9 décembre 2011. Zermatt, chicissime station de ski suisse. Ce petit village du canton de Valais est une véritable carte postale. Surtout lorsque la neige est tombée en abondance et que les décorations de Noël illuminent les petites rues où les voitures sont interdites…
Ici, un McDo voisine avec un détaillant Vacheron Constantin qui se trouve juste en face de la boutique de doudounes Moncler. Ici, on déambule à pied ou en voiturettes électriques. Ici, à 1.620 mètres d’altitude, on se trouve au pied du célèbre mont Cervin (4.478 mètres), vous savez, celui qui figure sur les emballages de Toblerone ! Ici, le ski et l’alpinisme font partie du quotidien…
C’est donc là, que la marque Hamilton a choisi de lancer officiellement l’une de ses dernières créations. Et bien évidemment, ce village n’a pas été choisi au hasard. En effet, Zermatt dispose d’une célèbre équipe de sauveteurs en hélicoptère. Des hommes prêts à tout pour venir en aide aux touristes, aux alpinistes et aux skieurs blessés ou coincés dans les montagnes ou les glaciers environnants. Des professionnels capables d’intervenir par -presque- tous les temps et dans les conditions le plus périlleuses. C’est avec eux qu’Hamilton a décidé de travailler.
Ici, un McDo voisine avec un détaillant Vacheron Constantin qui se trouve juste en face de la boutique de doudounes Moncler. Ici, on déambule à pied ou en voiturettes électriques. Ici, à 1.620 mètres d’altitude, on se trouve au pied du célèbre mont Cervin (4.478 mètres), vous savez, celui qui figure sur les emballages de Toblerone ! Ici, le ski et l’alpinisme font partie du quotidien…
C’est donc là, que la marque Hamilton a choisi de lancer officiellement l’une de ses dernières créations. Et bien évidemment, ce village n’a pas été choisi au hasard. En effet, Zermatt dispose d’une célèbre équipe de sauveteurs en hélicoptère. Des hommes prêts à tout pour venir en aide aux touristes, aux alpinistes et aux skieurs blessés ou coincés dans les montagnes ou les glaciers environnants. Des professionnels capables d’intervenir par -presque- tous les temps et dans les conditions le plus périlleuses. C’est avec eux qu’Hamilton a décidé de travailler.
Pendant deux ans, les équipes techniques de la marque américano-helvétique ont œuvré de concert avec les hommes d’Air Zermatt pour mettre au point une véritable montre de professionnels. Il ne s’agit pas d’un simple partenariat ou d’un simple accord commercial débouchant sur la création d’un garde-temps qui se contente d’arborer un logo.
Non, cette Khaki Flight Timer Air Zermatt Edition a véritablement été développée pour répondre aux besoins de ces sauveteurs de l’air. Pendant vingt-quatre mois, de nombreux essais ont été réalisés sur des prototypes avant de parvenir à la mouture finale de ce modèle (mouvement quartz) qui est un véritable outil pour pilotes d’avions ou d’hélicoptères.
Quoi de plus logique que de célébrer le lancement de ce nouveau modèle en altitude, face au célèbre mont Cervin (Matterhorn en allemand). Ainsi, de bon matin, après un solide petit-déjeuner, une petite équipe de journalistes chaudement vêtue s’élance vers les hauteurs.
A la sortie de Zermatt, un long couloir de style blockhaus nous conduit vers un tram incliné à 45 degrés. Pendant une dizaine de minutes, dans la pénombre, ce « métro » nous entraine vers un premier palier où l’on retrouve l’air pur de la montagne. Le contraste est saisissant. Après ce long tube sombre creusé au cœur de la roche, le ciel est bleu azur, sans nuage. L’air est frais. La neige immaculée réverbère les rayons du soleil qui se lève. Pas un souffle de vent. Le tableau est certes somptueux, mais nous sommes encore loin de notre but.
