L’aventure du quartz
Dans les années 1960, Girard-Perregaux est l’une des rares marques à posséder un Département de Recherche & Développement intégré. Il va pouvoir se confronter à l’une des plus grandes révolutions vécues par l’horlogerie : l’arrivée de l’électronique, considérée à cette époque comme la technologie d’avant-garde dans le secteur.
Japonais, Américains et Suisses se lancent dans une véritable course pour développer les applications de la technologie du quartz et l’utiliser dans des volumes aussi réduits que ceux d’une montre bracelet.
Les progrès technologiques dans la miniaturisation de composants électroniques, les développements pour réduire les organes internes de la montre, les résonateurs à quartz et micromoteurs et la mise au point de piles fiables vont rendre cette révolution possible.
Girard-Perregaux prend alors un parti-pris audacieux. Alors que la plupart des horlogers suisses entreprennent des recherches conjointes en les confiant au Laboratoire Suisse de Recherche Horlogère (LSRH) puis au Centre Electronique Horloger (CEH) à partir de 1962, la manufacture se lance seule dans l’aventure.
Il semble alors impensable qu’une maison poursuive des recherches de façon autonome… Pourtant, Girard-Perregaux affirme sa volonté de ne pas voir ses approvisionnements dépendre de fournisseurs communs à l’ensemble de l’industrie, ni les produits de la marque construits autour du développement d’un mouvement qui serait un standard commun. L’entreprise crée donc un Département de Recherche Electronique en 1966.
Elle engage alors un jeune ingénieur-électronicien, Georges Vuffray, en prévoyant un programme en trois volets essentiels : construction d’une horloge mère à quartz ; construction d’une pendulette à quartz et construction d’une montre-bracelet.
Elle se dote également de nouveaux locaux et machines, d’outillages complexes et forme des collaborateurs à la nouvelle technologie.
Japonais, Américains et Suisses se lancent dans une véritable course pour développer les applications de la technologie du quartz et l’utiliser dans des volumes aussi réduits que ceux d’une montre bracelet.
Les progrès technologiques dans la miniaturisation de composants électroniques, les développements pour réduire les organes internes de la montre, les résonateurs à quartz et micromoteurs et la mise au point de piles fiables vont rendre cette révolution possible.
Girard-Perregaux prend alors un parti-pris audacieux. Alors que la plupart des horlogers suisses entreprennent des recherches conjointes en les confiant au Laboratoire Suisse de Recherche Horlogère (LSRH) puis au Centre Electronique Horloger (CEH) à partir de 1962, la manufacture se lance seule dans l’aventure.
Il semble alors impensable qu’une maison poursuive des recherches de façon autonome… Pourtant, Girard-Perregaux affirme sa volonté de ne pas voir ses approvisionnements dépendre de fournisseurs communs à l’ensemble de l’industrie, ni les produits de la marque construits autour du développement d’un mouvement qui serait un standard commun. L’entreprise crée donc un Département de Recherche Electronique en 1966.
Elle engage alors un jeune ingénieur-électronicien, Georges Vuffray, en prévoyant un programme en trois volets essentiels : construction d’une horloge mère à quartz ; construction d’une pendulette à quartz et construction d’une montre-bracelet.
Elle se dote également de nouveaux locaux et machines, d’outillages complexes et forme des collaborateurs à la nouvelle technologie.
Pendant ce temps, les recherches du CEH avancent : après avoir construit les premiers prototypes de montres-bracelets à quartz, il entend procéder le plus rapidement possible à son lancement commercial. La concurrence s’intensifie également avec les sociétés japonaises qui soumettent des prototypes de montres à quartz à l’Observatoire de Neuchâtel.
De son côté, Girard-Perregaux accélère ses travaux et réussit un véritable tour de force : en avril 1970, elle présente à la foire de Bâle une montre bracelet à quartz baptisée Elcron, dotée d’un oscillateur à quartz de 8.192 Hz.
La manufacture est donc parvenue, en toute indépendance, à proposer cette découverte à Bâle en même temps que les montres équipées du Beta 21 du CEH (qui équipait notamment la Quartz Date 5100 de chez Rolex, l’ancêtre de l’Oysterquartz).
L’année suivante, elle présente une deuxième génération de montre à quartz Girard-Perregaux dont le quartz oscille pour la première fois à 32.768 Hz. Cette fréquence est depuis reprise comme un standard universel.
Le mouvement GP-350 est équipé d’un circuit intégré produit par Motorola qui regroupe l’équivalent de 300 transistors sur une surface équivalente à 5 mm2. Sa consommation est réduite à quatre micro-ampères et autorise une autonomie des piles suffisante. L’écart de marche n’est que d’une minute par an. Pour éprouver ce développement à la pointe de la technologie, Girard-Perregaux le soumet à l’Observatoire de Neuchâtel.
