Herbelin Cap Camarat automatique GMT : embarquement immédiat


Alors que le monde commence à rouvrir ses frontières et que les avions vont reprendre leurs vols transatlantiques et vers l’Asie à un rythme nettement plus soutenu, voici un garde-temps qui tombe à pic : en effet, la maison horlogère française Herbelin vient de dévoiler sa nouvelle Cap Camarat qui cette fois-ci, se fait GMT donc voyageuse avec son boitier de 42 mm (étanche à 100 mètres) et son bracelet acier intégré, le tout à moins de 1.500 euros. Editions limitée à 500 exemplaires.


Tout comme dans la mode, la musique et le cinéma, les années 70 ont été riches en créations horlogères avec le lancement sur le marché, de plusieurs garde-temps encore aujourd’hui iconiques, notamment avec les modèles créés à l’époque par Gerald Genta.
 
Depuis, ces montres n’ont pas pris une ride et la plupart existent encore en catalogue dans des versions à peine retouchées. Cette Cap Camarat de chez Michel Herbelin puise son inspiration dans cette même époque, dans cette « veine » seventies. Une époque qui séduit autant les Millenials pour son aspect vintage que les plus anciens pour son côté nostalgique.
 
Pour rappel, le cap Camarat qui donne son nom à cette collection, se situe dans le sud de la France, dans le Var, près de Saint-Tropez. Ce cap a déjà inspiré Jeanneau pour l’un de ses bateaux à moteur et depuis 2018, c’est donc Michel Herbelin qui choisit ce cap pour baptiser ses récentes créations horlogère avec déjà un chrono, une version pour dames et une version automatique.

En cette rentrée 2021, c’est une version GMT qui vient compléter la gamme. Une montre de voyageur, un garde-temps de globe-trotter. Le design reste bien évidemment fidèle à celui de la collection. Cette GMT est dotée, pour explorer les contrées lointaines, d’un boitier hexagonal en acier poli-brossé de 42 mm étanche à 100 mètres ; ce qui est important pour une montre destinée à partir à l’autre bout du monde.
 
Le look de cette pièce est adouci par la rondeur de la lunette qui contraste avec le boitier. Traitée à l’identique par sa finition (polie et brossée donc), elle se distingue par ses six vis décoratives venant structurer l’ensemble.
 
Le cadran bleu évoque quant à lui, l’univers marin et nautique de la marque. Frappé à l’horizontale, le fond bleu marine soleillé est associé à des index biseautés et des aiguilles HM rectangulaires facettées. Typiques des années 70, ils sont recouverts de matière luminescente pour une meilleure lecture de l’heure dans la pénombre ou dans l’obscurité d’un avion de nuit. La date s’affiche traditionnellement à 3h ; fonction indispensable pour une GMT afin de ne pas s’embrouiller dans les jours lorsqu’on traverse les fuseaux horaires.

La fonction GMT est ici matérialisée par une aiguille pointeur finalisée d’un triangle rouge et blanc luminescent. Combinée à l’aiguille des minutes, elle indique l’heure du second fuseau horaire sur l’échelle 24 heures parée d’un indicateur bicolore : jour (bleu azur) et nuit (argenté). On remarque, et c’est assez rare pour être souligné, que cette GMT est complétée d’une fonction « worldtimer » réglable manuellement.
 
Certes, ce n’est pas aussi prestigieux qu’une worldtimer mécanique mais pour ce niveau de prix, c’est très intéressant ! Placée à 2h30, la couronne vissée permet de faire pivoter le rehaut intérieur tournant, lequel précise les différentes villes de référence des 24 fuseaux horaires. Il suffit d’aligner notre fuseau horaire à midi pour définir la position des autres villes de référence en fonction du fuseau local, puis de se référer à l’échelle 24 heures pour connaître l’heure partout dans le monde à un instant T. L’ensemble étant protégé par un verre saphir.
 
Ce garde-temps d’un excellent rapport qualité-prix (une constante chez Michel Herbelin) embarque un calibre automatique SW330-2 (Sellita) qui bat au rythme de 28 800 alternances par heure, possède 25 rubis et dispose d’une réserve de marche de 56 heures. Ce dernier est visible à travers le fond transparent.
 
Faisant corps avec la boîte, le bracelet intégré quatre maillons à la finition brossée et polie en acier (très tendance) est également un classique des codes horlogers des seventies.

Montres-de-luxe.com | Publié le 11 Octobre 2021 | Lu 4892 fois

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