Les chronographes Da Vinci symbolisent le savoir-faire de la manufacture de Schaffhouse, sur laquelle a déjà soufflé dans le passé l'esprit de Leonard de Vinci, génie universel de la Renaissance. La nouvelle forme tonneau du boîtier, très travaillée, ouvre un nouveau chapitre de l'histoire de la Da Vinci.
Ce changement s'accompagne d'une innovation, qui s'inscrit parfaitement dans l'esprit du grand Leonard. La Da Vinci Chronographe, avec le nouveau calibre de chronographe spécialement développé par IWC, apporte des nouveautés de construction, uniques au monde. Il se distingue notamment des chronographes à arrêts et à temps intermédiaires classiques, car on peut lire les heures et les minutes d'arrêt de ce modèle comme une deuxième indication de l'heure sur le cadran interne. Cette nouvelle création augmente ainsi considérablement l'utilité pratique du chronographe.
IWC doit ce trait de génie à son maître horloger Kurt Klaus, qui se voit aujourd'hui honoré par une édition de la Da Vinci Calendrier Perpétuel « Special Edition Kurt Klaus ». Pour ceux qui préfèrent les petits formats, la Da Vinci Automatic est l'alternative idéale. Cette montre élégante à trois aiguilles est un véritable bijou, dont la grande date souligne la plus importante de toutes les indications utiles.
Ce changement s'accompagne d'une innovation, qui s'inscrit parfaitement dans l'esprit du grand Leonard. La Da Vinci Chronographe, avec le nouveau calibre de chronographe spécialement développé par IWC, apporte des nouveautés de construction, uniques au monde. Il se distingue notamment des chronographes à arrêts et à temps intermédiaires classiques, car on peut lire les heures et les minutes d'arrêt de ce modèle comme une deuxième indication de l'heure sur le cadran interne. Cette nouvelle création augmente ainsi considérablement l'utilité pratique du chronographe.
IWC doit ce trait de génie à son maître horloger Kurt Klaus, qui se voit aujourd'hui honoré par une édition de la Da Vinci Calendrier Perpétuel « Special Edition Kurt Klaus ». Pour ceux qui préfèrent les petits formats, la Da Vinci Automatic est l'alternative idéale. Cette montre élégante à trois aiguilles est un véritable bijou, dont la grande date souligne la plus importante de toutes les indications utiles.
Voici venu le temps d’une nouvelle ingénierie
Avec la Da Vinci Chronographe, IWC écrit une nouvelle page marquante de l'histoire du progrès horloger.
Le résultat de plusieurs années de recherches et de tests se résume à l'abréviation Cal. 89360. Il s’agit du « moteur » qui actionne la Da Vinci Chronographe et qui pose en même temps de nouveaux standards dans le domaine de l'ingénierie horlogère.
Le chronographe de calibre 89360, avec 68 heures de réserve de marche, tire son énergie du nouveau remontage automatique à doubles cliquets d'IWC, qui transmet l'énergie à la roue à cliquets par le biais de quatre cliquets.
Une évolution du chef d'oeuvre d'Albert Pellaton qui ne comptait que deux cliquets, et qui augmente l'efficience du remontage de 30%. Cette nouvelle construction a été développée sur la base du standard de construction industrielle le plus élevé qui soit, le Design for Six Sigma DFSS, qu'IWC applique depuis quelque temps déjà. Le mécanisme décentralisé du chronographe constitue une autre nouveauté.
L'enclenchement du mouvement du chronographe par rouage à connexion classique, avec fonction Flyback, permet d'indiquer pour la première fois les temps additionnels en heure et minutes, sous la forme analogique bien connue de l'affichage du temps avec deux aiguilles.
Une fonction utile pour le chronométrage, mais le chronographe peut également fonctionner sans perte d'amplitude en même temps que le mouvement de la montre – par exemple pour afficher une seconde zone de temps. La Da Vinci Chronographe est disponible dans une édition limitée à 500 exemplaires avec boîtier en platine mais aussi dans les variantes or blanc, or rose et acier surfin.
Le résultat de plusieurs années de recherches et de tests se résume à l'abréviation Cal. 89360. Il s’agit du « moteur » qui actionne la Da Vinci Chronographe et qui pose en même temps de nouveaux standards dans le domaine de l'ingénierie horlogère.
Le chronographe de calibre 89360, avec 68 heures de réserve de marche, tire son énergie du nouveau remontage automatique à doubles cliquets d'IWC, qui transmet l'énergie à la roue à cliquets par le biais de quatre cliquets.
Une évolution du chef d'oeuvre d'Albert Pellaton qui ne comptait que deux cliquets, et qui augmente l'efficience du remontage de 30%. Cette nouvelle construction a été développée sur la base du standard de construction industrielle le plus élevé qui soit, le Design for Six Sigma DFSS, qu'IWC applique depuis quelque temps déjà. Le mécanisme décentralisé du chronographe constitue une autre nouveauté.
