À sa naissance, en 1931, et au cours des 60 premières années de son existence, la Reverso indiquait uniquement l’heure et les minutes, sans complication supplémentaire.
À partir des années 1990, au moment où le 60e anniversaire du modèle coïncida avec un regain d’intérêt pour l’horlogerie mécanique après la crise du quartz, JLC inventait et conçevait plusieurs Reverso d’exception.
Lancées lors d’une « décennie en or », chacune d’entre elles révélait alors une des grandes complications horlogères classiques.
S’appuyant sur l’héritage du Calibre Jaeger-LeCoultre 170, premier mouvement tourbillon développé en 1946 par JLC pour une montre de poche, la Reverso Tourbillon est créée en 1993. À l’époque, il s’agissait, non seulement de la première montre-bracelet à tourbillon de la manufacture, mais également du premier tourbillon introduit dans une boîte rectangulaire et doté d’un mouvement de forme.
À partir des années 1990, au moment où le 60e anniversaire du modèle coïncida avec un regain d’intérêt pour l’horlogerie mécanique après la crise du quartz, JLC inventait et conçevait plusieurs Reverso d’exception.
Lancées lors d’une « décennie en or », chacune d’entre elles révélait alors une des grandes complications horlogères classiques.
S’appuyant sur l’héritage du Calibre Jaeger-LeCoultre 170, premier mouvement tourbillon développé en 1946 par JLC pour une montre de poche, la Reverso Tourbillon est créée en 1993. À l’époque, il s’agissait, non seulement de la première montre-bracelet à tourbillon de la manufacture, mais également du premier tourbillon introduit dans une boîte rectangulaire et doté d’un mouvement de forme.
Depuis ce jour, l'expertise de JLC en matière de tourbillons n'a cessé de se développer, avec en particulier la mise au point de tourbillons multiaxes incorporant des ressorts de balancier de différentes formes. La maîtrise de cet organe réglant se voit confirmer en 2009 lorsque deux garde-temps Jaeger-LeCoultre remportent la première et la deuxième place du Concours international de Chronométrie.
Depuis, cette belle maison horlogère n’ a de cesse d’approfondir cette expertise en développant des configurations inédites, dont le récent Calibre Jaeger-LeCoultre 847 (38h de réserve de marche). Associant tourbillon volant et concept Duoface, ce mouvement ultraplat à remontage manuel compte 254 composants et mesure seulement 3,9 millimètres d’épaisseur.
Pour arriver à un tel résultat, les horlogers JLC ont du repenser de A à Z le mécanisme du tourbillon afin de réduire sa hauteur au maximum. Outre la suppression du pont supérieur –sur lequel est généralement fixé le balancier– la cage extérieure du tourbillon a été remplacée par un système de roulement à billes et le balancier fixé au centre du tourbillon.
Depuis, cette belle maison horlogère n’ a de cesse d’approfondir cette expertise en développant des configurations inédites, dont le récent Calibre Jaeger-LeCoultre 847 (38h de réserve de marche). Associant tourbillon volant et concept Duoface, ce mouvement ultraplat à remontage manuel compte 254 composants et mesure seulement 3,9 millimètres d’épaisseur.
Pour arriver à un tel résultat, les horlogers JLC ont du repenser de A à Z le mécanisme du tourbillon afin de réduire sa hauteur au maximum. Outre la suppression du pont supérieur –sur lequel est généralement fixé le balancier– la cage extérieure du tourbillon a été remplacée par un système de roulement à billes et le balancier fixé au centre du tourbillon.
L’usage veut que le ressort spiral soit fixé sur la cage extérieure du tourbillon. En l’absence d’une telle cage, une nouvelle solution s’imposait donc. Jaeger-LeCoultre a ainsi mis au point – et fait aussitôt breveter– un ressort spiral unique en forme de S : une extrémité est attachée à un point fixe au centre du mécanisme du tourbillon alors que l’autre est fixée à la roue de balancier.
La forme en S évite que les spires (cercles) ne se touchent et rend le ressort parfaitement concentrique au tourbillon ce qui, du point de vue de la précision, s’avère essentiel. Comprenant 62 composants et pesant à peine 0,455 grammes, ce tourbillon s’avère particulièrement sophistiqué.
Élément-clé de la collection Reverso depuis son lancement en 1994, le concept Duoface est une expression unique de la complication du double fuseau horaire, affichant l'heure locale sur le cadran
au recto et l'heure du domicile sur le cadran au verso.
