Hermès livre en cette rentrée 2015, une composition inédite de son fameux Pendentif Boule en explorant l’art de l’émail cloisonné. Un savoir-faire rare, rendu plus exigeant encore par la rondeur du dos de la montre où l’émailleur a créé un motif unique pour la prestigieuse maison parisienne…
Tout commence par une demi-sphère en or blanc, dont l’artisan délimite le point central du motif à l’aide d’un compas. De géométrique, le geste devient alors artistique, avec la mise en forme des cloisons en or blanc alors que traditionnellement c’est l’or jaune qui est utilisé en émail cloisonné.
Avec une patience infinie, l’artisan place avec dextérité les cloisons qui accueilleront les différentes nuances d’émail. En partant du centre, il courbe ensuite de fins rubans d’or qu’il modèle un par un à la main jusqu’à ce qu’ils épousent le galbe de la sphère… Il dessine d’abord les plus fins pétales, avant d’esquisser les rangs inférieurs qui, par leur disposition en fuite et en quinconce, animeront la surface d’un élégant mouvement.
Tout l’art de l’émailleur réside dans le parfait ajustage de chaque cloison et de la surface du dôme. Sans ces minutieux raccords, les émaux, devenus liquides au four, s’échapperaient de leurs alvéoles d’or. Place maintenant à la couleur. Du bout de son pinceau, l’artisan dépose l’émail broyé en fine poudre dans ces pétales cousus d’or blanc. Camaïeux de bleu et de rouge ou juxtaposition de tons arlequins, les différentes nuances révèleront leur éclat au terme de multiples cuissons à 800°.
Tout commence par une demi-sphère en or blanc, dont l’artisan délimite le point central du motif à l’aide d’un compas. De géométrique, le geste devient alors artistique, avec la mise en forme des cloisons en or blanc alors que traditionnellement c’est l’or jaune qui est utilisé en émail cloisonné.
Avec une patience infinie, l’artisan place avec dextérité les cloisons qui accueilleront les différentes nuances d’émail. En partant du centre, il courbe ensuite de fins rubans d’or qu’il modèle un par un à la main jusqu’à ce qu’ils épousent le galbe de la sphère… Il dessine d’abord les plus fins pétales, avant d’esquisser les rangs inférieurs qui, par leur disposition en fuite et en quinconce, animeront la surface d’un élégant mouvement.
Tout l’art de l’émailleur réside dans le parfait ajustage de chaque cloison et de la surface du dôme. Sans ces minutieux raccords, les émaux, devenus liquides au four, s’échapperaient de leurs alvéoles d’or. Place maintenant à la couleur. Du bout de son pinceau, l’artisan dépose l’émail broyé en fine poudre dans ces pétales cousus d’or blanc. Camaïeux de bleu et de rouge ou juxtaposition de tons arlequins, les différentes nuances révèleront leur éclat au terme de multiples cuissons à 800°.