Issu des changements sociaux et culturels ayant suivi la Première Guerre mondiale, le mouvement Art déco apparaît au milieu des années 1920. Il faudra cependant attendre plusieurs décennies avant qu’il ne soit désigné sous ce nom, en référence à l'Exposition internationale des arts décoratifs qui s’est tenue à Paris en 1925.
D’un raffinement aussi exubérant qu’épuré, ce mouvement prônant des lignes nettes et fortes comme principe de base reflétait le nouveau sentiment de liberté et d’hédonisme qui imprégnait alors la société à tous niveaux.
Dans le domaine de la décoration, prédomine l’utilisation répétée de lignes parallèles et de motifs rectilignes formant des chevrons et des zigzags que viennent renforcer aplats de couleurs et éléments de métal brillant. À la clé : une dynamique visuelle toujours aussi captivante aujourd’hui.
D’un raffinement aussi exubérant qu’épuré, ce mouvement prônant des lignes nettes et fortes comme principe de base reflétait le nouveau sentiment de liberté et d’hédonisme qui imprégnait alors la société à tous niveaux.
Dans le domaine de la décoration, prédomine l’utilisation répétée de lignes parallèles et de motifs rectilignes formant des chevrons et des zigzags que viennent renforcer aplats de couleurs et éléments de métal brillant. À la clé : une dynamique visuelle toujours aussi captivante aujourd’hui.
Voilà le langage de formes que les artisans de l'Atelier des Métiers Rares de Jaeger-LeCoultre ont traduit avec sur cette Reverso One Precious Colours. Pour ce faire, ils ont créé un motif géométrique qui habille tout le dos de la boîte et vient s’enrouler de part et d’autre de celle-ci de façon à encadrer le cadran. Epoustouflant de maitrise technique. Et somptueux.
Au recto, cette Reverso offre la nacre blanche de son cadran associé aux couleurs vives de ses bords émaillés et de ses cornes sertis de diamants. Sur le cadran, chaque détail est travaillé : les crochets dorés dans chaque coin, les chiffres des heures en applique ou encore, les aiguilles Dauphine.
Lorsqu’on retourne la boîte, cette Reverso se transforme en une pièce de Haute Joaillerie. Orné de différentes nuances de bleus et de noir sur un fond d'or rose (sur la version en or rose), ou de différentes tonalités de verts sur un fond d'or blanc (sur la version en or blanc), le motif réalisé en émail Grand Feu miniature est également ponctué de bandes serties de diamants.
Au recto, cette Reverso offre la nacre blanche de son cadran associé aux couleurs vives de ses bords émaillés et de ses cornes sertis de diamants. Sur le cadran, chaque détail est travaillé : les crochets dorés dans chaque coin, les chiffres des heures en applique ou encore, les aiguilles Dauphine.
Lorsqu’on retourne la boîte, cette Reverso se transforme en une pièce de Haute Joaillerie. Orné de différentes nuances de bleus et de noir sur un fond d'or rose (sur la version en or rose), ou de différentes tonalités de verts sur un fond d'or blanc (sur la version en or blanc), le motif réalisé en émail Grand Feu miniature est également ponctué de bandes serties de diamants.
Le processus de création est très exigeant. Il nécessite une maîtrise absolue de chaque technique artistique, ainsi que la coordination irréprochable des différents métiers, à commencer par l’émaillage. En or blanc ou en or rose, le métal de base doit d’abord être recouvert par un « fondant », autrement dit un émail transparent avant d’être passé au four.
Ensuite, pour créer une surface immaculée sur laquelle sera peint le motif multicolore, l'émailleur applique des couches successives d'émail blanc opaque, avec séchage et cuisson après chaque couche. Puis les lignes qui définissent le dessin géométrique sont tracées à la main avec une pointe fine sur la surface plane de la boîte de la montre, se poursuivant sans discontinuité sur les côtés. L’émaillage des couleurs peut alors commencer.
À l’aide d’un pinceau d’une extrême finesse, toute la surface est peinte à la main pour créer les aplats de différentes couleurs –en travaillant toujours couche par couche, chaque application nécessitant un nouveau passage en cuisson– jusqu'à ce que l'émailleur soit pleinement satisfait de la profondeur et de l'intensité de chaque couleur.
Ensuite, pour créer une surface immaculée sur laquelle sera peint le motif multicolore, l'émailleur applique des couches successives d'émail blanc opaque, avec séchage et cuisson après chaque couche. Puis les lignes qui définissent le dessin géométrique sont tracées à la main avec une pointe fine sur la surface plane de la boîte de la montre, se poursuivant sans discontinuité sur les côtés. L’émaillage des couleurs peut alors commencer.
