Jaeger-LeCoultre Master Grande Tradition Grande Complication : huit exemplaires pour le monde


Au sein de cette montre exceptionnelle Jaeger-LeCoultre Master Grande Tradition Grand Complication, la manufacture présente trois splendides complications : une répétition minute, un tourbillon volant et un calendrier zodiacal. Cet imposant garde-temps au boitier or blanc serti de 46,7 mm ne sera produit qu’en une édition limitée de 8 exemplaires uniquement.


Sur le pourtour de cette montre, un soleil réalise une révolution du cadran en 24 heures, affichant ainsi l’indication des 24 heures, les signes du zodiaque, les jours et les mois qui figurent sur une échelle circulaire portée en lisière du cadran. Ce garde-temps doté d’un tourbillon intègre également une répétition minutes dont le son est émis par deux timbres « cristal » directement fixés sur le verre saphir. Dotée de marteaux baptisés « trébuchets », cette montre hors-normes à plus d’un titre, « distille un son d’une clarté et d’une plénitude sans précédent, sur simple coulissement d’un verrou » assure la marque dans son communiqué.
 
Le boitier en or blanc affiche un généreux diamètre de 46,7 mm pour une épaisseur de 15,92 millimètres. La couronne est ornée de diamants taille baguette. De plus, deux rangs de diamants taille baguette se prolongent de part et d'autre de la couronne pour orner le côté bombé du boîtier et redescendent sur les cornes.
 
Très concrètement, la définition d’une journée correspond à une rotation de la terre autour de son axe en 24 heures. Toutefois, en fonction du système de mesure considéré, l’astronomie distingue le jour solaire du jour sidéral. Plus simplement, le premier utilise le soleil comme élément de comparaison alors que le second prend comme point de référence d’autres étoiles fixes, plus éloignées. De fait, comme la terre tourne autour du soleil et de son propre axe, le jour solaire est légèrement plus long que le jour sidéral, dont il diffère d’un degré, soit de presque quatre minutes.
 
Dans cet esprit, le disque du ciel de ce garde-temps effectue une rotation en précisément 23 heures et 56 minutes, soit en un jour sidéral. De plus, un calendrier zodiacal est situé sur le pourtour du cadran avec une indication des mois pour indiquer la position des constellations à tout moment de l’année, par l’entremise d’un quantième annuel. Soulignons que le disque du ciel en aventurine bleu profond (pierre semi-précieuse) est illuminé d'étoiles en diamants et est ourlé de deux croissants de saphirs taille baguette d'un bleu plus clair. Ce bleu devient encore plus lumineux sur le disque laqué et guilloché à la main portant les indications du mois et les signes du zodiaque. Ce dégradé de couleurs vise à créer un effet de profondeur sur le cadran multicouches de la montre. Les index en diamants rappellent quant à eux les étoiles et la lunette fait briller la Grande Complication de mille feux.

Contrairement à la construction traditionnelle qui comporte un pont inférieur et un pont supérieur, un tourbillon volant est uniquement fixé du côté mouvement et ne comporte donc qu’un seul pivot. Au total, le tourbillon affiche pas moins de 73 composants pour un diamètre de 12,42 millimètres et une hauteur de 3,85 millimètres. Fabriquée en titane ultraléger, la cage est réduite à sa plus simple expression fonctionnelle afin d’offrir une vue panoramique sur l’échappement. Elle est montée sur un roulement à billes en céramique qui ne requiert aucune lubrification (l’une des spécialités de JLC depuis quelques années). Le balancier monométallique de 10 millimètres avec ses vis de régulation et son spiral à courbe terminale Breguet possède une inertie de 11,5 mg·cm2 et bat à une haute fréquence de 4 Hertz.
 
Les composants en silicium de l’échappement sont clairement visibles, à l’image de l’ancre avec ses palettes intégrées et de la roue d’échappement. Cette dernière possède une forme entièrement inédite afin de répondre aux plus récentes exigences en matière de légèreté et de fonctionnement. Pour sa part, l’ancre aux palettes intégrées possède une forme droite qui lui confère de meilleures propriétés aérodynamiques. L’utilisation de composants en silicium, qui ne requièrent aucune lubrification, n’améliore pas uniquement la précision à long terme de la montre, mais réduit aussi l’inertie des composants d’environ un tiers par rapport à l’acier communément utilisé. « Ces perfectionnements permettent d’accroître le rendement global de l’échappement de plus de 15% » assure la marque dans son communiqué.
 
Afin de délivrer une indication acoustique de l’heure, cette prestigieuse J.L.C. est dotée d’une caractéristique supplémentaire : une complication qui sonne les heures, les quarts et les minutes à la demande. La qualité acoustique d’une montre à sonnerie repose dans une large mesure sur les timbres qui sont les éléments essentiels pour la production du son. Afin d’émettre une sonorité aussi pure et mélodieuse que possible, Jaeger-LeCoultre a développé en 2010 un nouveau timbre cathédral, procurant au son une richesse exceptionnelle. Ces timbres sont réalisés dans un alliage spécial et usinés en une seule et même pièce. Leur section est carrée et non ronde comme c’est habituellement le cas afin d’offrir une surface de contact plus grande pour le marteau qui, à son tour, peut frapper avec une force accrue.
 
En règle générale, le son d’un timbre de répétition est amplifié par la vibration du boîtier de la montre (mais reste souvent relativement faible...) Ici, la manufacture a recouru à un « haut-parleur » d’une nature différente en faisant usage de son système breveté dans lequel les talons des timbres cristal sont directement soudés à une feuille de métal recouvrant le verre en saphir. En actionnant la gâchette située sur le flanc du boîtier, l’observateur peut suivre l’action des deux petits marteaux à travers le fond. A cet effet, les horlogers ont inventé un mécanisme particulier qu’ils ont appelé « marteaux trébuchet » pour améliorer les propriétés acoustiques de la sonnerie. Plutôt que de recourir à un marteau traditionnel, ils ont inventé une construction à double axe avec une articulation spéciale sur un bras mobile. Une fois le mécanisme activé, les marteaux sont accélérés jusqu’à ce qu’ils entrent en contact avec un petit doigt qui libère alors un second bras mobile afin de donner une nouvelle accélération aux marteaux juste avant le moment de l’impact. Cette méthode utilise environ 80% de la force déployée par le ressort alors que le système traditionnel ne transmet que de 10 à 30% de l’énergie initialement exercée.
 
Le Calibre Jaeger-LeCoultre 945 à remontage manuel lancé en 2010 équipe cette montre d’exception. Tous les composants sont décorés de motifs soleillés, perlés, colimaçonnés ou arborent un brossage satiné. Les pièces en acier sont polies et anglées, les vis d’ajustement bleuies et les vis de fixation rhodiées. Cependant, du côté cadran de la montre, l’œil est attiré par une autre caractéristique : en effet, le tourbillon volant est doté d’un échappement high-tech, à l’éclat profond du silicium qui contraste avec le poli spéculaire de la cage de tourbillon en titane de grade 5. Quant au fond transparent, il permet d’admirer le mouvement alors que le cadran est recouvert par un verre saphir bordé d’une lunette bombée. 


Montres-de-luxe.com | Publié le 18 Aout 2014 | Lu 2965 fois

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