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Grand Voyageur HTO Watches : la montre qui s’inspire des horloges de gare


La jeune marque horlogère HTO Watches, a présenté au public parisien en novembre 2009, à l’occasion de la dernière édition du salon Belles Montres, son modèle Grand Voyageur. Une montre qui s’inspire en droite ligne de l’univers du rail. Et plus précisément des horloges de gare. Des garde-temps colorés au design audacieux, équipés d’un mouvement électronique à remontage automatique d’une extrême précision.



Grand Voyageur HTO Watches : la montre qui s’inspire des horloges de gare
Peu de gens s’en souviennent, mais c’est au développement du train au XIXe siècle que l’on doit l’instauration d’une heure officielle. Jusque-là, les villes et les campagnes vivaient des temps différents, rythmés par les sonneries des cloches et les carillons des campaniles et des beffrois. Rien ne synchronisait cet ensemble, que des réglages ponctuels à partir de l’observation du soleil.

L’apparition du chemin de fer et celle du télégraphe électrique permirent de faire circuler rapidement d’une région à l’autre, l’information (on disait alors « les nouvelles ») et les personnes.

La coordination des trains sur les différents réseaux nécessita l’instauration d’une heure unique au niveau national. En France, le gouvernement de la IIIème République décréta, le 14 mars 1891, l’heure légale sur la base de l’heure moyenne de Paris.

Des systèmes de distribution d’heures furent mis au point par les ingénieurs de cette époque et, bientôt, chacun put vérifier, grâce aux horloges des gares, qu’elles soient monumentales ou installées sur les quais, la ponctualité du chemin de fer qui allait devenir légendaire.

Accompagnant son époque, restant moderne malgré les progrès et les évolutions de la société, le voyage en train modifie notre relation avec le temps et les distances.

Paradoxalement, l’apport du chemin de fer au monde de l’horlogerie a laissé peu de traces dans l’univers de la montre alors que d’autres progrès issus de la révolution industrielle, comme l’automobile, la marine, l’aviation, l’exploration spatiale, sont des sources d’inspiration de bon nombre de marques de montres actuelles.

Il fallait bien qu’un jour un designer passionné par les instruments du temps s’attache à transcrire sur un tel support toute la richesse que recèle l’imaginaire du voyage en chemin de fer.

De l'horloge à la montre

Au début des années 90, les Chemins de Fer Français confièrent à un jeune designer, Jean-Yves Mariez, la mission de revisiter le dessin de ses horloges afin de créer une identité visuelle à la fois forte et moderne.

Il ne s‘agissait pas uniquement d’actualiser un cadran existant, mais de mener de concert un travail de création et une démarche de design industriel (industrialisation et optimisation des coûts). Ceci donna naissance à une série d’instruments, déclinée depuis l’horloge monumentale de plusieurs mètres de diamètre jusqu’à l’horloge de quai 93700, installée à plus de 2.500 exemplaires sur l’ensemble du réseau français, et dans d’autres pays d’Europe.

Dans cette dynamique, la tentation était grande de poursuivre la déclinaison jusqu’à son aboutissement ultime : une montre-bracelet. Mais ce qui paraissait une continuation évidente se révéla être une tâche autrement plus ardue qu’une simple réduction homothétique.

En fait, il s’avéra nécessaire d’engager une nouvelle démarche design consistant à puiser dans l’univers ferroviaire les éléments forts pour les transposer dans un instrument de mesure du temps à usage personnel. Aussi, pour concevoir cet objet, il fallait s’imprégner de cet univers, en visiter le patrimoine architectural, monter à bord des locomotives et des wagons, parcourir le réseau, franchir les ouvrages d’art et rencontrer les hommes qui animent cette gigantesque mécanique.

Par ailleurs, pour créer une évocation de l’univers ferroviaire qui soit aussi un véritable instrument capable de délivrer les heures du temps avec une exacte ponctualité, il fallait en outre respecter les règles de la conception et de la fabrication horlogère. Pour cela, l’apport d’un initié au monde de l’horlogerie était indispensable. En attendant cette improbable rencontre, les années passèrent...

L'improbable rencontre

Les souvenirs de Vianney Halter en tant que fils de conducteur de train ont sûrement joué un rôle essentiel dans l'accueil chaleureux qu'il réserve aux trois français qui viennent le voir dans sa manufacture de Sainte-Croix, en plein Jura Suisse.

