Jaeger-LeCoultre Master Ultra-Thin Minute Repeater Flying Tourbillon : révolution pour répétition !


Jaeger-LeCoultre a présenté à l’occasion du SIHH 2014 une montre d’exception à tous points de vue… La Master Ultra-Thin Minute Repeater Flying Tourbillon qui s’avère être le 11ème opus de la collection Hybris Mechanica. Un garde-temps doté d’un boitier en or gris (41 mm) abritant un calibre « maison » tourbillon et répétition minute. Mais en plus, les horlogers de la manufacture ont totalement repensé le concept même de la « répét’minute » qui avec ce mouvement ultra-plat, effectue un véritable bond en avant pour entrer dans une nouvelle ère ! Explications.


La répétition minute est l’une des plus nobles (voire la plus noble) des complications horlogères ! Surtout lorsqu’elle est associée, comme dans l’Hybris Mechanica 11, à un tourbillon. Mais cette année, Jaeger-LeCoultre est allé encore plus loin. En repensant totalement le concept de la « répét’minute ». En effet, les ingénieurs et les horlogers « JLC » viennent de réaliser la répétition minute la plus plate de sa catégorie avec une épaisseur totale de seulement 7,9 mm.
 
Mais de surcroit, cette répétition est équipée d’un système de réduction des temps morts totalement révolutionnaire qui s’accompagne d’un tourbillon inédit, d’un nouveau spiral ultra performant, d’un système de remontage automatique périphérique et d’un bouton monopoussoir rétractable !
 
Contrairement au tourbillon classique dont la construction obstrue certains éléments, la manufacture a souhaité permettre une visibilité complète sur le coeur de la montre... Les horlogers ont donc développé et breveté un tourbillon totalement nouveau. Ainsi, cette montre bénéficie d’une première mondiale : un tourbillon volant doté d’un balancier volant également. « Il s’agit là d’un exploit technique qui offre une visibilité intégrale sur le balancier et le spiral. Ils s’offrent enfin à l’oeil dans une perspective originale et radicalement différente de ce qu’il est habituellement donné de voir. Le regard est happé par les allers-retours réguliers du balancier, au-dessus duquel est fixé le spiral dans une mise en scène inédite. Cette construction permet également de gagner en épaisseur » souligne la marque dans son communiqué.
 
Ces développements ont nécessité de revisiter l’organe réglant et de procéder au développement d’un nouveau spiral travaillé à la main dans les ateliers des complications. Toutes les caractéristiques de ce nouveau tourbillon le conduisent à une extrême précision, quête ultime de l’horlogerie. Mais au-delà de l’art et de la science mis en oeuvre, sa réalisation constitue une aventure humaine jalonnée d’obstacles que les horlogers ont du relever ensemble…
 
Dans la recherche de l’optimisation des composants, la marque a imaginé et conçu un nouveau système de remontage automatique. Afin de libérer de l’espace et atteindre des dimensions ultra-plates record, le remontage se présente ici sous la forme d’une masse oscillante périphérique dotée d’un segment en platine visible sous les fines ouvertures du cadran. Accompagnant le geste, le segment réalise des révolutions autour du cadran, profitant des mouvements du porteur pour réarmer le ressort du barillet. Le segment en platine est positionné sur un roulement à billes en céramique développé spécialement pour ce dispositif. Libre de toutes contraintes, il peut tourner dans le sens horaire ou antihoraire, bidirectionnel donc, mais seule la rotation dans le sens horaire permet de remonter la montre.
 
Dans la culture horlogère, les montres à sonnerie occupent de facto une place à part. Elles offrent aux horlogers le défi d’une équation de haute voltige à résoudre : il s’agit en effet d’obtenir le son le plus pur, la mélodie la plus régulière, sans oublier fiabilité et précision ! Depuis 1870, date de la première répétition « JLC »,  la marque  a créé et fabriqué plus de 200 calibres différents dotés de cette complication. La manufacture en a même fait l’un de ses thèmes de prédilection !
 
Rappelons qu’une répétition minute sonne sur demande les heures, les quarts et les minutes. Lorsqu’il n’y a pas de quarts à sonner, un long temps mort apparaît entre la sonnerie des heures et celle des minutes. Cette pause existe toujours entre la sonnerie des heures et des minutes, mais elle est d’autant plus prononcée dès lors qu’il n’y a pas de quarts à sonner... Afin de résoudre ce problème, un système de réduction des temps morts entre les sonneries a été développé. Révolutionnaire, il détecte l’absence de quart à sonner et élimine le temps mort entre la sonnerie des heures et celle des minutes. Les sonneries s’enchaînent donc au gré des coups graves et aigus, sans rupture du tempo. Absolument prodigieux !
 
Par ailleurs, cette montre bénéficie des développements apportés à deux précédents modèles… Pour une pureté de son parfaite, la vitesse de transmission des vibrations du timbre doit être plus rapide au sein des éléments qui diffusent l’onde sonore que dans le timbre lui-même. Le saphir a cette propriété. Les maîtres horlogers de la Manufacture ont ainsi imaginé en 2005 que le timbre Crystal de la Master Minute Repeater soit directement fixé à la glace saphir à laquelle il transmet les vibrations. Quatre ans plus tard, ils remplaçaient sur le modèle Hybris Mechanica à Grande Sonnerie, les marteaux traditionnels par des marteaux à trébuchets afin de transmettre l’énergie sur les timbres de manière optimisée.
 