À l’aide d’un pinceau d’une extrême finesse, toute la surface est peinte à la main pour créer les aplats de différentes couleurs –en travaillant toujours couche par couche, chaque application nécessitant un nouveau passage en cuisson– jusqu'à ce que l'émailleur soit pleinement satisfait de la profondeur et de l'intensité de chaque couleur.
Une fois la cuisson des couleurs terminée, l’artisan applique de nouvelles couches d’émail fondant transparent. Connue sous le nom de technique de Genève, cette couche ultime préserve les couleurs et renforce l’impression de profondeur. D’une exceptionnelle durabilité, la surface est ensuite polie à la main afin d’obtenir un aspect brillant et satiné, aussi lisse qu'une feuille de verre.
L’émaillage simultané des bords convexes et du dos de la boîte s’avère délicat, les deux parties nécessitant un émail de consistance différente pour une meilleure adhérence pendant la cuisson. La question de la couleur se révèle tout aussi complexe : à l’instar d’un artiste travaillant à partir d’une palette de différentes couleurs, l'émailleur mélange différents pigments d'oxyde métallique afin d’obtenir la tonalité de bleu ou de vert souhaitée.
Cependant, avec l'émail Grand Feu, le résultat est imprévisible. En effet, la cuisson à 800 degrés modifie certains pigments, si bien que les couleurs ne se mélangent pas toujours comme prévu. La boîte nécessite donc jusqu’à 15 cuissons, ainsi que de multiples phases de séchage à 200 degrés. Seuls cinq émailleurs chez JLC maîtrisent parfaitement la technique de Genève.
L’émaillage simultané des bords convexes et du dos de la boîte s’avère délicat, les deux parties nécessitant un émail de consistance différente pour une meilleure adhérence pendant la cuisson. La question de la couleur se révèle tout aussi complexe : à l’instar d’un artiste travaillant à partir d’une palette de différentes couleurs, l'émailleur mélange différents pigments d'oxyde métallique afin d’obtenir la tonalité de bleu ou de vert souhaitée.
Cependant, avec l'émail Grand Feu, le résultat est imprévisible. En effet, la cuisson à 800 degrés modifie certains pigments, si bien que les couleurs ne se mélangent pas toujours comme prévu. La boîte nécessite donc jusqu’à 15 cuissons, ainsi que de multiples phases de séchage à 200 degrés. Seuls cinq émailleurs chez JLC maîtrisent parfaitement la technique de Genève.
Après l’émaillage, la boîte est alors confiée au sertisseur qui s’applique à travailler avec une précision absolue pour s’assurer que les 277 diamants soient parfaitement sertis. Utilisant la technique du serti grain, l’artisan surélève de minuscules griffes d'or de la surface plane du métal afin de maintenir chaque pierre parfaitement en place.
Un travail qui doit être fait sans venir perturber l’émaillage terminé ni empiéter sur les lignes droites qui définissent et délimitent les zones colorées et les zones serties. S’ajoutant aux 80 heures que le travail préalable d’émaillage a nécessité, le sertissage des diamants représente quant à lui pas moins de 45 heures de travail.
Dissimulé au sein de la boîte, le mouvement est entièrement développé et produit au sein de la manufacture. Il s’agit du Calibre 846 à remontage manuel qui épouse parfaitement les contours de sa boîte rectangulaire. Sa réserve de marche, assez faible, n’est que de 38h.
Cette montre d’exception s’attache au poignet par un bracelet en cuir alligator brillant, dont la couleur est assortie à la décoration de la boîte.
Un travail qui doit être fait sans venir perturber l’émaillage terminé ni empiéter sur les lignes droites qui définissent et délimitent les zones colorées et les zones serties. S’ajoutant aux 80 heures que le travail préalable d’émaillage a nécessité, le sertissage des diamants représente quant à lui pas moins de 45 heures de travail.
Dissimulé au sein de la boîte, le mouvement est entièrement développé et produit au sein de la manufacture. Il s’agit du Calibre 846 à remontage manuel qui épouse parfaitement les contours de sa boîte rectangulaire. Sa réserve de marche, assez faible, n’est que de 38h.
Cette montre d’exception s’attache au poignet par un bracelet en cuir alligator brillant, dont la couleur est assortie à la décoration de la boîte.