Voici le genre d’histoire que l’on pourrait imaginer n’importe où dans le monde sauf au Japon. Et pourtant, c’est bel et bien au Pays du soleil levant que ce scénario digne d’une série télévisée vient de se dérouler !
Comme l’indiquent différents articles de la presse japonaise, près de 12 millions d’euros (1,9 milliard de yen) de montres se sont volatilisés suite à l’effondrement d'une plateforme de « partage » spécialisée dans la location de montres de luxe et, à la disparition de son dirigeant vers Dubaï !
Ce sont près de 900 montres qui aurait disparu avec la cessation d’activité de la société Toke Match (Neo Reverse à Osaka) qui empruntait des Rolex, Omega, Patek Philippe, Audemars Piguet, etc. à leurs propriétaires pour les louer à ses clients. Les propriétaires d’origine touchant ensuite, une part de la location de leur montre. En aout 2023, Toke Match affichait 1.500 montres à louer sur son site Internet !
Lors de l’annonce de sa cessation d’activité le 31 janvier dernier, Toke Match s’était engagée à restituer les montres de luxe à leurs propriétaires respectifs… Oui mais voilà, certains de ces garde-temps (70 pour le moment) ont été vus sur des sites de ventes en ligne et reconnus par leurs propriétaires qui ont donc porté plainte auprès de la police locale. En tout, 190 personnes seraient pour le moment concernées.
Quant au patron de Toke Match, Takazumi Kominato, il aurait quitté le territoire japonais via l’aéroport de Narita, le jour de l’annonce de la faillite de son entreprise… Juste avant son départ pour le Moyen-Orient, le dirigeant a été vu chez un revendeur de montres d’occasion d’Osaka où il aurait revendu la Rolex de l’un de ses clients pour environ 4.500 euros.
Un mandat d’arrêt a été émis à son encontre et la police japonaise envisage de demander son inscription sur la liste des fugitifs à l’échelle internationale d’après l'agence Jiji…
Rappelons que l’économie de partage connaît une croissance très rapide au Japon avec un marché estimé à 2.600 milliards de yens (16 milliards d'euros) pour le dernier exercice fiscal, d'après les chiffres de l'association qui gère ce marché.
Cette dernière avait toutefois annoncé la radiation de Toke Watch de son association (400 membres enregistrés) suite à des plaintes émanant de différents propriétaires.
En France, de nombreuses sociétés se sont lancées au cours de vingt dernières années sur le marché de la location de montres de luxe. Un concept qui cependant, n’a jamais fonctionné…
Comme l’indiquent différents articles de la presse japonaise, près de 12 millions d’euros (1,9 milliard de yen) de montres se sont volatilisés suite à l’effondrement d'une plateforme de « partage » spécialisée dans la location de montres de luxe et, à la disparition de son dirigeant vers Dubaï !
Ce sont près de 900 montres qui aurait disparu avec la cessation d’activité de la société Toke Match (Neo Reverse à Osaka) qui empruntait des Rolex, Omega, Patek Philippe, Audemars Piguet, etc. à leurs propriétaires pour les louer à ses clients. Les propriétaires d’origine touchant ensuite, une part de la location de leur montre. En aout 2023, Toke Match affichait 1.500 montres à louer sur son site Internet !
Lors de l’annonce de sa cessation d’activité le 31 janvier dernier, Toke Match s’était engagée à restituer les montres de luxe à leurs propriétaires respectifs… Oui mais voilà, certains de ces garde-temps (70 pour le moment) ont été vus sur des sites de ventes en ligne et reconnus par leurs propriétaires qui ont donc porté plainte auprès de la police locale. En tout, 190 personnes seraient pour le moment concernées.
Quant au patron de Toke Match, Takazumi Kominato, il aurait quitté le territoire japonais via l’aéroport de Narita, le jour de l’annonce de la faillite de son entreprise… Juste avant son départ pour le Moyen-Orient, le dirigeant a été vu chez un revendeur de montres d’occasion d’Osaka où il aurait revendu la Rolex de l’un de ses clients pour environ 4.500 euros.
Un mandat d’arrêt a été émis à son encontre et la police japonaise envisage de demander son inscription sur la liste des fugitifs à l’échelle internationale d’après l'agence Jiji…
Rappelons que l’économie de partage connaît une croissance très rapide au Japon avec un marché estimé à 2.600 milliards de yens (16 milliards d'euros) pour le dernier exercice fiscal, d'après les chiffres de l'association qui gère ce marché.
Cette dernière avait toutefois annoncé la radiation de Toke Watch de son association (400 membres enregistrés) suite à des plaintes émanant de différents propriétaires.
En France, de nombreuses sociétés se sont lancées au cours de vingt dernières années sur le marché de la location de montres de luxe. Un concept qui cependant, n’a jamais fonctionné…