Enseignant à l’Institut Français de la Mode (IFM) et à l’École Nationale des Arts Décoratifs (ENSAD), il a consacré sa vie à l’étude et à la transmission du savoir sur le vêtement et ses significations profondes.
L’une des contributions majeures de Farid Chenoune reste Des modes et des hommes (Flammarion, 1993), première grande histoire de la mode masculine en France.
Cet ouvrage, pionnier, retrace l’évolution de l’habillement masculin depuis la Révolution française, rompant avec l’idée répandue selon laquelle la mode masculine aurait pris forme uniquement à partir des années 1980 !
Avec une érudition remarquable, Chenoune a rassemblé une vaste collection de documents et de sources et, a préféré parler d’« élégance masculine » plutôt que de mode, lui permettant ainsi d’aborder aussi bien les dandys du XVIIIe siècle que les Teddies des années 1950.
En tant que chercheur, il fut également l’un des premiers en France à s’intéresser aux vêtements dans leur matérialité, en analysant leur construction, leur coût et leur histoire, bien au-delà de leur seul aspect stylistique et formel.
Agrégé de lettres modernes, Chenoune commença sa carrière comme professeur de français avant de s’orienter vers le journalisme. Il collabora avec de grands magazines de mode tels que Vogue, ainsi que Mixt(e), dont il fut rédacteur en chef et, Le Monde d’Hermès, le magazine de la marque Hermès.
Plus récemment, il était membre du comité de rédaction de Modes pratiques, revue d’histoire du vêtement et de la mode soutenue par l’École Duperré, l’Université de Lille et le laboratoire InVisu (CNRS-INHA).
Au fil des ans, Chenoune produisit de nombreux écrits. Parmi eux, Les dessous de la féminité, un siècle de lingerie (Assouline, 1998) et Christian Dior (Assouline, 2007). Il co-écrivit également le catalogue de l’exposition rétrospective Yves Saint Laurent au Petit Palais en 2010.
Sa contribution à la valorisation de l’histoire du vêtement est aussi celle d’expositions marquantes comme Le Cas du sac. Histoires d’une utopie portative (Le Passage, 2004).
Farid Chenoune a durablement marqué les institutions pour lesquelles il a enseigné, dont l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, aujourd’hui intégrée à l’IFM, ainsi que l’Université des Arts de Londres.
À l’IFM, il initia des projets innovants tels que la « Carte Blanche », un atelier de créativité destiné aux étudiants, organisé avec Florence Müller et Arlette Barré-Despond. En 2016, il organisa avec l’IFM la Fashion Pop-Up Conference, une rencontre inspirée des salons du XVIIIe siècle.
Dans cette atmosphère feutrée, auteurs, chercheurs et passionnés débattaient d’un ouvrage ou d’une idée autour de la mode.
À travers ses livres, ses cours et ses conférences, Farid Chenoune a offert un regard encyclopédique, savant et joyeux sur la mode.
Son héritage perdure dans ses écrits, ainsi que dans les esprits de ceux qu’il a formés et inspirés. Sa capacité à transcender le vêtement pour en faire un miroir des mutations culturelles et sociales continuera d’inspirer les chercheurs d’une histoire sociale des modes et des vêtements.
L’une des contributions majeures de Farid Chenoune reste Des modes et des hommes (Flammarion, 1993), première grande histoire de la mode masculine en France.
Cet ouvrage, pionnier, retrace l’évolution de l’habillement masculin depuis la Révolution française, rompant avec l’idée répandue selon laquelle la mode masculine aurait pris forme uniquement à partir des années 1980 !
Avec une érudition remarquable, Chenoune a rassemblé une vaste collection de documents et de sources et, a préféré parler d’« élégance masculine » plutôt que de mode, lui permettant ainsi d’aborder aussi bien les dandys du XVIIIe siècle que les Teddies des années 1950.
En tant que chercheur, il fut également l’un des premiers en France à s’intéresser aux vêtements dans leur matérialité, en analysant leur construction, leur coût et leur histoire, bien au-delà de leur seul aspect stylistique et formel.
Agrégé de lettres modernes, Chenoune commença sa carrière comme professeur de français avant de s’orienter vers le journalisme. Il collabora avec de grands magazines de mode tels que Vogue, ainsi que Mixt(e), dont il fut rédacteur en chef et, Le Monde d’Hermès, le magazine de la marque Hermès.
Plus récemment, il était membre du comité de rédaction de Modes pratiques, revue d’histoire du vêtement et de la mode soutenue par l’École Duperré, l’Université de Lille et le laboratoire InVisu (CNRS-INHA).
Au fil des ans, Chenoune produisit de nombreux écrits. Parmi eux, Les dessous de la féminité, un siècle de lingerie (Assouline, 1998) et Christian Dior (Assouline, 2007). Il co-écrivit également le catalogue de l’exposition rétrospective Yves Saint Laurent au Petit Palais en 2010.
Sa contribution à la valorisation de l’histoire du vêtement est aussi celle d’expositions marquantes comme Le Cas du sac. Histoires d’une utopie portative (Le Passage, 2004).
Farid Chenoune a durablement marqué les institutions pour lesquelles il a enseigné, dont l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, aujourd’hui intégrée à l’IFM, ainsi que l’Université des Arts de Londres.
À l’IFM, il initia des projets innovants tels que la « Carte Blanche », un atelier de créativité destiné aux étudiants, organisé avec Florence Müller et Arlette Barré-Despond. En 2016, il organisa avec l’IFM la Fashion Pop-Up Conference, une rencontre inspirée des salons du XVIIIe siècle.
Dans cette atmosphère feutrée, auteurs, chercheurs et passionnés débattaient d’un ouvrage ou d’une idée autour de la mode.
À travers ses livres, ses cours et ses conférences, Farid Chenoune a offert un regard encyclopédique, savant et joyeux sur la mode.
Son héritage perdure dans ses écrits, ainsi que dans les esprits de ceux qu’il a formés et inspirés. Sa capacité à transcender le vêtement pour en faire un miroir des mutations culturelles et sociales continuera d’inspirer les chercheurs d’une histoire sociale des modes et des vêtements.