Non, cette Khaki Flight Timer Air Zermatt Edition a véritablement été développée pour répondre aux besoins de ces sauveteurs de l’air. Pendant vingt-quatre mois, de nombreux essais ont été réalisés sur des prototypes avant de parvenir à la mouture finale de ce modèle (mouvement quartz) qui est un véritable outil pour pilotes d’avions ou d’hélicoptères.
Quoi de plus logique que de célébrer le lancement de ce nouveau modèle en altitude, face au célèbre mont Cervin (Matterhorn en allemand). Ainsi, de bon matin, après un solide petit-déjeuner, une petite équipe de journalistes chaudement vêtue s’élance vers les hauteurs.
A la sortie de Zermatt, un long couloir de style blockhaus nous conduit vers un tram incliné à 45 degrés. Pendant une dizaine de minutes, dans la pénombre, ce « métro » nous entraine vers un premier palier où l’on retrouve l’air pur de la montagne. Le contraste est saisissant. Après ce long tube sombre creusé au cœur de la roche, le ciel est bleu azur, sans nuage. L’air est frais. La neige immaculée réverbère les rayons du soleil qui se lève. Pas un souffle de vent. Le tableau est certes somptueux, mais nous sommes encore loin de notre but.
En effet, à partir de là, il nous faut prendre un premier téléphérique qui nous emmène plus haut. Puis un autre qui nous conduit encore plus haut. Puis encore un troisième qui nous permet de rejoindre Hohtälli à 3.274 mètres d’altitude. Il n’en reste plus qu’un à prendre avant d’atteindre le lieu qui servira de « salle de presse » improvisée en pleine nature, juste en face du Cervin.
Sauf que la saison vient tout juste de commencer. Le dernier téléphérique n’a donc pas encore été mis en service. Les responsables de la station doivent le remettre en marche ; ils sont d’ailleurs en train de le nettoyer à notre arrivée. Nous serons donc les premiers à l’emprunter cette année, après sa dernière rotation au printemps 2011.
Au bout d’une demi-heure, le téléphérique semble prêt à partir. Nous prenons place à l’intérieur mais l’appareil demeure de glace. Le technicien ne parvient pas à faire démarrer l’engin… Une demi-heure passe encore. L’équipe d’Hamilton envisage alors de modifier le lieu de la présentation presse. Mais finalement, au dernier moment, la machine se met en branle. Les portes se ferment, et poussivement, la cabine s’élance et se balance sur ce dernier tronçon. Pour s’arrêter net au bout d’un cinquantaine de mètres.
La station de départ du téléphérique est désormais derrière nous. Et celle d’arrivée, assez loin devant. Et nous, nous sommes bloqués entre les deux avec le vide à gauche et le vide à droite qui nous offre de ce côté-ci un fantastique panorama sur le mont Cervin. C’est toujours ça, la vue est splendide ! Malgré ses efforts, le technicien de la cabine, embarqué avec nous, ne parvient pas à relancer la machine. Les contacts radio avec le centre de direction (en patois local et bourru) ne nous apprennent pas grand-chose. Si ce n’est que nous sommes à l’arrêt !
Sauf que la saison vient tout juste de commencer. Le dernier téléphérique n’a donc pas encore été mis en service. Les responsables de la station doivent le remettre en marche ; ils sont d’ailleurs en train de le nettoyer à notre arrivée. Nous serons donc les premiers à l’emprunter cette année, après sa dernière rotation au printemps 2011.
Au bout d’une demi-heure, le téléphérique semble prêt à partir. Nous prenons place à l’intérieur mais l’appareil demeure de glace. Le technicien ne parvient pas à faire démarrer l’engin… Une demi-heure passe encore. L’équipe d’Hamilton envisage alors de modifier le lieu de la présentation presse. Mais finalement, au dernier moment, la machine se met en branle. Les portes se ferment, et poussivement, la cabine s’élance et se balance sur ce dernier tronçon. Pour s’arrêter net au bout d’un cinquantaine de mètres.
