Jaeger-LeCoultre Master Calendar : cadran météorite


A l’occasion du prochain SIHH, Jaeger-LeCoultre va présenter une très belle « animation » de cadran sur son iconique modèle Master Calendar (calendrier complet), une montre de 39 mm extrêmement élégante, proposée en version acier ou or rose avec un étonnant cadran en météorite. « Sky is the limit » diraient nos voisins anglo-saxons.


Tout amateur de montres qui se respecte reconnait un cadran météorite au premier coup d’œil. En effet, son aspect est tout à fait particulier et ne ressemble à rien d’autre : sorte de matière grise mat zébrée par endroits de rayures presque brillantes. Peu de marque en propose, à part Rolex bien sûr avec son cadran de Daytona, mais également Corum, Jaquet Droz, Omega ou encore RJ-Romain Jerome (liste non exhaustive). Il faut dire que la pierre de météorite s’avère particulièrement délicate à travailler. De plus, rare et chère, elle fait augmenter le prix du cadran de « belle manière »…
 
Qu’il s’agisse de fragments d’astéroïdes, ou plus impalpable encore, de comètes errant dans le système solaire, les météorites se prêtent à tous les scénarii de notre cinéma intérieur. Leur âge, des millions voire des centaines de millions d’années, nous dépasse. Leur rareté nous fascine tout autant. Car bien peu nombreuses en effet sont celles qui réussissent à atteindre la surface de la Terre. Sous le nom d’étoiles filantes lorsqu’elles illuminent la nuit des ciels d’été, ou de bolides lorsqu’elles sont suffisamment brillantes et de taille importante pour être vues de jour, les météorites en faisant leur entrée dans l’atmosphère laissent une empreinte lumineuse caractéristique. Une véritable invitation à faire un voeu.
 
Une fois à terre, ou sous la terre à quelques centimètres de profondeur, les météorites passent inaperçues, excepté pour l’oeil aguerri de ceux qui ont fait profession de les ramasser. Les chasseurs de météorites distinguent celles dont ils ont observé la chute, des « trouvailles », découvertes au gré du hasard. L’Antarctique a longtemps constitué pour eux une sorte d’Eldorado, car la calotte glaciaire concentre ces pierres qui remontent à la surface lorsque la glace bleue est érodée par les vents catabatiques. Désormais, ce continent est réservé aux chasseurs scientifiques et toute exploitation commerciale est exclue.
 
Sur ce nouveau modèle (qui s’inspire à l’origine d’une pièce de 1945), le matériau utilisé pour le cadran transforme l’esthétique épurée de la Master Calendar. Constitué d’un seul bloc de météorite, ramassé et recensé en Suède, il provient de la ceinture d’astéroïdes située entre Mars et Jupiter. Pour obtenir un cadran esthétiquement parfait, ce bloc de météorite est découpé avec moult précautions en plusieurs plaques fines, jusqu’à obtention de la plaque qui corresponde aux critères d’exigence de JLC. Toujours à l’état brut, la météorite doit encore supporter plusieurs étapes de préparation avant de révéler la structure de sa pierre, qui offre un dessin unique à chaque coupe. Au terme d’un protocole long et délicat, elle peut enfin laisser s’exprimer la beauté qu’elle a concentrée au cours de plusieurs millions d’années.
 
Sur ce cadran de toute beauté, la hiérarchie des fonctions utiles est évidente : le regard capte, presque sans le vouloir les indications principales, heures et minutes affichées par les aiguilles dauphine au centre. Ensuite, l’esprit peut s’attacher aux informations complémentaires : le jour de la semaine et le mois qui apparaissent dans deux guichets à 12 heures ou les secondes qui se lisent sur le pourtour d’un cadran auxiliaire à 6 heures. Ce dernier est consacré à l’affichage d’une phase de Lune qui, selon la tradition, semble surgir entre deux nuages pour s’élever dans le ciel étoilé. Enfin, l’indication de la date s’affiche par le biais d’une longue aiguille surmontée d’un croissant de lune (forcément) qui se love autour du quantième qu’elle désigne sur une échelle de 1 à 31 disposée en bordure du cadran.
 
La Master Calendar est proposée en deux exécutions, l’une en or rose et l’autre en acier inoxydable. Etanche à 5 atmosphères, le boîtier de 39 mm (taille idéale pour ce type de montre) est doté d’un verre saphir qui dévoile le mouvement automatique – le calibre Jaeger-LeCoultre 866 - dont les composants présentent les traditionnelles finitions de haute horlogerie.

Spécificités techniques

Mouvement mécanique à remontage automatique, Calibre Jaeger-LeCoultre 866
305 pièces
32 rubis
5.65 mm de hauteur
26 mm de diamètre
 
Réserve de marche : 43 heures
 
Fonctions : heure, minute, seconde, jour, date, mois et phase de Lune
 
Boîtier acier ou or rose 18 carats de 39 mm
Hauteur : 10.6mm
Finition polie
Verres saphir bombés
 
Étanchéité : 5 bar
 
Cadran météorite
Index appliques
Aiguilles : heures-minutes : type “dauphine“
Couronne : une couronne pour le remontage et le réglage de la montre
 
Bracelet alligator, boucle déployante en acier ou en or rose 18 carats
 
Référence
• Q1552540 (or rose)
• Q1558421 (acier) 

Montres-de-luxe.com | Publié le 10 Décembre 2014 | Lu 5508 fois

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