L'enclenchement du mouvement du chronographe par rouage à connexion classique, avec fonction Flyback, permet d'indiquer pour la première fois les temps additionnels en heure et minutes, sous la forme analogique bien connue de l'affichage du temps avec deux aiguilles.
Une fonction utile pour le chronométrage, mais le chronographe peut également fonctionner sans perte d'amplitude en même temps que le mouvement de la montre – par exemple pour afficher une seconde zone de temps. La Da Vinci Chronographe est disponible dans une édition limitée à 500 exemplaires avec boîtier en platine mais aussi dans les variantes or blanc, or rose et acier surfin.
Hommage à Kurt Klaus
Avec l'invention révolutionnaire et sans précédent du calendrier perpétuel autonome, le maître horloger d'IWC Kurt Klaus donnait naissance à la Da Vinci et ouvrait une nouvelle dimension dans la mesure du temps avec cette séduisante complication.
Nous rendons aujourd'hui hommage à ce trait de génie avec une édition limitée à 60 exemplaires du Calendrier Perpétuel Da Vinci « Special Edition Kurt Klaus ».
La vie intérieure mécanique est la même que dans l'ancienne Da Vinci : calendrier perpétuel avec affichage complet de l'année, phases lunaires perpétuelles, chronographe et mouvement automatique.
Cette combinaison mécanique éprouvée, constituée d'environ 400 pièces parfaitement harmonisées, trouve également place dans le boîtier tonneau de la nouvelle génération.
La petite signature « K. Klaus » en face de l'affichage de l'année rend hommage à l'horloger d'exception qui a oeuvré pendant 50 ans au service d'IWC, et donc au service de la montre mécanique.
Son portrait orne en relief le fond de la montre. Le Calendrier Perpétuel Da Vinci « Special Edition Kurt Klaus » est limitée à 600 rares exemplaires : 50 montres avec boîtier en platine, 50 avec boîtier en or blanc et 500 avec boîtier en or rose.
Nous rendons aujourd'hui hommage à ce trait de génie avec une édition limitée à 60 exemplaires du Calendrier Perpétuel Da Vinci « Special Edition Kurt Klaus ».
La vie intérieure mécanique est la même que dans l'ancienne Da Vinci : calendrier perpétuel avec affichage complet de l'année, phases lunaires perpétuelles, chronographe et mouvement automatique.
Cette combinaison mécanique éprouvée, constituée d'environ 400 pièces parfaitement harmonisées, trouve également place dans le boîtier tonneau de la nouvelle génération.
La petite signature « K. Klaus » en face de l'affichage de l'année rend hommage à l'horloger d'exception qui a oeuvré pendant 50 ans au service d'IWC, et donc au service de la montre mécanique.
Son portrait orne en relief le fond de la montre. Le Calendrier Perpétuel Da Vinci « Special Edition Kurt Klaus » est limitée à 600 rares exemplaires : 50 montres avec boîtier en platine, 50 avec boîtier en or blanc et 500 avec boîtier en or rose.
Jamais deux sans trois
Avec la Da Vinci Automatic, équipée d'un mouvement automatique et d'une grande date sur base à double disque, la Da Vinci donne une nouvelle signature de style au poignet, avec un boîtier tonneau de 36.5 mm. La dernière Da Vinci ne donne pas seulement un nouvel avenir à de nouvelles formes, mais également à des idées horlogères surprenantes. Les Da Vinci Automatic en or blanc, or rose et en acier surfin incarnent la tradition, la perfection et l'innovation, caractéristiques du grand nom qu'elles portent.
Une nouvelle forme marquante pour le boîtier
La forme surprenante du boîtier de la nouvelle Da Vinci est inspirée des arts interdisciplinaires de Leonard de Vinci, qui privilégiait en tant qu'architecte, constructeur et inventeur les formes nouvelles et différentes.
La Da Vinci aspire à une place privilégiée au sein de la collection IWC. Ses formes marquantes, notamment l'alternance des courbes négatives et positives, symbolisent la force et le mouvement en avant. Les cadrans de la nouvelle Da Vinci, dont les coloris classiques vont de l'argenté à l'ardoise, en passant par le noir, ont bénéficié, comme les boîtiers, d'un design extrêmement soigné.
La Da Vinci aspire à une place privilégiée au sein de la collection IWC. Ses formes marquantes, notamment l'alternance des courbes négatives et positives, symbolisent la force et le mouvement en avant. Les cadrans de la nouvelle Da Vinci, dont les coloris classiques vont de l'argenté à l'ardoise, en passant par le noir, ont bénéficié, comme les boîtiers, d'un design extrêmement soigné.
