Déjouer les effets perturbateurs de la gravitation sur l’organe régulateur du mouvement, tel est le rôle du tourbillon, créé à l’origine pour les montres de poche. Portées dans leur gousset en position verticale et statique, celles-ci étaient en effet particulièrement sensibles à l’influence de l’attraction terrestre. Mécanisme ingénieux, le tourbillon a été conçu au 18ème siècle par Abraham Louis Breguet.
Utilisé pour les montres-bracelets à partir des années 1980 seulement, il y a une dizaine d’années, Corum décida de le montrer, dans la montre César Othon, une pièce unique.
Aujourd’hui, la marque suisse se lance un nouveau défi : celui du tourbillon panoramique. Au final, ce produit devient un savant mélange d’ingrédients qui composent deux grands succès de cette entreprise : la Golden Bridge –dont les designers ont repris, en lui donnant des nouvelles proportions, la forme en tonneau et la couronne à 6 heures– et le déjà cité tourbillon saphir – qui a fourni le cœur de la montre.
L’élaboration du projet aura duré environ dix-huit mois. Un temps pendant lequel a été développé le design et ont été précisées les modifications à porter au mouvement. Des heures et des heures de travail sur la forme et sur la boîte –en utilisant la technique de la stéréo lithographie (qui permet une impression en matière synthétique d’un fichier informatique)– ont permis de fixer les éléments de base.
Utilisé pour les montres-bracelets à partir des années 1980 seulement, il y a une dizaine d’années, Corum décida de le montrer, dans la montre César Othon, une pièce unique.
Aujourd’hui, la marque suisse se lance un nouveau défi : celui du tourbillon panoramique. Au final, ce produit devient un savant mélange d’ingrédients qui composent deux grands succès de cette entreprise : la Golden Bridge –dont les designers ont repris, en lui donnant des nouvelles proportions, la forme en tonneau et la couronne à 6 heures– et le déjà cité tourbillon saphir – qui a fourni le cœur de la montre.
L’élaboration du projet aura duré environ dix-huit mois. Un temps pendant lequel a été développé le design et ont été précisées les modifications à porter au mouvement. Des heures et des heures de travail sur la forme et sur la boîte –en utilisant la technique de la stéréo lithographie (qui permet une impression en matière synthétique d’un fichier informatique)– ont permis de fixer les éléments de base.
Mais, avant de se lancer à cœur joie dans la fabrication des différentes pièces, il aura encore fallu donner une réponse résolument claire à la question concernant la platine et les trois ponts en saphir.
La confirmation de la possibilité de leur réalisation et, après une longue phase de contrôle, de leur correct fonctionnement a levé les derniers doutes.
Par ailleurs, de par le changement du matériel de base, la platine a dû être totalement réétudiée : son exécution comporte ainsi quatre découpes, usinées pour différencier les épaisseurs. Le taillage des glaces doit quant à lui, être réalisé au centième.
L’horloger Corum, dans le rôle de chef d’orchestre, n’a rien négligé, conscient, que pour donner vie à un tel produit, il était nécessaire de trouver les entreprises qui pouvaient assurer le savoir-faire exigé. La Joux-Perret au tourbillon et Affolter à la boîte se sont alors imposées, tout naturellement.
Chaque mouvement – le déjà bien connu LJP7951 –, est assemblé et équilibré durant trois semaines, avant d’être emboîté. Tout le processus est ainsi suivi attentivement pour ne rien laisser au hasard. Dans cet univers de clarté, tant la précision du mécanisme que la perfection de son exécution sont soignés dans leur plus infime détail.
Le boîtier, avec ses parois de glace collées, se compose d’une carrure en or (rouge ou blanc, 66 montres) ou en platine (5 exemplaires). En métal précieux sont aussi les vis qui figent, dans ce monde fait de lumière et de suspension, les divers éléments.
Le barillet, le balancier, la roue d’ancre, l’échappement … bref, les 168 éléments qui composent le mouvement évoluent dans une harmonie parfaite entre le vide et la matière.
Le calibre, quant à lui, danse – protégé de tous chocs latéraux et verticaux – sur deux éléments synthétiques semi opaques, à 12 et à 6 heures.
Une idée novatrice de plus pour jouer sur les notes de la transparence. Les deux aiguilles squelette et la clef de Corum – qu’habite le tourbillon – chantent au rythme de 21'600 alternances par heure. Avec une réserve de marche de 90 heures, ce tourbillon demeure absolument exceptionnel.
Les montres sont emboîtées par quelques virtuoses, au rythme d’une par jour, dans une salle blanche, qui garantit l’absence totale de poussière et la recherche de la pureté. Etanche à 30 m, la Golden Tourbillon Panoramique est ensuite vérifiée pendant 3 semaines, avant d’être acheminée vers les lieux de vente.
La confirmation de la possibilité de leur réalisation et, après une longue phase de contrôle, de leur correct fonctionnement a levé les derniers doutes.
Par ailleurs, de par le changement du matériel de base, la platine a dû être totalement réétudiée : son exécution comporte ainsi quatre découpes, usinées pour différencier les épaisseurs. Le taillage des glaces doit quant à lui, être réalisé au centième.
L’horloger Corum, dans le rôle de chef d’orchestre, n’a rien négligé, conscient, que pour donner vie à un tel produit, il était nécessaire de trouver les entreprises qui pouvaient assurer le savoir-faire exigé. La Joux-Perret au tourbillon et Affolter à la boîte se sont alors imposées, tout naturellement.
Chaque mouvement – le déjà bien connu LJP7951 –, est assemblé et équilibré durant trois semaines, avant d’être emboîté. Tout le processus est ainsi suivi attentivement pour ne rien laisser au hasard. Dans cet univers de clarté, tant la précision du mécanisme que la perfection de son exécution sont soignés dans leur plus infime détail.
Le boîtier, avec ses parois de glace collées, se compose d’une carrure en or (rouge ou blanc, 66 montres) ou en platine (5 exemplaires). En métal précieux sont aussi les vis qui figent, dans ce monde fait de lumière et de suspension, les divers éléments.
Le barillet, le balancier, la roue d’ancre, l’échappement … bref, les 168 éléments qui composent le mouvement évoluent dans une harmonie parfaite entre le vide et la matière.
Le calibre, quant à lui, danse – protégé de tous chocs latéraux et verticaux – sur deux éléments synthétiques semi opaques, à 12 et à 6 heures.
Une idée novatrice de plus pour jouer sur les notes de la transparence. Les deux aiguilles squelette et la clef de Corum – qu’habite le tourbillon – chantent au rythme de 21'600 alternances par heure. Avec une réserve de marche de 90 heures, ce tourbillon demeure absolument exceptionnel.
Les montres sont emboîtées par quelques virtuoses, au rythme d’une par jour, dans une salle blanche, qui garantit l’absence totale de poussière et la recherche de la pureté. Etanche à 30 m, la Golden Tourbillon Panoramique est ensuite vérifiée pendant 3 semaines, avant d’être acheminée vers les lieux de vente.