Le 26 juin 1801, ou plutôt le 7 Messidor An 9 –le calendrier républicain étant encore en vigueur–, Abraham-Louis Breguet obtient du ministre de l’Intérieur français un brevet pour l’invention du tourbillon.
Ce nouveau type de régulateur est conçu en réponse à un problème connu de longue date : le fait que l’attraction terrestre affecte les performances des montres en perturbant leur régularité de marche.
Breguet comprend que pour réduire de telles erreurs, il lui faudrait installer l’ensemble de l’échappement dans une cage mobile qui effectue une rotation complète, souvent en une, quatre ou six minutes. Les variations se reproduisant régulièrement, elles se compenseraient ainsi les unes les autres.
Ingénieuse à souhait, cette invention est difficile à réaliser, et de toutes les brillantes idées de Breguet, sans doute la plus ardue à mettre en œuvre. Une des raisons du défi tient au poids du tourbillon, qui ne devrait pas dépasser le gramme tout en étant suffisamment robuste, sous peine de causer des erreurs de marche plutôt que d’en éliminer.
A cela il faut ajouter les difficultés de finition de plus de 70 pièces minuscules qui doivent s’accorder et engrener avec une précision absolue. La réalisation du tourbillon n’est pas à la portée de tous les horlogers ; seuls les meilleurs d’entre eux sont encore en mesure d’en construire un après l’expiration du brevet, accordé pour une durée de dix ans.
Forte de son héritage unique, la maison Breguet ne cesse aujourd’hui encore, de mettre au point de nouveaux tourbillons, déclinés en une collection étendue de Grandes Complications. L’exposition « Breguet l’innovateur. Inventeur du tourbillon » (didactique et interactive) invite à la découverte de ces chefs-d’œuvre contemporains, et propose à la fois de célébrer les tourbillons du passé. Les visiteurs sont plongés dans un espace dédié où leur sont révélés les secrets de cette prodigieuse invention.
Ce nouveau type de régulateur est conçu en réponse à un problème connu de longue date : le fait que l’attraction terrestre affecte les performances des montres en perturbant leur régularité de marche.
Breguet comprend que pour réduire de telles erreurs, il lui faudrait installer l’ensemble de l’échappement dans une cage mobile qui effectue une rotation complète, souvent en une, quatre ou six minutes. Les variations se reproduisant régulièrement, elles se compenseraient ainsi les unes les autres.
Ingénieuse à souhait, cette invention est difficile à réaliser, et de toutes les brillantes idées de Breguet, sans doute la plus ardue à mettre en œuvre. Une des raisons du défi tient au poids du tourbillon, qui ne devrait pas dépasser le gramme tout en étant suffisamment robuste, sous peine de causer des erreurs de marche plutôt que d’en éliminer.
A cela il faut ajouter les difficultés de finition de plus de 70 pièces minuscules qui doivent s’accorder et engrener avec une précision absolue. La réalisation du tourbillon n’est pas à la portée de tous les horlogers ; seuls les meilleurs d’entre eux sont encore en mesure d’en construire un après l’expiration du brevet, accordé pour une durée de dix ans.
Forte de son héritage unique, la maison Breguet ne cesse aujourd’hui encore, de mettre au point de nouveaux tourbillons, déclinés en une collection étendue de Grandes Complications. L’exposition « Breguet l’innovateur. Inventeur du tourbillon » (didactique et interactive) invite à la découverte de ces chefs-d’œuvre contemporains, et propose à la fois de célébrer les tourbillons du passé. Les visiteurs sont plongés dans un espace dédié où leur sont révélés les secrets de cette prodigieuse invention.