La contrefaçon est un fléau mondial qui touche tous les produits : des médicaments aux DVD, en passant par les montres, les vêtements, les parfums, les pièces détachées de voiture et tant d'autres.
Elle est gérée par des réseaux criminels qui s'enrichissent illégalement, tout en mettant la vie des consommateurs en danger dans les cas les plus graves. Tout le monde est concerné et il faut agir tous ensemble contre le faux.
La journée suisse contre la contrefaçon est destinée à sensibiliser le grand public à ce fléau.
Reconduite chaque année, la journée suisse contre la contrefaçon est organisée sous l’égide de STOP PIRACY, la plateforme suisse de lutte contre la contrefaçon et la piraterie.
Pour l’année 2013, il incombe à la Fédération de l’Industrie horlogère suisse FH d’organiser cette journée. Elle aura lieu vendredi, 22 mars 2013, à l’EPFL à Lausanne.
Dans le cadre de cette journée, un grand concours de films permettra au public de s'exprimer sur le fléau de la contrefaçon et le piratage, sous l'angle de l'horlogerie, de l'industrie pharmaceutique ou du secteur audio-visuel. Depuis le 1er octobre et jusqu’au 7 décembre 2012, chacun peut déposer sur ce site un ou plusieurs courts-métrages et participer ainsi au concours.
Les meilleurs films seront sélectionnés et soumis à deux jurys différents. Un premier jury, composé d'éminentes personnalités suisses décernera le prix « Coup de cœur du jury ». Le public constituera le second jury et pourra voter pour son film préféré, sur ce site, dès le mois de janvier 2013. Le lauréat recevra alors le « Prix du public ».
Les deux prix du concours public de films sont deux montres suisses (une Baume et Mercier et une Chopard) d'une valeur de plus de 4.000 francs chacune.
Les films en français, en allemand, en anglais ou muets, ne devront pas dépasser 90 secondes et devront être déposés sur ce site avant le 7 décembre à minuit. Le règlement du concours et tous les renseignements sur la contrefaçon sont disponibles sur ce site.
Elle est gérée par des réseaux criminels qui s'enrichissent illégalement, tout en mettant la vie des consommateurs en danger dans les cas les plus graves. Tout le monde est concerné et il faut agir tous ensemble contre le faux.
La journée suisse contre la contrefaçon est destinée à sensibiliser le grand public à ce fléau.
Reconduite chaque année, la journée suisse contre la contrefaçon est organisée sous l’égide de STOP PIRACY, la plateforme suisse de lutte contre la contrefaçon et la piraterie.
Pour l’année 2013, il incombe à la Fédération de l’Industrie horlogère suisse FH d’organiser cette journée. Elle aura lieu vendredi, 22 mars 2013, à l’EPFL à Lausanne.
Dans le cadre de cette journée, un grand concours de films permettra au public de s'exprimer sur le fléau de la contrefaçon et le piratage, sous l'angle de l'horlogerie, de l'industrie pharmaceutique ou du secteur audio-visuel. Depuis le 1er octobre et jusqu’au 7 décembre 2012, chacun peut déposer sur ce site un ou plusieurs courts-métrages et participer ainsi au concours.
Les meilleurs films seront sélectionnés et soumis à deux jurys différents. Un premier jury, composé d'éminentes personnalités suisses décernera le prix « Coup de cœur du jury ». Le public constituera le second jury et pourra voter pour son film préféré, sur ce site, dès le mois de janvier 2013. Le lauréat recevra alors le « Prix du public ».
Les deux prix du concours public de films sont deux montres suisses (une Baume et Mercier et une Chopard) d'une valeur de plus de 4.000 francs chacune.
Les films en français, en allemand, en anglais ou muets, ne devront pas dépasser 90 secondes et devront être déposés sur ce site avant le 7 décembre à minuit. Le règlement du concours et tous les renseignements sur la contrefaçon sont disponibles sur ce site.
L’horlogerie et la contrefaçon
La qualité et le volume des contrefaçons horlogères présentes sur les marchés attestent que ces pièces sont fabriquées de manière industrielle; les contrefacteurs sont donc des professionnels qui ne recherchent que le gain tout en limitant les risques. La contrefaçon horlogère s'est révélée être un moyen efficace de blanchir de l'argent provenant d'autres activités illicites.
Les chiffres
Des dizaines de millions de fausses montres suisses sont produites chaque année pour un bénéfice de 1 milliard de dollars. En comparaison, l’industrie horlogère suisse a produit 30 millions de montres originales en 2011. Au niveau mondial, les contrefaçons de montres et de bijoux représentent 9% des cas de saisies, ce qui en fait les deuxièmes produits les plus contrefaits derrière les textiles.
Les aspects légaux
En Suisse, la personne qui vend sciemment des contrefaçons horlogères encourt le risque de se voir infliger une peine pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement accompagné d’une amende. Si l’auteur agit par métier, l’emprisonnement peut aller jusqu’à cinq ans et l’amende s’élever jusqu’à un million de francs suisses. L'importation d'une montre contrefaite en Suisse est interdite, même à des fins privées. Le vendeur d'une montre contrefaite n'offre aucune garantie quant au produit. Si une garantie est offerte, elle est évidemment falsifiée.
Les canaux de distribution
Internet est devenu un des principaux canaux de distribution de marchandises contrefaites. Par ce biais, la contrefaçon horlogère est à disposition du consommateur sans intermédiaire physique. C'est la montre qui voyage, pas le consommateur. En 2011, la Cellule Internet de la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH) a retiré plus de 260.000 enchères basées sur de fausses montres, enchères hébergées sur diverses plateformes de vente en ligne. Elle a également fermé plus de 500 sites de contrefaçons.
