Julien Coudray ne laisse jamais rien au hasard… Chaque opération de la fabrication de ses montres est réalisée avec la plus extrême minutie par le meilleur artisan qui soit. Qu’il s’agisse du calibre, du cadran, du boitier, de la gravure, etc. Incontestablement, le luxe est ici dans le détail.
Aujourd’hui, la marque, certes encore très confidentielle, mais qui devrait faire parler d’elle dans les mois et années qui viennent, présente une pièce unique. Une montre d’exception. Pour dame. Un modèle Manufactura 1528 en or rouge qui se pare, au centre de son cadran, d’une miniature sur émail patiemment réalisée par l’émailleur « maison » Jean-Paul, selon la technique du « point par point » aboutie par Petitot en 1630.
La maîtrise de cette technique artisanale vieille de près de quatre cents ans permet de subtiles nuances et une grande finesse dans le dessin (voir le dessin ci-dessous). « Le style de l’œuvre reprend les décors floraux chers à la Reine Marie-Antoinette » précise la marque dans son communiqué.
Pour rester dans cette tonalité florale, les aiguilles, également uniques, ont été réalisées en interne, à la main. Les couleurs ont été obtenues sans traitement chimique, uniquement par la chaleur. Nec plus ultra, lorsque l’aiguille des minutes rejoint celle des heures (24 fois par jour), une fleur sur sa tige apparaît dans son ensemble ! Une petite touche de poésie dans un monde de mécanique miniature !
Aujourd’hui, la marque, certes encore très confidentielle, mais qui devrait faire parler d’elle dans les mois et années qui viennent, présente une pièce unique. Une montre d’exception. Pour dame. Un modèle Manufactura 1528 en or rouge qui se pare, au centre de son cadran, d’une miniature sur émail patiemment réalisée par l’émailleur « maison » Jean-Paul, selon la technique du « point par point » aboutie par Petitot en 1630.
La maîtrise de cette technique artisanale vieille de près de quatre cents ans permet de subtiles nuances et une grande finesse dans le dessin (voir le dessin ci-dessous). « Le style de l’œuvre reprend les décors floraux chers à la Reine Marie-Antoinette » précise la marque dans son communiqué.
Pour rester dans cette tonalité florale, les aiguilles, également uniques, ont été réalisées en interne, à la main. Les couleurs ont été obtenues sans traitement chimique, uniquement par la chaleur. Nec plus ultra, lorsque l’aiguille des minutes rejoint celle des heures (24 fois par jour), une fleur sur sa tige apparaît dans son ensemble ! Une petite touche de poésie dans un monde de mécanique miniature !
La technique de l’émail grand feu
Profitons de la présentation de cette pièce unique -à plus d’un titre- pour revenir sur la technique de l’émail grand feu… Car c’est bien le feu, ou plutôt une température proche de 800 °C, qui viendra consacrer les longues heures de concentration et d’espérance de l’émailleur. De la fusion de l’émail naîtront la transparence, la profondeur et l’éclat des couleurs.
Lorsque le pinceau rencontre l’émail pour la réalisation d’un cadran, chacune des montres Julien Coudray 1518 prend vie. Le chemin jusqu’à cette finalité est une école de patience qui requiert un talent et une persévérance hors du commun. L’émaillage n’est en effet pas une science exacte et les aléas sont nombreux dans la réalisation de chaque oeuvre. Inlassablement, l’émailleur remet son ouvrage sur le métier jusqu’à obtention du résultat escompté. Alors, chaque pièce devient unique.
Nées de la sensibilité d’hommes et de femmes réunis dans la même passion, les oeuvres Julien Coudray 1518 perpétuent ainsi des savoir-faire rares et authentiques et inscrivent leurs ambassadeurs dans le patrimoine de demain.
Bocaux de poudres multicolores, fioles de liquides odorants, pipettes et tubes à essais, pilon, mortier, four à haute température, notes consignées dans d’épais cahiers : à première vue, tout ici respire l’univers de la chimie.
Que nenni ! Calme, concentration, pugnacité et patience sont aussi les reflets d’une âme artistique sensible et humble, curieuse des incessantes découvertes que réserve le rare métier d’émailleur. Bien qu’ancestrales, les techniques d’émaillage n’ont pas ou peu été transmises. Secrets jalousement gardés ? Peut-être. Exigences draconiennes du métier, sans doute. Il semble que l’on entre en émaillage comme l’on entrerait en religion ; avec humilité et patience, d’abord en observant, car aucune école ne permet plus en Suisse l’apprentissage du métier d’émaillage.
En France voisine, la formation dédiée à l’émaillage ne traite plus d’horlogerie actuellement. Or c’est bien de l’horlogerie d’art dont il s’agit et des contraintes liées au respect de tolérances proches du micron. En plus de la maîtrise de l’émail, l’artisan doit se plier aux exigences de la profession horlogère : finesse, précision des mesures, pureté du blanc de l’émail, travail avec binoculaire pour l’ensemble des opérations.
Donner vie au cadran en émail grand feu d’une montre demandera ainsi des années d’observation, d’apprentissage et d’expériences auprès de maîtres émailleurs en horlogerie. D’échecs en rebonds et de rebonds en succès, la maîtrise gagnera peu à peu sur l’indocilité apparente de cette fascinante matière. D’éclats compacts et durs, l’émail deviendra sous l’action du pilon une poussière fine et douce. Une première étape de préparation accomplie manuellement et complétée par la minutieuse opération de lavage pour éliminer toute impureté.
Les précieuses poudres ainsi obtenues seront alors associées selon l’expertise, la sensibilité et l’oeil de l’émailleur. Vient ensuite l’application selon des techniques utilisées séparément ou combinées. Sous l’action de la chaleur, les particules de l’émail et du métal s’interpénètreront par fusion pour donner un troisième matériau. L’alchimie s’opère.
