L’aventure commence en 1780 avec Marie-Etienne Nitot dont le fils, François-Regnault, reçoit de Joséphine le titre prestigieux de « joaillier ordinaire de l’impératrice. »
Dès lors, la maison fournit la cour et les grands en parures, mais aussi en créations horlogères somptueuses. A l’image de cette paire de bracelets-montres en émeraudes et perles et mouvements Breguet livrée à la vice-reine d’Italie, Auguste-Amélie de Bavière vers 1811.
La souveraine porte alors un garde-temps à chaque poignet, l’un indiquant les heures et les minutes, le second le calendrier.
« Les douze chapitres du livre, qui sont évidemment un clin d’œil au 12, place Vendôme où la maison s’installe en 1907 et qui demeure son adresse historique, ont été écrits dans l’esprit d’une boîte à bijoux où l’on fouille et choisit une pièce qui ne correspond pas forcément à celle que l’on avait initialement en tête » explique l’auteur, Gabrielle de Montmorin.
Dès lors, la maison fournit la cour et les grands en parures, mais aussi en créations horlogères somptueuses. A l’image de cette paire de bracelets-montres en émeraudes et perles et mouvements Breguet livrée à la vice-reine d’Italie, Auguste-Amélie de Bavière vers 1811.
La souveraine porte alors un garde-temps à chaque poignet, l’un indiquant les heures et les minutes, le second le calendrier.
« Les douze chapitres du livre, qui sont évidemment un clin d’œil au 12, place Vendôme où la maison s’installe en 1907 et qui demeure son adresse historique, ont été écrits dans l’esprit d’une boîte à bijoux où l’on fouille et choisit une pièce qui ne correspond pas forcément à celle que l’on avait initialement en tête » explique l’auteur, Gabrielle de Montmorin.
Effectivement, l’ouvrage foisonne de passerelles entre passé et présent, convoquant la petite et la grande histoire, mais aussi Stéphane Bern pour parler des diadèmes ou encore Anne-Sophie Pic, la chef le plus étoilé au monde qui se livre à une interview « gastrono-joaillière » haute en couleur.
Les amoureux de belle horlogerie pourront admirer cette montre de col au chiffre de Napoléon commandée par l’impératrice Marie-Louise ou cette montre à tact signée à l’intérieur « Breguet n°615 » ou encore ce projet de bracelet-montre de style néo-gothique du dernier tiers du XIXe siècle.
Riche en châtelaines, le Second Empire rivalise de créativité avec le XXe siècle, comme en témoignent ces projets de montres pour dames à décor d’émail guilloché, serties de pierres précieuses, cette montre aux myosotis à bracelet de perles fines ou cette montre de revers de 1924 emblématique de l’Art déco.
Le 3e millénaire n’est pas en reste, des tourbillons volants rythmant un modèle de haute joaillerie racontant la Scala, heure sautante sur un cadran en marqueterie de lapis-lazuli, saphir et émeraude, montres à secret aux couvercles narratifs, l’un serti de différentes tailles de diamant pour évoquer l’empreinte de l’eau sur le sable, d’autres d’un iris, d’une pensée ou d’un épi de blé pour célébrer la nature chère au joaillier-horloger.
« L’Esprit de Chaumet », de Gabrielle de Montmorin, Thames & Hudson, 480 pages, 450 illustrations, traduit en anglais, japonais, coréen, chinois et arabe.
Les amoureux de belle horlogerie pourront admirer cette montre de col au chiffre de Napoléon commandée par l’impératrice Marie-Louise ou cette montre à tact signée à l’intérieur « Breguet n°615 » ou encore ce projet de bracelet-montre de style néo-gothique du dernier tiers du XIXe siècle.
Riche en châtelaines, le Second Empire rivalise de créativité avec le XXe siècle, comme en témoignent ces projets de montres pour dames à décor d’émail guilloché, serties de pierres précieuses, cette montre aux myosotis à bracelet de perles fines ou cette montre de revers de 1924 emblématique de l’Art déco.
Le 3e millénaire n’est pas en reste, des tourbillons volants rythmant un modèle de haute joaillerie racontant la Scala, heure sautante sur un cadran en marqueterie de lapis-lazuli, saphir et émeraude, montres à secret aux couvercles narratifs, l’un serti de différentes tailles de diamant pour évoquer l’empreinte de l’eau sur le sable, d’autres d’un iris, d’une pensée ou d’un épi de blé pour célébrer la nature chère au joaillier-horloger.
« L’Esprit de Chaumet », de Gabrielle de Montmorin, Thames & Hudson, 480 pages, 450 illustrations, traduit en anglais, japonais, coréen, chinois et arabe.