IWC et Leonard de Vinci réunis
La passion d'IWC pour la physique complexe des rouages, des leviers et des pignons a des racines qui remontent jusqu'à Leonard de Vinci. Le talentueux observateur, peintre, inventeur et constructeur, témoin du passage du Moyen-âge à la modernité, était en effet littéralement épris des premières montres à engrenages et des astrolabes. Et comme toujours quand il s'intéressait sérieusement à un objet de recherche, son génial entendement lui permettait de l'améliorer considérablement.
Un des aspects moins connus de sa personnalité est celle de l'horloger ambitieux, qui a dessiné d'innombrables esquisses pour des mouvements de montres de plus en plus précis, mais également pour des mouvements avec des complications comme des sonneries. Sa vision d'une machine parfaite pour la mesure précise du temps – sur des périodes très courtes et des périodes improbables – est devenue réalité en 1985 à Schaffhouse, avec la Da Vinci Chronographe à calendrier. Une montre qui peut même faire de l'ombre à la technologie moderne des puces électroniques.
Le calendrier de Kurt Klaus présente sur son plus long chemin de pignon – entre la roue d'échappement et le mouvement unique du poussoir des siècles avec les deux chiffres des années dans 100 ans – le rapport de réduction absolument incroyable de 6 315 840 000 à 1. Jamais encore une montre-bracelet n'avait pareillement été mise en scène.
Kurt Klaus avait déclaré à l'époque au sujet de la plus célèbre des montres « compliquée » : « Ce qui est vraiment génial est simple à utiliser ». Et c'était effectivement ce qui faisait le secret de son succès.
Un des aspects moins connus de sa personnalité est celle de l'horloger ambitieux, qui a dessiné d'innombrables esquisses pour des mouvements de montres de plus en plus précis, mais également pour des mouvements avec des complications comme des sonneries. Sa vision d'une machine parfaite pour la mesure précise du temps – sur des périodes très courtes et des périodes improbables – est devenue réalité en 1985 à Schaffhouse, avec la Da Vinci Chronographe à calendrier. Une montre qui peut même faire de l'ombre à la technologie moderne des puces électroniques.
Le calendrier de Kurt Klaus présente sur son plus long chemin de pignon – entre la roue d'échappement et le mouvement unique du poussoir des siècles avec les deux chiffres des années dans 100 ans – le rapport de réduction absolument incroyable de 6 315 840 000 à 1. Jamais encore une montre-bracelet n'avait pareillement été mise en scène.
Kurt Klaus avait déclaré à l'époque au sujet de la plus célèbre des montres « compliquée » : « Ce qui est vraiment génial est simple à utiliser ». Et c'était effectivement ce qui faisait le secret de son succès.
La nouvelle esthétique
Elle se démarque volontairement de l'ancien langage formel parce que le principe Da Vinci ne se laisse pas réduire à une architecture de boîtier plus ou moins ronde ou plus ou moins carrée. Il s'agit d'une autre manière d'aborder les difficultés, d'une philosophie de travail.
Comme Hano Burtscher l'avait déjà fait avec son boîtier rond en 1985, le designer d'IWC Guy Bove cherchait à traduire le canon des proportions et la conception de l'architecture de Leonard de Vinci à l'échelle d'une « toute petite maison ». Il en a résulté une construction solide, généreuse et d'une beauté durable. La montre est disponible avec des boîtiers en or blanc, or rose et acier surfin, ainsi qu'en platine dans une série limitée à 500 pièces.
Le boîtier héberge le coeur mécanique du nouveau calibre de chronographe de manufacture 89360 nouvellement créé par IWC et réalisé par Kilian Eisenegger et son équipe de constructeurs. Et c'est là que le projet Da Vinci devient passionnant. Un mouvement automatique rond, avec 68 heures de réserve de marche, un nouveau système de remontage à doubles cliquets, le mécanisme décentralisé du chronographe avec enclenchement par rouage de connexion, est une construction totalement nouvelle. Elle a été réalisée sur la base du standard de construction industriel Design for Six Sigma DFSS, que nous appliquons depuis un certain temps déjà chez IWC.
Un « Robust Design » a été créé, avec lequel toutes les fonctions et les composantes ont pu être testées et sans cesse optimisées en vue d'exclure toute erreur au cours d'une procédure étroite entre la construction et les finitions. Le génial système de remontage Albert Pellaton, déjà été perfectionné pour le cal. 80111 de l'Ingenieur, a été repris ici.
Un élément central porte le rotor et absorbe les chocs en provenance de toutes les directions. Le remontage à cliquets a subi une modification complète : deux doubles cliquets à remontage, soit quatre au total et non plus deux comme avant, transmettent l'énergie du mouvement du rotor par les mouvements de traction et de répulsion qui s'exercent sur la roue à cliquets.