Les contributions de chacun enrichissent le concept et permettent d’en préciser les grandes lignes. Suite à cette rencontre, il est décidé de poursuivre ensemble le développement du
concept-produit avec des rôles définis et complémentaires : Jean Yves Mariez sera l’élément moteur pour la finalisation du produit en s’appuyant sur l’expérience de Pascal Pages. Philippe Mariez poursuivra l’étude du business planning pour proposer un modèle de structure et un projet de montage juridique, financier, marketing et commercial.

Quelques années plus tard, les hasards professionnels font se recroiser les chemins de Jean-Yves Mariez et de Pascal Pages qui avaient collaboré auparavant sur divers projets de design industriel.

Pascal Pages a travaillé avec Philippe Dufour et il est toujours en contact avec le milieu e l’horlogerie. Au détour d’une conversation, Jean Yves Mariez évoque son projet en sommeil et Pascal Pages se propose d’en parler à Vianney Halter (membre de l’Académie Horlogère des Créateurs Indépendants) afin de recueillir son avis et ses conseils.

Entre-temps, Philippe Mariez, le frère cadet de Jean-Yves, entreprend d’examiner le projet sous un autre angle, celui de sa faisabilité économique. Vianney Halter apportera son expertise horlogère, son support technique et les moyens industriels de sa manufacture.
Mois après mois, de nombreux échanges se font entre les quatre hommes, des réunions régulières se tiennent en Suisse et à Paris.

Peu à peu, le concept-produit, son positionnement, les moyens nécessaires à son développement se précisent. Une solide relation de confiance s’installe entre les quatre protagonistes et, à la fin de l’automne 2001, la phase de design produit est terminée. La poursuite du projet ne s’envisage plus que sous la forme de la création d’une société dans laquelle chacun apporterait sa contribution.

La création d'HTO watches

A la fin de l’année 2001, la décision est prise de lancer la montre-bracelet avec la fabrication de prototypes et la création d’une structure juridique propre, disposant des ressources nécessaires pour porter le projet sur ses fonds baptismaux. Ainsi, les quatre protagonistes du projet deviennent les associés de HTO Watches (Horlogerie Technique Originale) société de droit français dont le siège social est fixé à Valence.

Un accord industriel est conclu avec la Manufacture Janvier, fondée en 1994 par Vianney Halter et où sont déjà produits les modèles créés par lui sous sa propre marque. Cet accord prévoit que la Manufacture assure à Sainte Croix l’assemblage et le contrôle des montres HTO Watches ainsi que la fabrication de bon nombre de leurs composants.

Cette organisation de production est le gage d’une qualité répondant aux plus sévères critères en vigueur dans l’horlogerie suisse, garantie par ailleurs par le nom de Vianney Halter dont la réputation en ce domaine n’est plus à faire.

Une planification rigoureuse est mise au point afin d’être en mesure d’honorer, dans les délais convenus, les commandes. Tout doit être prêt pour le Salon International d’Horlogerie de Bâle
2004 et la présentation, à cette date, de Grand Voyageur, première collection de montres-bracelets HTO Watches.

Grand Voyageur - Première collection

Grand Voyageur HTO Watches : la montre qui s’inspire des horloges de gare
Le 15 septembre 1830, l’inauguration de la ligne Liverpool-Manchester par George Stephenson en présence du Duc de Wellington rassembla près d’un million de personnes le long des voies et marqua le début de l’histoire du voyage en chemin de fer.

Le 26 mai 2001, un TGV de la SNCF a effectué la liaison Calais-Marseille, soit 1067,2 km en 3h29 à une vitesse moyenne de 306,32 km /h, démontrant que cette histoire se poursuit de nos jours où le train est plus que jamais un moyen de déplacement moderne.

En avril 2004, HTO WATCHES prend part à cette légende et présente au Salon International de l’Horlogerie de Bâle, sa première collection Grand Voyageur. Il s’agit d’une série de cinq montres-bracelets pour lesquelles la référence au monde du chemin de fer a imposé l’emploi de formes simples et logiques, inspirées de la construction et la mécanique industrielle.

Le boîtier avec sa carrure cylindrique et son cadran surdimensionné semble avoir été extrait des commandes d’une puissante motrice. Pour être solidement maintenu au poignet, ce dernier est chassé dans un étrier métallique auquel un bracelet vient se fixer. Priorité a été donnée à la lisibilité du cadran qui réfère directement par son graphisme puissant à celui de la signalisation utilisée sur les réseaux de chemins de fer.

