Le 20 avril 2012, au sein du bâtiment historique qui a autrefois abrité la « Rolex II », s’est tenue une cérémonie organisée par la ville de Bienne en l’honneur d’Harry Borer.
« Qu’ai-je donc fait pour mériter tant de compliments et d’honneur ? Je me pose la question. Pour moi, je n’ai effectué que mon travail, je suis comme tout le monde ».
C’est avec ces mots empreints d’humilité qu’Harry Borer a pris la parole devant une assemblée d’une soixantaine de personnes triées sur le volet. A la tête de Rolex de 1967 à 2001, il a fait de l’entreprise ce qu’elle est aujourd’hui… Un fleuron horloger mondialement connu pour ses garde-temps de haute qualité.
Un peu d’histoire ! En 1878, l’horloger biennois Jean Aegler -arrière grand-père d’Harry Borer- fonde avec son épouse Marie l’entreprise privée « Jean Aegler ». Au début du 20ème siècle, il collabore avec Hans Wilsdorf, alors vendeur de montres installé à Londres.
En 1920, Hans Wilsdorf fonde à Genève « Montres Rolex SA ». Dès ce jour, la firme biennoise, rebaptisée entre temps « Aegler SA, Rolex Watch & Co », livre tous ses mouvements à Genève, qui s’occupe de l’habillage des modèles, du marketing et de la distribution.
Harry Borer naît en 1927 d’une famille dont le grand-père, le père et la mère travaillent pour Rolex... Dans les années 30, le père d’Harry Borer conçoit le premier mouvement automatique donnant naissance à la Rolex Perpetual. En 1944, cet ingénieur-concepteur reprendra la tête de l’entreprise.
Entre temps, Harry Borer entreprend des études à l’Université de Berne et devient Dr rer. Pol. De la Faculté de droit et des sciences économiques de Berne. Il complète sons cursus par des études d’administration et d’économie scientifique.
En 1967, suite au décès de son père, Harry Borer reprend la tête de Rolex. Son but est alors de faire de la manufacture une fabrique de mouvements entièrement intégrée, capable de créer elle-même tous les composants stratégiques du calibre de la montre.
Biennois de cœur, il investit également beaucoup d’argent dans des institutions d’utilité publique et des fondations. En 1984, suite au décès de sa fille atteinte de leucémie, il créée la Fondation Béatrice Borer, ainsi que le Fonds pour la recherche Vinetum. En 2001, il remet la direction opérationnelle de l’entreprise à sa fille Franziska et la présidence du conseil d’administration à son fils Daniel. En 2004 finalement, Rolex Bienne est reprise par Rolex Genève.
A ce jour, Rolex Bienne s’étend encore et inaugurera l’automne prochain un nouveau bâtiment situé dans les Champs-de-Boujean, là même où toutes les entités de la firme furent progressivement réunies dès 1984.
Consciente des grands mérites de ce citoyen si dévoué, la ville de Bienne avait décidé de lui octroyer la citoyenneté d’honneur. Humble et réservé, Harry Borer la refusa dans un premier temps pour accepter finalement cette distinction bien méritée…
Pour cet homme modeste, Rolex représentait toute sa vie. Au-delà des aspects industriels, il a toujours accordé beaucoup d’importance au bien-être de ses employés afin de leur offrir de bonnes conditions de travail. La ville de Bienne lui doit également beaucoup pour son investissement discret, mais néanmoins très généreux, dans les domaines médical, social et culturel.
« Qu’ai-je donc fait pour mériter tant de compliments et d’honneur ? Je me pose la question. Pour moi, je n’ai effectué que mon travail, je suis comme tout le monde ».
C’est avec ces mots empreints d’humilité qu’Harry Borer a pris la parole devant une assemblée d’une soixantaine de personnes triées sur le volet. A la tête de Rolex de 1967 à 2001, il a fait de l’entreprise ce qu’elle est aujourd’hui… Un fleuron horloger mondialement connu pour ses garde-temps de haute qualité.
Un peu d’histoire ! En 1878, l’horloger biennois Jean Aegler -arrière grand-père d’Harry Borer- fonde avec son épouse Marie l’entreprise privée « Jean Aegler ». Au début du 20ème siècle, il collabore avec Hans Wilsdorf, alors vendeur de montres installé à Londres.
En 1920, Hans Wilsdorf fonde à Genève « Montres Rolex SA ». Dès ce jour, la firme biennoise, rebaptisée entre temps « Aegler SA, Rolex Watch & Co », livre tous ses mouvements à Genève, qui s’occupe de l’habillage des modèles, du marketing et de la distribution.
Harry Borer naît en 1927 d’une famille dont le grand-père, le père et la mère travaillent pour Rolex... Dans les années 30, le père d’Harry Borer conçoit le premier mouvement automatique donnant naissance à la Rolex Perpetual. En 1944, cet ingénieur-concepteur reprendra la tête de l’entreprise.
Entre temps, Harry Borer entreprend des études à l’Université de Berne et devient Dr rer. Pol. De la Faculté de droit et des sciences économiques de Berne. Il complète sons cursus par des études d’administration et d’économie scientifique.
En 1967, suite au décès de son père, Harry Borer reprend la tête de Rolex. Son but est alors de faire de la manufacture une fabrique de mouvements entièrement intégrée, capable de créer elle-même tous les composants stratégiques du calibre de la montre.
Biennois de cœur, il investit également beaucoup d’argent dans des institutions d’utilité publique et des fondations. En 1984, suite au décès de sa fille atteinte de leucémie, il créée la Fondation Béatrice Borer, ainsi que le Fonds pour la recherche Vinetum. En 2001, il remet la direction opérationnelle de l’entreprise à sa fille Franziska et la présidence du conseil d’administration à son fils Daniel. En 2004 finalement, Rolex Bienne est reprise par Rolex Genève.
A ce jour, Rolex Bienne s’étend encore et inaugurera l’automne prochain un nouveau bâtiment situé dans les Champs-de-Boujean, là même où toutes les entités de la firme furent progressivement réunies dès 1984.
Consciente des grands mérites de ce citoyen si dévoué, la ville de Bienne avait décidé de lui octroyer la citoyenneté d’honneur. Humble et réservé, Harry Borer la refusa dans un premier temps pour accepter finalement cette distinction bien méritée…
Pour cet homme modeste, Rolex représentait toute sa vie. Au-delà des aspects industriels, il a toujours accordé beaucoup d’importance au bien-être de ses employés afin de leur offrir de bonnes conditions de travail. La ville de Bienne lui doit également beaucoup pour son investissement discret, mais néanmoins très généreux, dans les domaines médical, social et culturel.