La nouvelle position des cliquets permet d'éviter tout angle mort lors du remontage. Ils ne sont plus les uns derrière les autres mais se font face par paires sur la roue à cliquets, ce qui a permis d'augmenter l'efficacité de 30%. Ils ne sont plus guidés, comme jusqu'alors,
par un disque à cames (coeur), mais par un axe à cames, comme dans un moteur de voiture.
Le système de prévention des retours, avec un spiral Nivarox spécialement et exclusivement développé pour IWC, offre des caractéristiques d'oscillations nettement supérieures pour une consommation d'énergie moindre et atteint – selon le critère de mesure déterminant – un « facteur de qualité » de plus de 400. Ce qui se situe largement au-dessus de la plupart des mouvements d'horlogerie les plus précieux et les plus cotés.
Comme Hano Burtscher l'avait déjà fait avec son boîtier rond en 1985, le designer d'IWC Guy Bove cherchait à traduire le canon des proportions et la conception de l'architecture de Leonard de Vinci à l'échelle d'une « toute petite maison ». Il en a résulté une construction solide, généreuse et d'une beauté durable. La montre est disponible avec des boîtiers en or blanc, or rose et acier surfin, ainsi qu'en platine dans une série limitée à 500 pièces.
Le boîtier héberge le coeur mécanique du nouveau calibre de chronographe de manufacture 89360 nouvellement créé par IWC et réalisé par Kilian Eisenegger et son équipe de constructeurs. Et c'est là que le projet Da Vinci devient passionnant. Un mouvement automatique rond, avec 68 heures de réserve de marche, un nouveau système de remontage à doubles cliquets, le mécanisme décentralisé du chronographe avec enclenchement par rouage de connexion, est une construction totalement nouvelle. Elle a été réalisée sur la base du standard de construction industriel Design for Six Sigma DFSS, que nous appliquons depuis un certain temps déjà chez IWC.
Un « Robust Design » a été créé, avec lequel toutes les fonctions et les composantes ont pu être testées et sans cesse optimisées en vue d'exclure toute erreur au cours d'une procédure étroite entre la construction et les finitions. Le génial système de remontage Albert Pellaton, déjà été perfectionné pour le cal. 80111 de l'Ingenieur, a été repris ici.
Un élément central porte le rotor et absorbe les chocs en provenance de toutes les directions. Le remontage à cliquets a subi une modification complète : deux doubles cliquets à remontage, soit quatre au total et non plus deux comme avant, transmettent l'énergie du mouvement du rotor par les mouvements de traction et de répulsion qui s'exercent sur la roue à cliquets.
La nouvelle position des cliquets permet d'éviter tout angle mort lors du remontage. Ils ne sont plus les uns derrière les autres mais se font face par paires sur la roue à cliquets, ce qui a permis d'augmenter l'efficacité de 30%. Ils ne sont plus guidés, comme jusqu'alors,
par un disque à cames (coeur), mais par un axe à cames, comme dans un moteur de voiture.
Le système de prévention des retours, avec un spiral Nivarox spécialement et exclusivement développé pour IWC, offre des caractéristiques d'oscillations nettement supérieures pour une consommation d'énergie moindre et atteint – selon le critère de mesure déterminant – un « facteur de qualité » de plus de 400. Ce qui se situe largement au-dessus de la plupart des mouvements d'horlogerie les plus précieux et les plus cotés.
Le réglage fin se fait par les vis de réglage fin sur la serge de balancier. L'enclenchement du mouvement du chronographe par rouage à connexion classique, avec fonction Flyback, permet d'indiquer pour la première fois les temps additionnels en heures et minutes, sous la forme analogique bien connue de l'affichage du temps avec deux aiguilles. Il peut fonctionner en continu en même temps que le mouvement de la montre sans pertes d'amplitude – par exemple pour indiquer une seconde zone de temps non arrondie. Ce que les montres équipées de fonctions de ce type ne peuvent pas faire. Quarante pierres sont intégrées au mouvement de la montre, qui fait partie des plus modernes et des plus efficients qui soient à l'heure actuelle.
Dans l'esprit de Leonard de Vinci
La nouvelle Da Vinci se présente avec un nouveau et surprenant boîtier. La forme tonneau inhabituelle réunit ici les différentes disciplines chères au génie : architecture, construction de machines comme l'explique Guy Bove, l'auteur du projet.
Quel langage formel peut-il rendre justice à une montre qui porte le nom « Da Vinci » ? La première Da Vinci de 1969/70, avec le mouvement à quartz carré « Beta 21 », une nouveauté particulièrement renversante, s'est offert un boîtier en or hexagonal finement arrondi.
La Da Vinci de 1985 avec son calendrier perpétuel autonome a fait date dans l'histoire de la mécanique horlogère, intégrant même dans son apparence extérieure d'authentiques éléments issus du travail de Leonardo. Le boîtier a en effet directement été inspiré, jusque dans la forme des pressoirs arrondis, par l'un des dessins que Leonardo a réalisé pour la construction d'une fortification à Piombino.