Hybris Mechanica Onze dispose aujourd’hui de deux marteaux à trébuchet ayant fait l’objet d’un brevet. Ils frappent, plus fort, sur deux timbres Crystal liés à la glace saphir, ce qui favorise la diffusion amplifiée du son. Les amateurs seront tout aussi séduits par l’architecture traditionnelle de cette répétition minute, indiquée entre autres par le positionnement symétrique de deux marteaux. Elle signe un hommage marqué aux montres historiques de Jaeger-LeCoultre.

Afin de gagner encore et toujours sur l’épaisseur de la montre tout en conservant une esthétique d’une grande pureté, cette répétition minute est actionnée par un monopoussoir rétractable (brevet déposé). Ce garde-temps est ainsi équipé d’un discret système de verrouillage, positionné à 8 heures.

Une fois actionné, il permet de faire apparaître le bouton-poussoir qui déclenche la répétition minute. Dès que la répétition minute est enclenchée, le bouton-poussoir revient dans sa position initiale, bouton enfoncé, pour que rien ne vienne perturber l’esthétique fluide et équilibrée de la montre.
 
La discrétion, l’ergonomie et l’exploit technique de ce bouton poussoir rétractable ne sont pas les seuls avantages de cette innovation ingénieuse. Contrairement aux gâchettes traditionnelles dont la course pour l’activation de la fonction répétition minute peut varier suivant l’heure à sonner, cette construction garantit que la course du bouton poussoir reste fixe et de seulement 2 mm, suffisant pour remonter le barillet et déclencher la répétition minute.
 
Le mouvement ultra-plat dans toutes ses proportions, est intégré dans une nouvelle boîte inspirée par la montre de poche de 1907 de la forme « couteau ». La montre présente donc une épaisseur -7,9 mm glace comprise– remarquablement fine au regard du diamètre de 41 mm. Parmi les métaux précieux à sa disposition, la manufacture a porté son choix sur l’or gris, élu entre tous pour ses excellentes qualités acoustiques. La lunette, les flancs ainsi que les cornes effilées sont entièrement polis à la main.
 
Les index, la minuterie décalquée noir traditionnelle et la finition grenée argentée du cadran sont autant de correspondances stylistiques avec les montres de poche historiques de Jaeger-LeCoultre. On remarque sur l’Hybris Mechanica Onze l’intégration de nouvelles aiguilles « Dauphines » plus longues, minutieusement ouvragées avec une terminaison polie et grenée. L’ouverture à 6 h offre une vue sur le nouveau tourbillon ultra-plat, tandis que les petites ouvertures sur la partie extérieure du cadran permettent d’être aux premières loges pour observer les rotations du segment de masse en platine colimaçonné.
 
Le mouvement mécanique à remontage automatique de seulement 4.8 mm de hauteur a fait l’objet d’une attention soutenue en matière de finitions et de détails sophistiqués. L’ébauche et les ponts sont réalisés en maillechort, un alliage ternaire cuivre-nickel-zinc. Il fait référence à la noble tradition des montres de poche Jaeger-LeCoultre de la Vallée de Joux et se patine joliment avec le temps. Les finitions de Haute Horlogerie, Côtes de Genève sur les différents ponts, anglage complètement réalisé à la main et particulièrement soigné avec la présence d’angles rentrants sur certaines pièces, reflètent la vision de la manufacture et son sens de la qualité poussée à l’extrême.
 
Pour rappeler le caractère musical du garde-temps, l’emplacement sur la glace, le point de contact là où le talon est soudé à la glace saphir, est marqué de quelques notes de musique. Edition limitée à 75 exemplaires, Hybris Mechanica Onze est instrumentée par le Calibre Jaeger-LeCoultre 362 et dispose d’une réserve de marche de 45 heures. Elle est proposée en or gris extra blanc 18 carats avec bracelet alligator et boucle ardillon en or gris.

Spécificités techniques de la Jaeger-LeCoultre Master Ultra Thin Minute Repeater Flying Tourbillon

Mouvement mécanique à remontage automatique, Calibre Jaeger-LeCoultre 362, fabriqué, assemblé et décoré à la main
21,600 alternances par heure
471 pièces
4.8 mm de hauteur
33.3 mm de diamètre
 
Réserve de marche : 45 heures
 
Cadran : grené argenté
Index traditionnel bâton (décalqué)
Aiguilles Dauphines
 
Fonctions :
- Heure, minute
- Répétition Minutes dotée de la fonction de réduction des temps morts
- Tourbillon volant à balancier volant
- Remontage automatique par masse périphérique
 
Boitier or gris extra blanc 18 carats
7.9 mm de hauteur
41 mm de diamètre
Cornes polies, bande de carrure et lunette entièrement polies
 
Etanchéité : 3 bar
 
Bracelet alligator haut de gamme noir Jaeger-LeCoultre, boucle ardillon haut de gamme en or gris
 
Référence : 131 35 20, série limitée de 75 exemplaires

Montres-de-luxe.com | Publié le 4 Février 2014 | Lu 6094 fois

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