Grand Voyageur est animée par le mouvement ETA 205.911 qu’on peut qualifier d’ultime aboutissement de l’industrie horlogère suisse et dont les caractéristiques et les qualités sont en parfaite cohérence avec le concept de la montre. Usinée dans l’or blanc ou l’acier inoxydable, déclinée en différents coloris, équipée à façon d’un bracelet cousu main en veau, en alligator, en galuchat ou bien encore en néoprène, dotée d’une boucle à ardillon ou d’une déployante, Grand Voyageur se propose en autant de combinaisons qui séduiront nombre d’amateurs.

Le voyage continue...

A Baselworld 2004, on a pu voir, aux côtés des montres Vianney Halter, les premiers éléments de la collection Grand Voyageur dont l’impact visuel a surpris les visiteurs. De nouveau présents à Baselworld 2006 sur le stand qu’ils partagent avec Vianney Halter et Philippe Dufour dans la Hall of Emotions, HTO Watches entend démontrer la pérennité de sa démarche et poursuivre son développement en rencontrant de nouveaux détaillants partageant son enthousiasme

Outre de nouvelles variantes à venir, utilisant d’autres matériaux, intégrant certaines complications, ou répondant à des commandes spéciales, HTO Watches a déjà dans ses cartons de nouveaux projets horlogers qui compléteront bientôt, sur d'autres thèmes, la collection Grand Voyageur.

Création en totale liberté de ton, conception à la pointe de la technologie, fabrication dans la plus pure tradition suisse, HTO Watches souhaite continuer à surprendre et à satisfaire les amateurs d’une Horlogerie Technique Originale.

Grand Voyageur : sa structure

Grand Voyageur HTO Watches : la montre qui s’inspire des horloges de gare
La référence au monde du chemin de fer imposait pour cette montre l’emploi de formes simples et logiques, inspirées de la construction et la mécanique industrielle. Le boîtier avec sa carrure cylindrique et son cadran surdimensionné semble avoir été extrait du tableau de commande d’une puissante motrice. Cet instrument mesure le temps comme d’autres indiqueraient la pression, la vitesse ou l’ampérage.

Pour être solidement maintenu au poignet, il est enchâssé et fixé par 4 vis dans un étrier métallique équipé de deux paires de bossages qui font office de cornes pour accueillir le bracelet. La couronne de remontoir reprend les dimensions des bossages situés sur l’étrier. Un crantage généreux est usiné sur sa tranche pour assurer une bonne préhension.

Le fond vissé sur le boîtier est muni d’une glace saphir qui révèle les éléments principaux du mouvement, dont la masse et les ponts ont fait l’objet d’une finition soignée après rhodiage.
Réalisé en veau, en alligator, en galuchat ou même en néoprène, le bracelet, de forme spécifique, présente notamment un renflement au niveau des cornes afin d'épouser celles-ci harmonieusement.

Le fermoir, taillé dans la même matière que le boîtier, est composé d’un ardillon et d’une boucle qui sont rapportés sur le bracelet par un axe unique en position centrale, à la manière ’un crochet d’attelage. Toutefois, cet ensemble peut être remplacé par une boucle déployante à laquelle le dessin de la coiffe donne un caractère exclusif.

La logique de construction de Grand Voyageur et le recours à de justes solutions pour le traitement des détails induisent une perception non usurpée de robustesse et d’efficience, en parfaite cohérence avec son univers de référence.

Grand Voyageur : son design, son graphisme

Le graphisme du cadran réfère directement à celui de la signalisation ferroviaire et un soin particulier a été apporté au travail de détail du cadran pour évoquer les horloges de quai 93 700 du réseau français. Il faut préciser sans attendre que la traduction du graphisme des horloges de quais fût beaucoup plus complexe qu’une simple réduction homothétique.

En effet, la proximité donne au cadran d’une montre un effet visuel proportionnellement plus important que celui d’une horloge installée à plusieurs mètres. Pour cette raison, le détail doit être travaillé davantage afin de nourrir un graphisme qui paraîtrait sinon très frustre.

L’impression de profondeur et de radiance des horloges qui sont rétro éclairées est ici donnée par un jeu de cadrans successifs aux nuances de couleurs étudiées. Priorité a été donnée à la lisibilité qui s’exprime par les valeurs de contraste des différents coloris utilisés.