La nouvelle Da Vinci se présente désormais avec un boîtier tonneau totalement différent et très élégant, qui ne rappelle son prédécesseur que par la mise en valeur particulière des maillons de fixation des bracelets. Que s'est-il passé et que reste-t-il de Da Vinci ?
Quel langage formel peut-il rendre justice à une montre qui porte le nom « Da Vinci » ? La première Da Vinci de 1969/70, avec le mouvement à quartz carré « Beta 21 », une nouveauté particulièrement renversante, s'est offert un boîtier en or hexagonal finement arrondi.
La Da Vinci de 1985 avec son calendrier perpétuel autonome a fait date dans l'histoire de la mécanique horlogère, intégrant même dans son apparence extérieure d'authentiques éléments issus du travail de Leonardo. Le boîtier a en effet directement été inspiré, jusque dans la forme des pressoirs arrondis, par l'un des dessins que Leonardo a réalisé pour la construction d'une fortification à Piombino.
La nouvelle Da Vinci se présente désormais avec un boîtier tonneau totalement différent et très élégant, qui ne rappelle son prédécesseur que par la mise en valeur particulière des maillons de fixation des bracelets. Que s'est-il passé et que reste-t-il de Da Vinci ?
Première réponse, fondamentale : la Da Vinci d'IWC ne se définit pas par une forme de boîtier particulière, même si elle est devenue très célèbre, mais d'après la manière très particulière qu'avait Leonardo de penser et d'agir, toujours dans une perspective innovante et pleine de fantaisie, tant du point de vue de l'horloger que du créateur.
La surprenante forme extérieure de la nouvelle Da Vinci est une première. Elle va prendre une place souveraine au sein de la collection IWC, annonciatrice d'une majorité de montres rondes. Ses formes marquantes, en premier lieu le jeu d'alternances entre les courbes positives et négatives, symbolisent la force et la modernité. Et ce n'est pas par hasard si son profil, avec ses arêtes et l'alternance des surfaces brossées et polies, nous rappelle l'Ingenieur, car ce sont les mêmes ingénieurs qui ont créé la nouvelle Da Vinci, à savoir Guy Bove, à la tête de l'équipe créative IWC, et Matthias Kummer.
Bove n'a mis en valeur le tonneau, la célèbre forme de contenant, qu'aux endroits les plus larges du boîtier et en a « rajeuni » les flancs vers le haut et le bas, comme on peut le voir en regardant le profil de la montre. Ces détails de construction raffinés sont de l'architecture à petite échelle. Non seulement de la place a pu être gagnée pour l'intégration des touches du chronographe sur le côté droit du boîtier, mais une forme passionnante et complètement nouvelle a été créée, qui se prolonge dans les maillons de fixation massifs du bracelet. Le cadran conserve en même temps sa forme classique de monture avec le verre bombé latéralement. Largeur et longueur sont restées à peu près identiques, garantissant une architecture de cadran harmonieuse et des indications « sans distorsions ».
La forme massive et fastueuse du verre, qui se pose sur le boîtier garantit en outre une fixation sûre. En effet, le verre saphir antireflet sur les deux faces n'est pas collé mais enchâssé avec un joint d'étanchéité. Les puissants maillons de fixation du bracelet dépassent légèrement du dessous du boîtier, améliorant l'ergonomie et le confort au poignet. Un fond vissé en verre permet désormais d'apercevoir le nouveau mouvement du chronographe.
Pour la nouvelle Da Vinci, Guy Bove et Matthias Kummer se sont donnés pour objectif de réunir en une seule forme les nombreux talents de Leonardo, à savoir ceux du constructeur, de l'ingénieur, de l'architecte, de l'artiste – il suffit de penser à la création du cadran.
Cette rétrospective va si loin que même la forme particulière des aiguilles est inspirée de celle de la tige de la plume de Leonardo. Un élément qui ressurgit une fois encore avec des traits d'indication partiellement biseautés. Ces nombreuses réflexions visant à fondre l'esprit, le style et le savoir-faire de Leonardo dans un design horloger moderne ont débouché sur le plus fastueux boîtier de montre jamais construit par IWC.
Développer des formes qui polarisent, que l'utilisateur doit apprivoiser et qui réservent ensuite de perpétuelles surprises fait partie de l'éthique de travail de Guy Bove. C'est aussi le secret d'un design durable.
Une telle montre, dont on ne saurait dire si elle est à la mode ou non, mais dont on peut affirmer sans crainte qu'elle est indépendante et innovante, n'aurait pas pu accueillir d'autre cadran qu'un cadran très classique. Sa minuterie, subdivisée en quarts de secondes, et la nouvelle indication au centre des temps additionnels dans la partie supérieure du cadran répondent à la fonction prépondérante du chronographe. Classicisme et discrétion également pour les couleurs des cadrans – de l'argent au noir, en passant par l'ardoise. Fonction, technique et forme génèrent un nouvel ensemble et ancrent dans le futur la tradition d'une grande ligne de montres IWC.
