Depuis près de deux millénaires, les échanges culturels entre l’Asie et l’Europe influencent profondément l’art oriental et occidental, des arts plastiques aux arts du spectacle, mais aussi les techniques de production des textiles, du verre ou encore de la céramique.
Artiste japonais le plus connu en Occident, Hokusai (vers 1760-1849) était un illustrateur, estampeur et artiste ukiyo-e très prolifique.
C’est à plus de 80 ans (âge canonique pour l’époque) qu’il réalise son chef-d’œuvre : une série monumentale d’estampes intitulée Trente-six vues du mont Fuji, qui comprend notamment La Grande Vague de Kanagawa (Kanagawa oki nami ura), l’une des illustrations les plus célèbres au monde.
Pour rappel, Jaeger-LeCoultre avait rendu hommage à cette œuvre en la reproduisant sous forme de peinture miniature en émail sur une Reverso en édition limitée en 2018, en 2021 et l’an passé, la manufacture avait célébré la cascade d’Amida.
Artiste japonais le plus connu en Occident, Hokusai (vers 1760-1849) était un illustrateur, estampeur et artiste ukiyo-e très prolifique.
C’est à plus de 80 ans (âge canonique pour l’époque) qu’il réalise son chef-d’œuvre : une série monumentale d’estampes intitulée Trente-six vues du mont Fuji, qui comprend notamment La Grande Vague de Kanagawa (Kanagawa oki nami ura), l’une des illustrations les plus célèbres au monde.
Pour rappel, Jaeger-LeCoultre avait rendu hommage à cette œuvre en la reproduisant sous forme de peinture miniature en émail sur une Reverso en édition limitée en 2018, en 2021 et l’an passé, la manufacture avait célébré la cascade d’Amida.
Cette année, il s’agit de la Cascade d'Ono sur le Kisokaidō (Kisokaidō Ono no bakufu) et de la Cascade où Yoshitsune lava son cheval à Yoshino dans la province de Yamato (Washū Yoshino Yoshitsune uma arai no taki). Ces Reverso en or gris embarque le calibre 822 mécanique à remontage manuel d’une réserve de marche de 42h.
Au XIXe siècle, Hokusai faisait partie des quelques artistes japonais qui élevèrent l'ancienne pratique de la gravure sur bois du rang d'art populaire et « mineur » à celui de grands arts, grâce à ses innovations en matière de sujets, de couleurs et de composition.
Sa série de « cascades », réalisée à plus de 70 ans, est considérée par de nombreux historiens de l'art comme faisant partie des plus beaux paysages jamais réalisés.
La première Reverso représente la Cascade d'Ono qui dépeint un site célèbre de la région de Nagano, situé sur l’ancienne route qui reliait autrefois la capitale historique de Kyoto au siège des shoguns de Tokugawa pendant l’ère d’Edo (aujourd’hui plus connue sous le nom de Tokyo).
Au XIXe siècle, Hokusai faisait partie des quelques artistes japonais qui élevèrent l'ancienne pratique de la gravure sur bois du rang d'art populaire et « mineur » à celui de grands arts, grâce à ses innovations en matière de sujets, de couleurs et de composition.
Sa série de « cascades », réalisée à plus de 70 ans, est considérée par de nombreux historiens de l'art comme faisant partie des plus beaux paysages jamais réalisés.
La première Reverso représente la Cascade d'Ono qui dépeint un site célèbre de la région de Nagano, situé sur l’ancienne route qui reliait autrefois la capitale historique de Kyoto au siège des shoguns de Tokugawa pendant l’ère d’Edo (aujourd’hui plus connue sous le nom de Tokyo).
Près de la cascade, un petit temple Shinto se dresse sur un promontoire rocheux qui surplombe un pont, sur lequel un groupe de voyageurs admirent la puissance de la chute d’eau. La composition de la peinture souligne la grandeur de la nature, l’eau plongeant en ligne droite, à la verticale, entre deux hautes falaises.
Dans la tradition japonaise, les phénomènes physiques remarquables révèlent la présence d’une divinité shintoïste (kami). Des croyances animistes qui se retrouvent dans les œuvres d’Hokusai, toutes infusées d’une puissante vitalité.
Quant à la Cascade de Yoshino, elle représente une scène tirée de la vie du samouraï et général Minamoto no Yoshitsune (1159–1189), d’après un célèbre conte japonais.
Alors qu’il fuit son frère aîné, qui le voit comme un traitre après s’être allié avec l’empereur Go-Shirakawa, Yoshitsune s’arrête pour faire une pause au milieu des montagnes de Yoshino (dans le département actuel de Nara) et en profite pour laver son cheval favori.
Dans cette éloquente composition graphique, les lignes affirmées de la cascade expriment toute la force de l’eau qui traverse une vallée encaissée, longée d’arbres, telle la main d’un géant qui empoigne la terre de ses doigts puissants. Une exploration saisissante de la relation entre la nature, l’Homme et les animaux.
Les peintures miniatures sur émail au dos des boîtes de ces deux nouvelles créations ont été réalisées selon la technique dite de Genève, soit 14 couches d’émail minimum, chacune cuite à 800°C avant
l’application de la suivante et un total de 80 heures de travail minutieux.