Lorsque le pinceau rencontre l’émail pour la réalisation d’un cadran, chacune des montres Julien Coudray 1518 prend vie. Le chemin jusqu’à cette finalité est une école de patience qui requiert un talent et une persévérance hors du commun. L’émaillage n’est en effet pas une science exacte et les aléas sont nombreux dans la réalisation de chaque oeuvre. Inlassablement, l’émailleur remet son ouvrage sur le métier jusqu’à obtention du résultat escompté. Alors, chaque pièce devient unique.
Nées de la sensibilité d’hommes et de femmes réunis dans la même passion, les oeuvres Julien Coudray 1518 perpétuent ainsi des savoir-faire rares et authentiques et inscrivent leurs ambassadeurs dans le patrimoine de demain.
Bocaux de poudres multicolores, fioles de liquides odorants, pipettes et tubes à essais, pilon, mortier, four à haute température, notes consignées dans d’épais cahiers : à première vue, tout ici respire l’univers de la chimie.
Que nenni ! Calme, concentration, pugnacité et patience sont aussi les reflets d’une âme artistique sensible et humble, curieuse des incessantes découvertes que réserve le rare métier d’émailleur. Bien qu’ancestrales, les techniques d’émaillage n’ont pas ou peu été transmises. Secrets jalousement gardés ? Peut-être. Exigences draconiennes du métier, sans doute. Il semble que l’on entre en émaillage comme l’on entrerait en religion ; avec humilité et patience, d’abord en observant, car aucune école ne permet plus en Suisse l’apprentissage du métier d’émaillage.
En France voisine, la formation dédiée à l’émaillage ne traite plus d’horlogerie actuellement. Or c’est bien de l’horlogerie d’art dont il s’agit et des contraintes liées au respect de tolérances proches du micron. En plus de la maîtrise de l’émail, l’artisan doit se plier aux exigences de la profession horlogère : finesse, précision des mesures, pureté du blanc de l’émail, travail avec binoculaire pour l’ensemble des opérations.
Donner vie au cadran en émail grand feu d’une montre demandera ainsi des années d’observation, d’apprentissage et d’expériences auprès de maîtres émailleurs en horlogerie. D’échecs en rebonds et de rebonds en succès, la maîtrise gagnera peu à peu sur l’indocilité apparente de cette fascinante matière. D’éclats compacts et durs, l’émail deviendra sous l’action du pilon une poussière fine et douce. Une première étape de préparation accomplie manuellement et complétée par la minutieuse opération de lavage pour éliminer toute impureté.
Les précieuses poudres ainsi obtenues seront alors associées selon l’expertise, la sensibilité et l’oeil de l’émailleur. Vient ensuite l’application selon des techniques utilisées séparément ou combinées. Sous l’action de la chaleur, les particules de l’émail et du métal s’interpénètreront par fusion pour donner un troisième matériau. L’alchimie s’opère.
- Le « cloisonné » dont les espaces à émailler sont délimités par des fils d’or ou d’argent mis en forme à la main suivant les courbes du dessin à réaliser.
- Le « champlevé », judicieuse combinaison des talents du graveur et de l’émailleur. Sous l’action du burin, la base du cadran deviendra bas-relief. L’émailleur viendra alors recouvrir cette sculpture d’émail translucide. Les émaux translucides rendront au guillochage du cadran une profondeur variable selon son relief.
- Selon la délicate technique du paillon, l’émailleur vient insérer dans l’émail de fins motifs d’or ou d’argent ciselés à la main ou à l’emporte-pièce.
- La grisaille, technique limousine, consiste à déposer un émail blanc de Limoges sur un fond émaillé de couleur sombre déjà préparé. Ce blanc est tiré à l’aiguille pour obtenir un camaïeu du blanc au gris.
- Le plique-à-jour, datant de la fin du Moyen-Âge, est une technique consistant à déposer de l’émail translucide dans les alvéoles d’une ossature réalisée à cet effet.
- L’exceptionnelle technique de la « miniature », réservée aux plus talentueux des émailleurs, subtile rencontre entre la peinture miniature et l’émaillage. Point après point ou peinte, chaque particule trouvera sa place dans un dessin et s’assemblera aux autres dans une harmonie exquise que le passage au feu rendra intemporelle et inaltérable.
www.juliencoudray1518.com
- Le « champlevé », judicieuse combinaison des talents du graveur et de l’émailleur. Sous l’action du burin, la base du cadran deviendra bas-relief. L’émailleur viendra alors recouvrir cette sculpture d’émail translucide. Les émaux translucides rendront au guillochage du cadran une profondeur variable selon son relief.
- Selon la délicate technique du paillon, l’émailleur vient insérer dans l’émail de fins motifs d’or ou d’argent ciselés à la main ou à l’emporte-pièce.
- La grisaille, technique limousine, consiste à déposer un émail blanc de Limoges sur un fond émaillé de couleur sombre déjà préparé. Ce blanc est tiré à l’aiguille pour obtenir un camaïeu du blanc au gris.
- Le plique-à-jour, datant de la fin du Moyen-Âge, est une technique consistant à déposer de l’émail translucide dans les alvéoles d’une ossature réalisée à cet effet.
- L’exceptionnelle technique de la « miniature », réservée aux plus talentueux des émailleurs, subtile rencontre entre la peinture miniature et l’émaillage. Point après point ou peinte, chaque particule trouvera sa place dans un dessin et s’assemblera aux autres dans une harmonie exquise que le passage au feu rendra intemporelle et inaltérable.
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