La surprenante forme extérieure de la nouvelle Da Vinci est une première. Elle va prendre une place souveraine au sein de la collection IWC, annonciatrice d'une majorité de montres rondes. Ses formes marquantes, en premier lieu le jeu d'alternances entre les courbes positives et négatives, symbolisent la force et la modernité. Et ce n'est pas par hasard si son profil, avec ses arêtes et l'alternance des surfaces brossées et polies, nous rappelle l'Ingenieur, car ce sont les mêmes ingénieurs qui ont créé la nouvelle Da Vinci, à savoir Guy Bove, à la tête de l'équipe créative IWC, et Matthias Kummer.
Bove n'a mis en valeur le tonneau, la célèbre forme de contenant, qu'aux endroits les plus larges du boîtier et en a « rajeuni » les flancs vers le haut et le bas, comme on peut le voir en regardant le profil de la montre. Ces détails de construction raffinés sont de l'architecture à petite échelle. Non seulement de la place a pu être gagnée pour l'intégration des touches du chronographe sur le côté droit du boîtier, mais une forme passionnante et complètement nouvelle a été créée, qui se prolonge dans les maillons de fixation massifs du bracelet. Le cadran conserve en même temps sa forme classique de monture avec le verre bombé latéralement. Largeur et longueur sont restées à peu près identiques, garantissant une architecture de cadran harmonieuse et des indications « sans distorsions ».
La forme massive et fastueuse du verre, qui se pose sur le boîtier garantit en outre une fixation sûre. En effet, le verre saphir antireflet sur les deux faces n'est pas collé mais enchâssé avec un joint d'étanchéité. Les puissants maillons de fixation du bracelet dépassent légèrement du dessous du boîtier, améliorant l'ergonomie et le confort au poignet. Un fond vissé en verre permet désormais d'apercevoir le nouveau mouvement du chronographe.
Pour la nouvelle Da Vinci, Guy Bove et Matthias Kummer se sont donnés pour objectif de réunir en une seule forme les nombreux talents de Leonardo, à savoir ceux du constructeur, de l'ingénieur, de l'architecte, de l'artiste – il suffit de penser à la création du cadran.
Cette rétrospective va si loin que même la forme particulière des aiguilles est inspirée de celle de la tige de la plume de Leonardo. Un élément qui ressurgit une fois encore avec des traits d'indication partiellement biseautés. Ces nombreuses réflexions visant à fondre l'esprit, le style et le savoir-faire de Leonardo dans un design horloger moderne ont débouché sur le plus fastueux boîtier de montre jamais construit par IWC.
Développer des formes qui polarisent, que l'utilisateur doit apprivoiser et qui réservent ensuite de perpétuelles surprises fait partie de l'éthique de travail de Guy Bove. C'est aussi le secret d'un design durable.
Une telle montre, dont on ne saurait dire si elle est à la mode ou non, mais dont on peut affirmer sans crainte qu'elle est indépendante et innovante, n'aurait pas pu accueillir d'autre cadran qu'un cadran très classique. Sa minuterie, subdivisée en quarts de secondes, et la nouvelle indication au centre des temps additionnels dans la partie supérieure du cadran répondent à la fonction prépondérante du chronographe. Classicisme et discrétion également pour les couleurs des cadrans – de l'argent au noir, en passant par l'ardoise. Fonction, technique et forme génèrent un nouvel ensemble et ancrent dans le futur la tradition d'une grande ligne de montres IWC.
Leonard de Vinci et la quête de l'heure exacte
L'aura de Leonard de Vinci en tant que peintre, sculpteur, architecte était telle que son travail sur la précision des montres est souvent passé inaperçu. Mais il a bel et bien été également un vrai génie dans la construction de mouvements de montres.
Toute sa vie, Leonard de Vinci s'est préoccupé de la question du temps. Ce qui l'intéressait, ce n'était pas le concept philosophique du temps tel que l'envisageait Aristote, mais plutôt la mécanique des appareils à mesurer le temps. Leonard de Vinci vivait à l'époque de la fabrication des premières montres mécaniques, qui étaient sur le point de résoudre le système chaotique des heures plus ou moins longues en été et en hiver.