En plus d’avoir reproduit les couleurs originales d’Hokusai (avec l’effet dégradé bokashi) sur un tout nouveau support, les émailleurs ont également reproduit chaque détail avec une extrême précision à une échelle d’un dixième de l’original.
Le plus remarquable : les cartouches en haut de chaque peinture, dont le contenu a été parfaitement retranscrit à la main malgré la taille microscopique, tout en restant tout à fait fidèle à l’œuvre originale et sans perdre de sa lisibilité.
À travers ces exploits, les artisans émailleurs ont cherché à transmettre l’intention et le style de l’artiste d’origine pour que chaque œuvre résonne par sa force émotionnelle et sa personnalité. Derrière ces peintures minutieuses et riches en détails, les cadrans recto tranchent par leur élégance et leur discrétion, avec leurs index appliqués facettés et leur chemin de fer, caractéristiques des Reverso Tribute.
Le fond du cadran a été guilloché à la main sur les deux modèles, avec un motif grain d’orge classique au dos de la Cascade d’Ono, qui représente à lui seul entre trois et quatre heures de travail de haute précision.
Quant à la montre illustrée de la Cascade de Yoshino, les guillocheurs de chez JLC l’ont ornée d’un motif losange, comptant pas moins de 800 lignes, qui ont chacune nécessité cinq passages de tour (4 000 en tout).
Un total de huit heures de travail, uniquement pour le guillochage. Une fois cette étape terminée, entre quatre et cinq couches d’émail vert translucide sont appliquées, cuites et séchées individuellement, soit huit heures de travail supplémentaire réparties sur une semaine.
Pour capturer la puissance de l'œuvre originale d'Hokusai et reproduire fidèlement chaque détail sur une surface de seulement trois centimètres carrés (soit un peu plus d'un dixième de la taille de l'original), les maîtres artisans de Jaeger-LeCoultre ont dû non seulement miniaturiser et imiter parfaitement chaque détail de la composition, mais aussi, créer l'illusion de la technique de gravure sur bois ; un effet spécifique entièrement différent de l'émaillage.
Dans la tradition japonaise, les phénomènes physiques remarquables révèlent la présence d’une divinité shintoïste (kami). Des croyances animistes qui se retrouvent dans les œuvres d’Hokusai, toutes infusées d’une puissante vitalité.
Quant à la Cascade de Yoshino, elle représente une scène tirée de la vie du samouraï et général Minamoto no Yoshitsune (1159–1189), d’après un célèbre conte japonais.
Alors qu’il fuit son frère aîné, qui le voit comme un traitre après s’être allié avec l’empereur Go-Shirakawa, Yoshitsune s’arrête pour faire une pause au milieu des montagnes de Yoshino (dans le département actuel de Nara) et en profite pour laver son cheval favori.
Dans cette éloquente composition graphique, les lignes affirmées de la cascade expriment toute la force de l’eau qui traverse une vallée encaissée, longée d’arbres, telle la main d’un géant qui empoigne la terre de ses doigts puissants. Une exploration saisissante de la relation entre la nature, l’Homme et les animaux.
Les peintures miniatures sur émail au dos des boîtes de ces deux nouvelles créations ont été réalisées selon la technique dite de Genève, soit 14 couches d’émail minimum, chacune cuite à 800°C avant
l’application de la suivante et un total de 80 heures de travail minutieux.
En plus d’avoir reproduit les couleurs originales d’Hokusai (avec l’effet dégradé bokashi) sur un tout nouveau support, les émailleurs ont également reproduit chaque détail avec une extrême précision à une échelle d’un dixième de l’original.
Le plus remarquable : les cartouches en haut de chaque peinture, dont le contenu a été parfaitement retranscrit à la main malgré la taille microscopique, tout en restant tout à fait fidèle à l’œuvre originale et sans perdre de sa lisibilité.
À travers ces exploits, les artisans émailleurs ont cherché à transmettre l’intention et le style de l’artiste d’origine pour que chaque œuvre résonne par sa force émotionnelle et sa personnalité. Derrière ces peintures minutieuses et riches en détails, les cadrans recto tranchent par leur élégance et leur discrétion, avec leurs index appliqués facettés et leur chemin de fer, caractéristiques des Reverso Tribute.
Le fond du cadran a été guilloché à la main sur les deux modèles, avec un motif grain d’orge classique au dos de la Cascade d’Ono, qui représente à lui seul entre trois et quatre heures de travail de haute précision.
Quant à la montre illustrée de la Cascade de Yoshino, les guillocheurs de chez JLC l’ont ornée d’un motif losange, comptant pas moins de 800 lignes, qui ont chacune nécessité cinq passages de tour (4 000 en tout).
Un total de huit heures de travail, uniquement pour le guillochage. Une fois cette étape terminée, entre quatre et cinq couches d’émail vert translucide sont appliquées, cuites et séchées individuellement, soit huit heures de travail supplémentaire réparties sur une semaine.
Pour capturer la puissance de l'œuvre originale d'Hokusai et reproduire fidèlement chaque détail sur une surface de seulement trois centimètres carrés (soit un peu plus d'un dixième de la taille de l'original), les maîtres artisans de Jaeger-LeCoultre ont dû non seulement miniaturiser et imiter parfaitement chaque détail de la composition, mais aussi, créer l'illusion de la technique de gravure sur bois ; un effet spécifique entièrement différent de l'émaillage.