La station de départ du téléphérique est désormais derrière nous. Et celle d’arrivée, assez loin devant. Et nous, nous sommes bloqués entre les deux avec le vide à gauche et le vide à droite qui nous offre de ce côté-ci un fantastique panorama sur le mont Cervin. C’est toujours ça, la vue est splendide ! Malgré ses efforts, le technicien de la cabine, embarqué avec nous, ne parvient pas à relancer la machine. Les contacts radio avec le centre de direction (en patois local et bourru) ne nous apprennent pas grand-chose. Si ce n’est que nous sommes à l’arrêt !
Le responsable du téléphérique décide de grimper à l’échelle qui donne accès à la trappe qui mène au toit. Il vérifie le moteur et les câbles mais rien n’y fait. Nous en profitons pour monter à notre tour, pour prendre quelques clichés ; une gigantesque affiche annonce le lancement de la fameuse montre pour laquelle nous sommes montés si haut. Mais au bout d’une bonne demi-heure, il faut bien se rendre à l’évidence. Nous sommes bel et bien coincés…
Avouons que la situation est tout de même cocasse ! Ironie du sort ? Pied-de-nez du destin ? Nous embarquons vers les sommets pour le lancement d’une montre destinée aux sauveteurs d’Air Zermatt, et si cette foutue machine ne redémarre pas, il va peut-être falloir faire appel à leurs services pour qu’ils viennent à notre rescousse !
Et c’est finalement ce qui va être décidé. En quelques minutes, un hélicoptère rouge et blanc apparait derrière une crête. Il se pose un instant face à nous, puis reprend son envol. Deux sauveteurs accrochés à un filin se dirigent vers nous. Les portes de notre cabine s’ouvrent sur le vide pour les laisser entrer. Aussitôt, ils demandent qui sont les premiers volontaires à vouloir retrouver la terre ferme… par la voie des airs ! Un chemin souvent emprunté par Jean-Paul Belmondo, adepte des balades au bout d’un câble, mais moins par des journalistes horlogers.
Avouons que la situation est tout de même cocasse ! Ironie du sort ? Pied-de-nez du destin ? Nous embarquons vers les sommets pour le lancement d’une montre destinée aux sauveteurs d’Air Zermatt, et si cette foutue machine ne redémarre pas, il va peut-être falloir faire appel à leurs services pour qu’ils viennent à notre rescousse !
Et c’est finalement ce qui va être décidé. En quelques minutes, un hélicoptère rouge et blanc apparait derrière une crête. Il se pose un instant face à nous, puis reprend son envol. Deux sauveteurs accrochés à un filin se dirigent vers nous. Les portes de notre cabine s’ouvrent sur le vide pour les laisser entrer. Aussitôt, ils demandent qui sont les premiers volontaires à vouloir retrouver la terre ferme… par la voie des airs ! Un chemin souvent emprunté par Jean-Paul Belmondo, adepte des balades au bout d’un câble, mais moins par des journalistes horlogers.
Avec trois confrères, deux jeunes femmes et un journaliste suisse, nous passons les premiers. Les sauveteurs nous harnachent. Un filin bleu nous raccroche au câble principal rouge qui, tel un cordon ombilical, nous relie à l’hélicoptère Lama qui se trouve juste au-dessus de nous.
L’appareil s’élève lentement et la corde se tend ; il va bien falloir sortir de la cabine et se laisser happer… D’un coup, le vide et le froid. D’un coup, on est soulevés par une force surpuissante. D’un coup, on se retrouve sur la terre ferme. Abasourdis d’avoir osés. Etonnés que les choses se soient passées si vite ; une trentaine de secondes dans les airs. Ivres de joie, on retire nos harnais et immédiatement, l’appareil repart chercher les autres journalistes et l’équipe d’Hamilton.
Bien sûr, cette aventure a été montée de toutes pièces par la marque horlogère en collaboration avec les sauveteurs d’Air Zermatt. A aucun moment la cabine n’a été réellement coincée. Et naturellement, juste avant de nous faire hélitreuiller, nous étions prévenus qu’un « plan b » était possible pour ceux qui n’avaient pas envie de « prendre l’air ».
