Hysek IO Automatique Manufacture : montre de ville sobre et décalée


La marque horlogère Hysek revient cette année avec un nouveau modèle dans sa gamme IO. Il s’agit cette fois-ci d’une montre de ville disponible en deux tailles de boites, 41 et 43 mm, soit en titane, soit en or. Cette trois aiguilles, dotée d’un intéressant cadran et de belles aiguilles, embarque un calibre « maison » et automatique avec micro-rotor.


On connaissait les montres de chez Hysek avec des designs nettement plus futuristes ; et pas toujours de très bons goûts d’ailleurs… Depuis deux ans déjà, la marque revient à ses anciennes amours avec cette gamme « IO », plus classique, déjà présentée avec une fonction calendrier annuel et une autre avec réserve de marche.
 
Cette année, l’horloger propose une montre de ville disponible en deux tailles de boitiers embarquant un calibre manuf’ automatique avec micro-rotor. Avec cette nouveauté 2018, le moins qu’on puisse dire est qu’Hysek effectue un virage à 180° !
 
Comme beaucoup de marques de nos jours, Hysek cède aux sirènes du calibre « maison ». Une décision qui pèsera forcément sur le prix de ses montres… Cette IO Automatique Manufacture embarque donc le premier calibre de base de la manufacture Hysek. « Une apparente simplicité qui a requis plusieurs années de développement et servira de pilier aux prochaines collections de la maison, grâce à son ingéniosité mécanique » précise la marque dans son communiqué.

Cette première création manuf’ est plutôt réussie, même si la taille de sa boite est un peu imposante pour une montre de ville, même dans sa version de 41 mm ; le 43 mm, n’en parlons pas ! D’autant que le marché semble revenir à des garde-temps de plus petite taille…
 
Affichant en toute simplicité les heures et les minutes complétées d’une petite seconde à 6h, la pièce arbore les différents codes de la maison : de larges et belles aiguilles sagaies luminescentes, des index 1, 5, 7 et 11 uniquement affichés (original), des chiffres arabes très travaillés appliqués sur un cadran aux motifs particulièrement élaborés. L’ensemble est agréable et cohérent.
 
Ces motifs ont été inspirés du graphite. Sa molécule hexagonale, reliée en son centre par un axe à trois branches, forme une structure alvéolaire unique en horlogerie. « Le cadran de la IO Automatique Manufacture offre ainsi à la fois du relief et une profondeur dans laquelle la lumière vient se nicher de manière toujours différente » précise la marque.

Les cornes ont été usinées dans la masse et offrent plusieurs types de finitions (polie, satinée, sablée). Il en va de même pour le mouvement visible côté fond dont chacun des composants a été individuellement fini (polissage, angles adoucis, perlage, etc.). Enfin, Hysek a choisi de masquer l’entrecornes, déployant une « couvrance » qui n’est pas forcément une bonne idée, car cela alourdit le design de la boite disponible en titane ou or.
 
« Côté mouvement, c’est un calibre entièrement manufacture qui anime la IO Automatique Manufacture » assure la marque dans son communiqué qui précise qu’à « l’exception du spiral, de l’ancre et du ressort de barillet, le mouvement est 100% manufacture. Fort de 145 composants, il a été optimisé en production et finition afin de pouvoir proposer la pièce finie dès 10.000 CHF ». Il devient ainsi le calibre « de base » de la marque, appelé à évoluer dans le futur avec l’ajout de complications.
 
Son remontage est assuré par un micro-rotor et non par une masse oscillante. Réalisé en métal lourd (souvent en tungstène), il assure une réserve de marche de 62 heures tout en occupant un espace très retreint au sein du mouvement.
 
Ce dernier peut donc gagner en finesse et bénéficier d’un large barillet qui autorise une telle autonomie. De surcroît, le micro-rotor permettra d’allouer de l’espace disponible au sein de ce mouvement pour y ajouter des complications modulaires ou intégrées. Cette montre se porte sur un bracelet en alligator pourvus de pompes de type « flash » permettant leur changement rapide et sans outil.


Montres-de-luxe.com | Publié le 14 Aout 2018 | Lu 2872 fois

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