Pour ce faire, le mouvement fait tourner les deux jeux d'aiguilles dans des directions opposées afin qu’elles se déplacent dans le sens des aiguilles d'une montre et affichent l'heure exacte sur chaque cadran. Point important : tous les réglages se commandent au seul moyen de la couronne.
La forme en S évite que les spires (cercles) ne se touchent et rend le ressort parfaitement concentrique au tourbillon ce qui, du point de vue de la précision, s’avère essentiel. Comprenant 62 composants et pesant à peine 0,455 grammes, ce tourbillon s’avère particulièrement sophistiqué.
Élément-clé de la collection Reverso depuis son lancement en 1994, le concept Duoface est une expression unique de la complication du double fuseau horaire, affichant l'heure locale sur le cadran
au recto et l'heure du domicile sur le cadran au verso.
Pour ce faire, le mouvement fait tourner les deux jeux d'aiguilles dans des directions opposées afin qu’elles se déplacent dans le sens des aiguilles d'une montre et affichent l'heure exacte sur chaque cadran. Point important : tous les réglages se commandent au seul moyen de la couronne.
Dans l’esprit des premiers modèles Reverso du début des années 1930, l’esthétique épurée et les détails emblématiques du cadran de la Reverso Tribute incarnent la sobriété. Facettés, les index des heures sont rehaussés par les aiguilles Dauphine et la minuterie chemin de fer. Alliés à l’éclat du cadran argenté soleillé du recto, ces détails discrets offrent au tourbillon le premier rôle.
Le regard est d’abord attiré par ses ondulations avant de voyager à travers sa structure complexe jusqu’au fond de la boîte de la montre. Au fur et à mesure que la boîte se retourne, elle dévoile le brancard, au décor gravé soleillé convergeant vers un disque poli miroir. Le disque est précisément aligné avec le tourbillon afin de refléter la lumière à travers le mécanisme élaboré.
Au verso de la montre, le cadran est mis en valeur par un squelettage partiel et de belles décorations, en particulier des ponts anglés à la main. Ces détails ont tous été réalisés au sein de l’Atelier des Métiers Rares de la Manufacture. Sur le cadran soleillé noir, aiguilles Dauphine et index dorés en applique affichent le deuxième fuseau horaire.
Dans le coin supérieur droit du cadran, l’indicateur jour/nuit présente un ciel nocturne étoilé. Rappelant la Reverso Tourbillon de 1993, les ponts en or sont décorés d’un guilloché Clous de Paris, tandis que les vis bleuies créent avec l’or un beau contraste.
Réalisé sur un tour centenaire fonctionnant à la main, le guillochage des ponts s’avère une opération délicate d’une grande technicité, nécessitant pas moins de six heures de travail méticuleux.
Malgré la complexité de son mouvement, la boîte en or rose (45,5 x 27,4 mm ; étanche à 30 mètres) ne mesure que 9,15 millimètres d'épaisseur. Cette Reverso d’exception se porte sur un bracelet en alligator noir.
Le regard est d’abord attiré par ses ondulations avant de voyager à travers sa structure complexe jusqu’au fond de la boîte de la montre. Au fur et à mesure que la boîte se retourne, elle dévoile le brancard, au décor gravé soleillé convergeant vers un disque poli miroir. Le disque est précisément aligné avec le tourbillon afin de refléter la lumière à travers le mécanisme élaboré.
Au verso de la montre, le cadran est mis en valeur par un squelettage partiel et de belles décorations, en particulier des ponts anglés à la main. Ces détails ont tous été réalisés au sein de l’Atelier des Métiers Rares de la Manufacture. Sur le cadran soleillé noir, aiguilles Dauphine et index dorés en applique affichent le deuxième fuseau horaire.
Dans le coin supérieur droit du cadran, l’indicateur jour/nuit présente un ciel nocturne étoilé. Rappelant la Reverso Tourbillon de 1993, les ponts en or sont décorés d’un guilloché Clous de Paris, tandis que les vis bleuies créent avec l’or un beau contraste.
Réalisé sur un tour centenaire fonctionnant à la main, le guillochage des ponts s’avère une opération délicate d’une grande technicité, nécessitant pas moins de six heures de travail méticuleux.
Malgré la complexité de son mouvement, la boîte en or rose (45,5 x 27,4 mm ; étanche à 30 mètres) ne mesure que 9,15 millimètres d'épaisseur. Cette Reverso d’exception se porte sur un bracelet en alligator noir.