L’appareil s’élève lentement et la corde se tend ; il va bien falloir sortir de la cabine et se laisser happer… D’un coup, le vide et le froid. D’un coup, on est soulevés par une force surpuissante. D’un coup, on se retrouve sur la terre ferme. Abasourdis d’avoir osés. Etonnés que les choses se soient passées si vite ; une trentaine de secondes dans les airs. Ivres de joie, on retire nos harnais et immédiatement, l’appareil repart chercher les autres journalistes et l’équipe d’Hamilton.
Bien sûr, cette aventure a été montée de toutes pièces par la marque horlogère en collaboration avec les sauveteurs d’Air Zermatt. A aucun moment la cabine n’a été réellement coincée. Et naturellement, juste avant de nous faire hélitreuiller, nous étions prévenus qu’un « plan b » était possible pour ceux qui n’avaient pas envie de « prendre l’air ».
Mais cette expérience hors du commun montre le travail accompli quotidiennement par ces hommes courageux, téméraires, intrépides mais si professionnels qui passent une grande partie de leur temps à sauver des vies.
La dernière création d’Hamilton a été pensée et imaginée pour eux. Mais sera également commercialisée à l’identique pour le grand public. Les trois premiers exemplaires de ce nouveau garde-temps ont été livrés à cette occasion. Et par la suite, chaque membre de l’équipe recevra sa montre.
Plus concrètement, la Khaki Flight Timer intègre de nombreuses fonctionnalités (chrono, heure GMT, compte à rebours, etc.) dont un carnet de vol personnalisé, capable d’enregistrer les informations relatives à 20 vols et, pour chacun d’entre eux, jusqu’à 99 atterrissages (une fonction très pratique pour tous les pilotes qui doivent impérativement tenir un carnet de vol). La Khaki Flight Timer porte le logo de la compagnie de sauvetage et de transport alpins sur le fond du boîtier et sur le bracelet en caoutchouc.
Actuellement, Air Zermatt AG compte plus de 60 collaborateurs, parmi lesquels un pilote et un secouriste ayant récemment reçu l’« Award de l’Héroïsme » à Washington DC pour avoir porté secours à trois alpinistes sur les hauts sommets du Népal. Il s’agit de la plus haute mission de sauvetage en hélicoptère jamais réalisée. C’est la troisième fois qu’une équipe de sauvetage d’Air Zermatt reçoit ce titre hautement honorifique.
Voir le reportage photo
Jean-Philippe Tarot
La dernière création d’Hamilton a été pensée et imaginée pour eux. Mais sera également commercialisée à l’identique pour le grand public. Les trois premiers exemplaires de ce nouveau garde-temps ont été livrés à cette occasion. Et par la suite, chaque membre de l’équipe recevra sa montre.
Plus concrètement, la Khaki Flight Timer intègre de nombreuses fonctionnalités (chrono, heure GMT, compte à rebours, etc.) dont un carnet de vol personnalisé, capable d’enregistrer les informations relatives à 20 vols et, pour chacun d’entre eux, jusqu’à 99 atterrissages (une fonction très pratique pour tous les pilotes qui doivent impérativement tenir un carnet de vol). La Khaki Flight Timer porte le logo de la compagnie de sauvetage et de transport alpins sur le fond du boîtier et sur le bracelet en caoutchouc.
Actuellement, Air Zermatt AG compte plus de 60 collaborateurs, parmi lesquels un pilote et un secouriste ayant récemment reçu l’« Award de l’Héroïsme » à Washington DC pour avoir porté secours à trois alpinistes sur les hauts sommets du Népal. Il s’agit de la plus haute mission de sauvetage en hélicoptère jamais réalisée. C’est la troisième fois qu’une équipe de sauvetage d’Air Zermatt reçoit ce titre hautement honorifique.
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Jean-Philippe Tarot