L'émancipation de l'humanité par rapport au temps naturel et à son rythme grossier jour/nuit et l'introduction d'une nouvelle répartition du temps se reflètent dans les premières montres mécaniques de l'époque. Même si elles n'avaient au début qu'une seule aiguille pour les heures, leurs rouages mettaient en branle le progrès. Sans grande précision au début. Si Leonard de Vinci n'a pas inventé la montre mécanique, on lui doit tout de même un nombre considérable de découvertes en matière de technique de mesure du temps : horloges solaires, horloges à eau, sabliers plus ou moins performants contenant du sable de marbre, d'étain ou de plomb. Il les connaissait toutes et il a toujours utilisé le sablier comme symbole pour désigner le côté éphémère des choses.
Mais ce qui le fascinait vraiment, c'était les astrolabes et les premières montres mécaniques de l'époque, qui divisaient le jour en douze ou vingt-quatre heures égales. A Pavie, il étudia le célèbre « Astrario » de l'astronome Giovanni de Dondi, au château Visconti du duc Ludovico il Moro. Une merveille de mécanique à laquelle Dondi a consacré 16 années de sa vie. Cet appareil indiquait grossièrement le temps moyen et sidéral, retraçait les orbites du soleil, de la lune et des cinq planètes connues à l'époque, et il contenait même un calendrier indiquant les jours fériés fixes et mobiles.
Leonard de Vinci connaissait également jusque dans ses moindres détails la première horloge publique à rouages, qui avait été installée en 1309 dans le clocher de l'église St Eustorgio à Milan et dont Dante avait chanté les louanges dans sa « Divine comédie ». Parmi les nombreuses esquisses de mouvements de montres de Leonardo – il ne dessinait jamais de boîtier parce que cela lui semblait superflu –, on retrouve souvent la fameuse montre lunaire de l'abbaye cistercienne de Chiaravalle, près de Milan.
Mais tous ces mécanismes présentaient deux défauts graves à ses yeux : ils n'étaient pas assez précis et leur impulsion à poids prenait trop de place. En tant que constructeur né, il a voué toute son attention au « moteur », à la transmission de l'énergie et aux sonneries pour l'indication acoustique des heures. Toutes ses découvertes fondamentales dans le domaine des mouvements à spiral, des roues dentées coniques, des couplages mécaniques, des transmissions complexes par vis et, en premier lieu, ses recherches au niveau de l'économie de place de l'entraînement à ressorts et de nouveaux mécanismes d'échappements constituent aujourd'hui encore des éléments de nombreuses machines, même les plus petites, à savoir les montres.
L'un des derniers secrets dans le domaine a d'ailleurs été levé il y a une bonne dizaine d'années. Le chercheur scientifique Alessandro Vezzosi, expert de Leonardo, a fait une découverte surprenante. Ce qui passait jusqu'alors pour l'esquisse du moteur d'un appareil volant s'est révélé être en fait un mouvement de montre avec impulsion à ressort, qui fonctionnait parfaitement selon le principe d'un arc à deux bras tendu pardessus le mouvement. A l'occasion d'une exposition IWC, un modèle conçu selon le dessin de Leonardo fut même construit et mis en marche.
Leonard de Vinci voulait sans cesse réduire la place des volumineux systèmes d'impulsion à poids des montres de l'époque et remplacer les poids par des ressorts. Il avait d'ailleurs parfaitement identifié le problème des ressorts mécaniques, dont la force diminue fortement en bout de course, un phénomène qu'il a compensé par le principe de la chaîne et de la vis sans fin, que l'on retrouvera plus tard dans la construction des montres.
Son analyse est précise et clairvoyante : « Si le ressort a la même dimension, on diminue de plus en plus sa force quand il se déroule. On peut donc dire que cette force est de nature pyramidale, car elle est élevée au début et tend vers le néant. Il faut donc compenser cette force pyramidale ou lui opposer une autre force pyramidale, avec une réduction de résistance inverse. » Dans la pratique, cela signifie que la diminution constante de la force des ressorts doit être transmise proportionnellement à sa réduction par le biais d'une chaîne ou d'une corde à un tourbillon conique dont l'une des extrémités est plus petite – et donc un levier plus petit.
Leonardo a signé des mouvements de montres de ce type. Un mécanisme génial, qui maintient la force du ressort constante dans la durée. Il a également inventé le cliquet de retenue, qui bloque la roue de remontage et en empêche les retours. Bon nombre de ses inventions dans le domaine des mécanismes d'échappement sont des précurseurs directs des organes de régulation des montres mécaniques de précision actuelles, parmi lesquelles on trouve aussi des dispositifs de contrôle de ce que l'on appelle la perte résiduelle de vitesse des poids de remontage via des vis hélicoïdales ou des balanciers avec des poids réglables.
Toute sa vie, Leonard de Vinci s'est préoccupé de la question du temps. Ce qui l'intéressait, ce n'était pas le concept philosophique du temps tel que l'envisageait Aristote, mais plutôt la mécanique des appareils à mesurer le temps. Leonard de Vinci vivait à l'époque de la fabrication des premières montres mécaniques, qui étaient sur le point de résoudre le système chaotique des heures plus ou moins longues en été et en hiver.
