« Ils firent ériger une belle statue au Temps, Avec cette inscription : A celui qui console » de Voltaire (1694-1778) in Zadig ou la destinée
Jeune et riche, beau et intelligent, courtisé et considéré, savant et brave, Zadig incarnait à Babylone la plénitude du bonheur humain lorsque les caprices de la fortune mirent à l'épreuve la fermeté de son caractère et les ressources de son esprit.
Trahi par la belle Sémire, en butte à la féroce jalousie du roi Moabdar, le voici bientôt réduit à l'état misérable de vagabond. Mais le malheur est-il vraiment sans remède pour qui possède au plus haut point, comme Zadig, «le talent de démêler la vérité que tous les hommes cherchent à obscurcir» ?
On peut discerner dans Zadig la méditation d'un sage sur les jeux imprévisibles de la liberté et de la nécessité.
On peut relire entre ses lignes Newton, Leibniz et Spinoza. On peut y découvrir également d'impertinentes allusions à la vie de Cour, une plaisante transposition romancée des mésaventures versaillaises de Voltaire et de ses déboires sentimentaux dans les années 1745-1747.
On doit surtout se laisser ravir par le charme de cette pure fantaisie narrative où l'esprit de l'Arioste voisine avec celui des Mille et Une Nuits. (Source : Le livre de poche)
Jeune et riche, beau et intelligent, courtisé et considéré, savant et brave, Zadig incarnait à Babylone la plénitude du bonheur humain lorsque les caprices de la fortune mirent à l'épreuve la fermeté de son caractère et les ressources de son esprit.
Trahi par la belle Sémire, en butte à la féroce jalousie du roi Moabdar, le voici bientôt réduit à l'état misérable de vagabond. Mais le malheur est-il vraiment sans remède pour qui possède au plus haut point, comme Zadig, «le talent de démêler la vérité que tous les hommes cherchent à obscurcir» ?
On peut discerner dans Zadig la méditation d'un sage sur les jeux imprévisibles de la liberté et de la nécessité.
On peut relire entre ses lignes Newton, Leibniz et Spinoza. On peut y découvrir également d'impertinentes allusions à la vie de Cour, une plaisante transposition romancée des mésaventures versaillaises de Voltaire et de ses déboires sentimentaux dans les années 1745-1747.
On doit surtout se laisser ravir par le charme de cette pure fantaisie narrative où l'esprit de l'Arioste voisine avec celui des Mille et Une Nuits. (Source : Le livre de poche)