Pour la première fois, des montres bracelets à quartz passent avec succès les tests statiques et dynamiques. Après 38 jours de tests, les montres à quartz Girard-Perregaux sont certifiées par l’Observatoire de Neuchâtel en 1971-1972, démontrant leur précision exceptionnelle et leur fiabilité.
Grâce à une conception technique avancée, à la capacité de la manufacture à industrialiser cette innovation à un prix compétitif, les montres à quartz Girard-Perregaux connaîtront un grand succès commercial.
C’est le cas en particulier aux Etats-Unis où leur présentation au congrès du « 24 Karat Club » (janvier 1972) réunissant l’élite des horlogers américains à New York fait l’évènement.
Plus de 20.000 exemplaires du mouvement GP350 seront ainsi produits pour Girard-Perregaux et d’autres marques. Quelques années plus tard, en 1975, la manufacture décide de dédier à ses avancées dans le domaine du quartz sa dernière création : la « Laureato ».
De son côté, Girard-Perregaux accélère ses travaux et réussit un véritable tour de force : en avril 1970, elle présente à la foire de Bâle une montre bracelet à quartz baptisée Elcron, dotée d’un oscillateur à quartz de 8.192 Hz.
La manufacture est donc parvenue, en toute indépendance, à proposer cette découverte à Bâle en même temps que les montres équipées du Beta 21 du CEH (qui équipait notamment la Quartz Date 5100 de chez Rolex, l’ancêtre de l’Oysterquartz).
L’année suivante, elle présente une deuxième génération de montre à quartz Girard-Perregaux dont le quartz oscille pour la première fois à 32.768 Hz. Cette fréquence est depuis reprise comme un standard universel.
Le mouvement GP-350 est équipé d’un circuit intégré produit par Motorola qui regroupe l’équivalent de 300 transistors sur une surface équivalente à 5 mm2. Sa consommation est réduite à quatre micro-ampères et autorise une autonomie des piles suffisante. L’écart de marche n’est que d’une minute par an. Pour éprouver ce développement à la pointe de la technologie, Girard-Perregaux le soumet à l’Observatoire de Neuchâtel.
Pour la première fois, des montres bracelets à quartz passent avec succès les tests statiques et dynamiques. Après 38 jours de tests, les montres à quartz Girard-Perregaux sont certifiées par l’Observatoire de Neuchâtel en 1971-1972, démontrant leur précision exceptionnelle et leur fiabilité.
Grâce à une conception technique avancée, à la capacité de la manufacture à industrialiser cette innovation à un prix compétitif, les montres à quartz Girard-Perregaux connaîtront un grand succès commercial.
C’est le cas en particulier aux Etats-Unis où leur présentation au congrès du « 24 Karat Club » (janvier 1972) réunissant l’élite des horlogers américains à New York fait l’évènement.
Plus de 20.000 exemplaires du mouvement GP350 seront ainsi produits pour Girard-Perregaux et d’autres marques. Quelques années plus tard, en 1975, la manufacture décide de dédier à ses avancées dans le domaine du quartz sa dernière création : la « Laureato ».
La Laureato
Cette montre (à plus de 8.000 euros) destinée aux collectionneurs porte avec modernité tous les attributs qui ont fait le succès de la collection « Laureato ». Depuis sa création en 1975, elle incarne deux valeurs essentielles pour Girard-Perregaux : l’innovation et le design.
Née pour célébrer les avancées technologiques de la manufacture, la « Laureato » avait été conçue sur le principe des montres sportives des années 1970 (cf la fameuse Royal Oak), au design rompant avec les codes horlogers classiques.
Le design du modèle se caractérise déjà par une lunette en relief octogonale polie contrastant avec un bracelet intégré satiné. Une décennie plus tard, il connait une première évolution et s’enrichit de mouvements à complications.
En 1995, la montre est entièrement réétudiée et reconstruite pour accueillir le mouvement mécanique à remontage automatique de la Manufacture GP3100 : ses dimensions augmentent, sa lunette s’élargit et les maillons du bracelet prennent la forme d’un H.
En 2003, elle connaît une nouvelle transformation, tant en termes d’ergonomie que de mécanisme. Plusieurs complications sont alors proposées dont une version avec un Tourbillon sous trois Ponts en saphir.
Ainsi, la collection « Laureato » a évolué au fil des ans tout en conservant ses lignes de force, immédiatement reconnaissables : une lunette octogonale alternant avec élégance les surfaces polies et satinées, ainsi qu’un boîtier assorti d’un bracelet en métal intégré.