L'émancipation de l'humanité par rapport au temps naturel et à son rythme grossier jour/nuit et l'introduction d'une nouvelle répartition du temps se reflètent dans les premières montres mécaniques de l'époque. Même si elles n'avaient au début qu'une seule aiguille pour les heures, leurs rouages mettaient en branle le progrès. Sans grande précision au début. Si Leonard de Vinci n'a pas inventé la montre mécanique, on lui doit tout de même un nombre considérable de découvertes en matière de technique de mesure du temps : horloges solaires, horloges à eau, sabliers plus ou moins performants contenant du sable de marbre, d'étain ou de plomb. Il les connaissait toutes et il a toujours utilisé le sablier comme symbole pour désigner le côté éphémère des choses.
Mais ce qui le fascinait vraiment, c'était les astrolabes et les premières montres mécaniques de l'époque, qui divisaient le jour en douze ou vingt-quatre heures égales. A Pavie, il étudia le célèbre « Astrario » de l'astronome Giovanni de Dondi, au château Visconti du duc Ludovico il Moro. Une merveille de mécanique à laquelle Dondi a consacré 16 années de sa vie. Cet appareil indiquait grossièrement le temps moyen et sidéral, retraçait les orbites du soleil, de la lune et des cinq planètes connues à l'époque, et il contenait même un calendrier indiquant les jours fériés fixes et mobiles.
Leonard de Vinci connaissait également jusque dans ses moindres détails la première horloge publique à rouages, qui avait été installée en 1309 dans le clocher de l'église St Eustorgio à Milan et dont Dante avait chanté les louanges dans sa « Divine comédie ». Parmi les nombreuses esquisses de mouvements de montres de Leonardo – il ne dessinait jamais de boîtier parce que cela lui semblait superflu –, on retrouve souvent la fameuse montre lunaire de l'abbaye cistercienne de Chiaravalle, près de Milan.
Mais tous ces mécanismes présentaient deux défauts graves à ses yeux : ils n'étaient pas assez précis et leur impulsion à poids prenait trop de place. En tant que constructeur né, il a voué toute son attention au « moteur », à la transmission de l'énergie et aux sonneries pour l'indication acoustique des heures. Toutes ses découvertes fondamentales dans le domaine des mouvements à spiral, des roues dentées coniques, des couplages mécaniques, des transmissions complexes par vis et, en premier lieu, ses recherches au niveau de l'économie de place de l'entraînement à ressorts et de nouveaux mécanismes d'échappements constituent aujourd'hui encore des éléments de nombreuses machines, même les plus petites, à savoir les montres.
L'un des derniers secrets dans le domaine a d'ailleurs été levé il y a une bonne dizaine d'années. Le chercheur scientifique Alessandro Vezzosi, expert de Leonardo, a fait une découverte surprenante. Ce qui passait jusqu'alors pour l'esquisse du moteur d'un appareil volant s'est révélé être en fait un mouvement de montre avec impulsion à ressort, qui fonctionnait parfaitement selon le principe d'un arc à deux bras tendu pardessus le mouvement. A l'occasion d'une exposition IWC, un modèle conçu selon le dessin de Leonardo fut même construit et mis en marche.
Leonard de Vinci voulait sans cesse réduire la place des volumineux systèmes d'impulsion à poids des montres de l'époque et remplacer les poids par des ressorts. Il avait d'ailleurs parfaitement identifié le problème des ressorts mécaniques, dont la force diminue fortement en bout de course, un phénomène qu'il a compensé par le principe de la chaîne et de la vis sans fin, que l'on retrouvera plus tard dans la construction des montres.
Son analyse est précise et clairvoyante : « Si le ressort a la même dimension, on diminue de plus en plus sa force quand il se déroule. On peut donc dire que cette force est de nature pyramidale, car elle est élevée au début et tend vers le néant. Il faut donc compenser cette force pyramidale ou lui opposer une autre force pyramidale, avec une réduction de résistance inverse. » Dans la pratique, cela signifie que la diminution constante de la force des ressorts doit être transmise proportionnellement à sa réduction par le biais d'une chaîne ou d'une corde à un tourbillon conique dont l'une des extrémités est plus petite – et donc un levier plus petit.
Leonardo a signé des mouvements de montres de ce type. Un mécanisme génial, qui maintient la force du ressort constante dans la durée. Il a également inventé le cliquet de retenue, qui bloque la roue de remontage et en empêche les retours. Bon nombre de ses inventions dans le domaine des mécanismes d'échappement sont des précurseurs directs des organes de régulation des montres mécaniques de précision actuelles, parmi lesquelles on trouve aussi des dispositifs de contrôle de ce que l'on appelle la perte résiduelle de vitesse des poids de remontage via des vis hélicoïdales ou des balanciers avec des poids réglables.