Les dangers
Les matériaux utilisés par les contrefacteurs pour fabriquer leurs montres ne respectent à priori pas les législations suisses et européennes en matière de sécurité et santé. Des analyses ont révélé la présence de substances allergènes. Certaines montres examinées contenaient même des matériaux radioactifs.
Comment distinguer le vrai du faux
Les indices permettant de distinguer une fausse montre d'un produit authentique vont du lieu de vente (vendeurs de rue, bijouteries douteuses...) au prix proposé, en passant par le conditionnement du produit, souvent d’une qualité douteuse, et l’aspect général de la montre, notamment au niveau des finitions.
Les consommateurs
Une enquête du « Anti-Counterfeiting Group » anglais a révélé que 25% des personnes interrogées avaient déjà acheté une montre contrefaite et que 25% des sondés pensaient effectuer un tel achat dans le futur. La majeure partie des consommateurs achètent sciemment une montre contrefaite. Fait nouveau toutefois : de plus en plus de clients pensant acheter une montre authentique sont en fait induits en erreur par des produits si proches de l’original que le prix proposé pour les acquérir, lui aussi en rapport avec la valeur du modèle d’origine, les conforte dans l’idée qu’ils font une « bonne affaire ».
La lutte
La lutte anti-contrefaçon dans l’horlogerie prend plusieurs formes. D’une part, la FH ainsi que les membres de son Groupement anticontrefaçon sont actifs sur les marchés virtuels et réels, organisant des actions de saisie sur le terrain et des fermetures de sites Internet vendant de fausses montres suisses. D’autre part, la FH collabore de manière intense avec les autorités douanières et policières à l’échelle internationale en leur mettant à dispositions ses services techniques et d’assistance. La FH et la Fondation de la Haute Horlogerie opèrent également au niveau de la sensibilisation. Elles participent ainsi régulièrement à des séminaires de formation destinés aux autorités concernées et organisent des campagnes pour mettre les consommateurs en garde contre les dangers et les méfaits de la contrefaçon. Au final, la FH et ses partenaires privés et publics peuvent ainsi saisir des centaines de milliers de fausses montres suisses par année.
Les chiffres
Des dizaines de millions de fausses montres suisses sont produites chaque année pour un bénéfice de 1 milliard de dollars. En comparaison, l’industrie horlogère suisse a produit 30 millions de montres originales en 2011. Au niveau mondial, les contrefaçons de montres et de bijoux représentent 9% des cas de saisies, ce qui en fait les deuxièmes produits les plus contrefaits derrière les textiles.
Les aspects légaux
En Suisse, la personne qui vend sciemment des contrefaçons horlogères encourt le risque de se voir infliger une peine pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement accompagné d’une amende. Si l’auteur agit par métier, l’emprisonnement peut aller jusqu’à cinq ans et l’amende s’élever jusqu’à un million de francs suisses. L'importation d'une montre contrefaite en Suisse est interdite, même à des fins privées. Le vendeur d'une montre contrefaite n'offre aucune garantie quant au produit. Si une garantie est offerte, elle est évidemment falsifiée.
Les canaux de distribution
Internet est devenu un des principaux canaux de distribution de marchandises contrefaites. Par ce biais, la contrefaçon horlogère est à disposition du consommateur sans intermédiaire physique. C'est la montre qui voyage, pas le consommateur. En 2011, la Cellule Internet de la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH) a retiré plus de 260.000 enchères basées sur de fausses montres, enchères hébergées sur diverses plateformes de vente en ligne. Elle a également fermé plus de 500 sites de contrefaçons.
Les dangers
Les matériaux utilisés par les contrefacteurs pour fabriquer leurs montres ne respectent à priori pas les législations suisses et européennes en matière de sécurité et santé. Des analyses ont révélé la présence de substances allergènes. Certaines montres examinées contenaient même des matériaux radioactifs.
Comment distinguer le vrai du faux
Les indices permettant de distinguer une fausse montre d'un produit authentique vont du lieu de vente (vendeurs de rue, bijouteries douteuses...) au prix proposé, en passant par le conditionnement du produit, souvent d’une qualité douteuse, et l’aspect général de la montre, notamment au niveau des finitions.
Les consommateurs
Une enquête du « Anti-Counterfeiting Group » anglais a révélé que 25% des personnes interrogées avaient déjà acheté une montre contrefaite et que 25% des sondés pensaient effectuer un tel achat dans le futur. La majeure partie des consommateurs achètent sciemment une montre contrefaite. Fait nouveau toutefois : de plus en plus de clients pensant acheter une montre authentique sont en fait induits en erreur par des produits si proches de l’original que le prix proposé pour les acquérir, lui aussi en rapport avec la valeur du modèle d’origine, les conforte dans l’idée qu’ils font une « bonne affaire ».
La lutte
La lutte anti-contrefaçon dans l’horlogerie prend plusieurs formes. D’une part, la FH ainsi que les membres de son Groupement anticontrefaçon sont actifs sur les marchés virtuels et réels, organisant des actions de saisie sur le terrain et des fermetures de sites Internet vendant de fausses montres suisses. D’autre part, la FH collabore de manière intense avec les autorités douanières et policières à l’échelle internationale en leur mettant à dispositions ses services techniques et d’assistance. La FH et la Fondation de la Haute Horlogerie opèrent également au niveau de la sensibilisation. Elles participent ainsi régulièrement à des séminaires de formation destinés aux autorités concernées et organisent des campagnes pour mettre les consommateurs en garde contre les dangers et les méfaits de la contrefaçon. Au final, la FH et ses partenaires privés et publics peuvent ainsi saisir des centaines de milliers de fausses montres suisses par année.