Cette série limitée à 40 pièces perfectionne encore l’ergonomie du modèle. Son profil plus fin épouse le galbe du poignet. Le bracelet en acier est parfaitement intégré dans le boîtier. Pour renforcer le style dynamique, le cadran gris est orné d’un motif en damier. Les appliques des heures et le rehaut supportant l’indication des minutes confèrent une profondeur supplémentaire au design. Tandis que les aiguilles des heures et des minutes sont luminescentes pour faciliter la lisibilité dans la pénombre, l’aiguille des secondes se profile en rouge.
Cette touche écarlate se retrouve en écho sur le dateur inspiré des années 1970 et sur la mention « 32 768 Hz ». Celle-ci est inscrite à 6 heures, en hommage au rôle déterminant de Girard-Perregaux dans la mise au point de la technologie du quartz.
La référence à cette avancée technologique se poursuit au cœur même de la montre, équipée d’un nouveau mouvement à quartz. Le GP13500 bat bien entendu à la fréquence de 32 768 Hz. Il est manufacturé dans les ateliers de Girard-Perregaux, qui portent tout autant d’attention à ses performances techniques qu’à ses finitions hors normes.
Le fond transparent (probablement une première pour une montre à quartz !) permet de contempler le mouvement à la décoration cotes de Genève et dont les vis sont en acier bleui. Le cache-pile est personnalisé, il évoque le célèbre pont du Tourbillon de Girard-Perregaux et est frappé du logo de la manufacture.
Née pour célébrer les avancées technologiques de la manufacture, la « Laureato » avait été conçue sur le principe des montres sportives des années 1970 (cf la fameuse Royal Oak), au design rompant avec les codes horlogers classiques.
Le design du modèle se caractérise déjà par une lunette en relief octogonale polie contrastant avec un bracelet intégré satiné. Une décennie plus tard, il connait une première évolution et s’enrichit de mouvements à complications.
En 1995, la montre est entièrement réétudiée et reconstruite pour accueillir le mouvement mécanique à remontage automatique de la Manufacture GP3100 : ses dimensions augmentent, sa lunette s’élargit et les maillons du bracelet prennent la forme d’un H.
En 2003, elle connaît une nouvelle transformation, tant en termes d’ergonomie que de mécanisme. Plusieurs complications sont alors proposées dont une version avec un Tourbillon sous trois Ponts en saphir.
Ainsi, la collection « Laureato » a évolué au fil des ans tout en conservant ses lignes de force, immédiatement reconnaissables : une lunette octogonale alternant avec élégance les surfaces polies et satinées, ainsi qu’un boîtier assorti d’un bracelet en métal intégré.
Cette série limitée à 40 pièces perfectionne encore l’ergonomie du modèle. Son profil plus fin épouse le galbe du poignet. Le bracelet en acier est parfaitement intégré dans le boîtier. Pour renforcer le style dynamique, le cadran gris est orné d’un motif en damier. Les appliques des heures et le rehaut supportant l’indication des minutes confèrent une profondeur supplémentaire au design. Tandis que les aiguilles des heures et des minutes sont luminescentes pour faciliter la lisibilité dans la pénombre, l’aiguille des secondes se profile en rouge.
Cette touche écarlate se retrouve en écho sur le dateur inspiré des années 1970 et sur la mention « 32 768 Hz ». Celle-ci est inscrite à 6 heures, en hommage au rôle déterminant de Girard-Perregaux dans la mise au point de la technologie du quartz.
La référence à cette avancée technologique se poursuit au cœur même de la montre, équipée d’un nouveau mouvement à quartz. Le GP13500 bat bien entendu à la fréquence de 32 768 Hz. Il est manufacturé dans les ateliers de Girard-Perregaux, qui portent tout autant d’attention à ses performances techniques qu’à ses finitions hors normes.
Le fond transparent (probablement une première pour une montre à quartz !) permet de contempler le mouvement à la décoration cotes de Genève et dont les vis sont en acier bleui. Le cache-pile est personnalisé, il évoque le célèbre pont du Tourbillon de Girard-Perregaux et est frappé du logo de la manufacture.
Spécificités techniques de la Laureato Girard-Perregaux 35ème anniversaire
Boîtier en acier
Diamètre : 42,60 mm
Glace saphir antireflet
Fond saphir fermé par 6 vis
Etanchéité : 100 mètres
Mouvement Girard-Perregaux GP13500 à quartz
Calibre : 11 ½’’’
Fréquence : 32 768 Hz
Rubis : 7
Fonctions : heure, minute, seconde, date
Bracelet en acier avec boucle déployante
Edition limitée et numérotée de 40 pièces
Diamètre : 42,60 mm
Glace saphir antireflet
Fond saphir fermé par 6 vis
Etanchéité : 100 mètres
Mouvement Girard-Perregaux GP13500 à quartz
Calibre : 11 ½’’’
Fréquence : 32 768 Hz
Rubis : 7
Fonctions : heure, minute, seconde, date
Bracelet en acier avec boucle déployante
Edition limitée et numérotée de 40 pièces