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Fugue : le temps en mode "transformer"


En ces temps pas toujours faciles pour l’horlogerie haut de gamme, il n’est pas évident de se lancer dans une nouvelle aventure… Et pourtant, certains osent. C’est le cas de Leopoldo Celi (un ancien de LVMH) et de Marc Tran, designer industriel, qui viennent de dévoiler à la Foire de Bâle, la nouvelle marque Fugue et ses modèles « transformables » baptisés Chronostase. Explications.



On le sait, changer le bracelet de sa montre permet de changer de montre. C’est un fait acquis depuis déjà quelques années. Ainsi, de nos jours, les amateurs de garde-temps haut de gamme, qu’il s’agisse d’une Hamilton ou d’une Patek, n’hésitent plus à les porter sur Nato, bracelet sur-mesure ou encore, sur Perlon.
 
Oui mais voilà, une fois qu’on a changé de bracelet, le champ des possibles en matière de modification de sa montre reste très très limité voire même quasi nul. Dommage, car la customisation est à la mode. Dans ce contexte, Leopoldo Celi, un ancien de chez LVMH s’est associé à Marc Tran, designer industriel pour Jaguar (rejoints ensuite par Manuel Jacob, un homme de terrain dans le monde de l’horlogerie depuis des années) pour lancer la marque Fugue.
 
Derrière ce nom qui évoque la fuite ou la musique selon vos aspirations, se cache une jeune marque au concept impertinent. En effet, non seulement elle propose de changer de bracelet au gré de vos envies, mais en plus, elle possède un « brancard » qui vient se clipser sur la boite pour modifier carrément l’aspect de votre garde-temps en quelques secondes, le tout pour un prix de vente qui devrait avoisiner les 1.300 euros.

Cette première collection de chez Fugue a été baptisée Chronostase. Si le nom de Fugue évoque le côté insaisissable du temps, Chronostase rappelle quant à lui le phénomène d’illusion visuelle qui fait que l’on a le sentiment que la première seconde observée sur une horloge est plus longue que les suivantes…
 
Côté design, l’inspiration vient clairement des années 70’s associée à un aspect quelque peu industriel, renforcé par le fait qu’on puisse changer la carrure en quelques secondes. Dans un premier temps, quatre « brancards » seront disponibles : acier, noir, « or jaune » ou « or rose ».

Du très classique qui permet d’affirmer son style en toute occasion. Il y a fort à parier que d’autres carrures devraient voir le jour dans les mois qui viennent et pourquoi pas à terme, des carrures en séries limitées…

Le cadran affiche de grands chiffres impairs en alternance avec des index. La date apparait quant à elle à 6h de manière très traditionnelle. A noter les deux « parenthèses » qui apparaissent de chaque côté du cadran (mettent-elle le temps entre parenthèses) et qui donnent l’impression à ce cadran rond d’être légèrement ovale. Cinq couleurs seront commercialisées : argent, noir, blanc, bleu et vert.
 
En ce qui concerne la motorisation, il s’agit du calibre automatique « trois aiguilles-date » SW2000 de chez Sellita que l’on retrouve de plus en plus souvent au cœur des montres helvétiques. La Chronostase se porte aussi facilement sur un bracelet en cuir (modèle spécifique) que sur un perlon ou un Nato au choix.
 
Une montre intéressante dans l’entrée de gamme qui a déjà séduit pas mal de détaillants français. En effet, avec les augmentations successives de prix, l’offre dans cette éventail de prix s’était réduite comme « peau de chagrin ».        

Montres-de-luxe.com | Publié le 20 Avril 2018 | Lu 2438 fois






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