Pour cette même raison, le cadran porte l’indication chiffrée des cinq minutes, reprise d’une tradition ferroviaire et la présence du jeu des aiguilles a été amplifiée par l’augmentation proportionnelle de leur taille.

Le cadran intermédiaire porte, outre les logos de la marque et du modèle, le quantième de date qu’on peut lire à travers un opercule situé à 2 heures
Enfin, pour donner au cadran de fond une présence plus soutenue, celui-ci a été décoré d’une série de fraisages disposés en rayon autour de l‘axe des aiguilles.

Ce travail sur le graphisme vient compléter et mettre en valeur les partis pris sur le choix des formes et des volumes.

Grand Voyageur : son mouvement

Ce système alimente un oscillateur électronique qui génère les signaux de commande du micro-moteur transmettant aux rouages les impulsions mécaniques pour l’affichage des heures, des minutes et des secondes.

Ainsi, Grand Voyageur possède une autonomie à pleine charge de 100 jours, qu’un dispositif de mise en veilleuse permet d’augmenter encore et que quelques mouvements du poignet entretiennent indéfiniment.

« D’ici dix à vingt ans, pronostique Vianney Halter, la majorité des montres de qualité seront équipées de tels mouvements. Bien sûr, il restera toujours des réalisations d’exception qui perpétueront la tradition de l’horlogerie purement mécanique pour le plaisir d’amateurs inconditionnels, mais l’avenir de l’horlogerie suisse ne pourra pas ignorer une telle évolution technique qui répond aux plus fortes exigences en termes de qualité, de confort d’usage et de respect de l’environnement ».

Il fallait à Grand Voyageur autonomie, précision, commodité d’usage et pérennité que seul pouvait lui conférer une mécanique conçue et fabriquée en Suisse. Parmi, les différents mouvements disponibles chez les plus prestigieux fabricants, Vianney Halter, membre de l’Académie Horlogère des Créateurs Indépendants (AHCI) et manufacturier sous sa propre marque d’exceptionnels garde-temps, a recommandé le choix du mouvement ETA 205.911.

Ce calibre peut être considéré comme l’aboutissement ultime de l’histoire de l’horlogerie helvétique qui a commencé voici plus de cinq siècles. Il présente une nature double, à la fois mécanique et électronique. Comme dans toutes les montres à remontage automatique, une masse oscillante est entraînée par les mouvements du poignet. Mais l’énergie ainsi récupérée n’est pas accumulée dans un ressort spiral : elle est transmise à une microgénératrice qui la convertit en énergie électrique, stockée dans un accumulateur.

Sur cette recommandation, HTO Watches a conclu avec la Manufacture Janvier et ETA, le principal fabricant suisse d’ébauches, un accord d’approvisionnement pour pouvoir équiper Grand Voyageur avec ce calibre qui est exposé au regard à travers un fond saphir qui en révèle les éléments principaux. Les amateurs de mécanique classique retrouveront le charme d’une masse oscillante, des ponts et des divers éléments micro-mécaniques à la finition soignée dans la grande tradition de l’horlogerie. Les plus exigeants en matière de précision apprécieront la régularité de l’oscillateur électronique intégré.

Les spécificités techniques de la Grand Voyageur HTO Watches

Grand Voyageur HTO Watches : la montre qui s’inspire des horloges de gare
Réf. GV-3341 : Boîtier et étrier en acier inoxydable
Réf. GV-5541 : Boîtier et étrier en or blanc 750 0/00

Boitier
rond d’un diamètre de 40 mm,
épaisseur 10 mm,
verre saphir traité antireflet double face,
fond gravé vissé étanche à 3 atm (30 m) avec verre saphir
anneau métallique maintenant le boîtier et l’ensemble du bracelet

Cadrans
étagés sur 3 niveaux (index – quantième – fond).
5 coloris disponibles (brun, rouge, bleu, vert, fuchsia)

Mouvement
ETA 205.911 électronique à remontage automatique
Rhodiage, perlage et colimaçonnage des ponts
Masse oscillante décorée.

Autonomie de marche
+ de 100 jours (hors dispositif de veille)

Fonctions
Heures, minutes, secondes, quantième

Bracelet de forme spécifique, réalisé en veau, alligator, galuchat ou néoprène
Fermoir
boucle à ardillon en acier inoxydable ou or blanc assortie au boîtier
boucle déployante en acier inoxydable

Montres-de-luxe.com | Publié le 6 Janvier 2010 | Lu 7992 fois






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