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L’IWC Portugaise Régulateur prolonge la longue tradition des chronomètres de marine


Ce qui, à première vue, ressemble à l’oubli d’une aiguille de la part de l’horloger est en réalité une rareté : le régulateur –avec l’aiguille des minutes au centre et l’indication excentrée des heures et des secondes. Il y a une excellente raison à cela : la Portugaise Régulateur, avec son mouvement de montre de poche de la manufacture, prolonge la longue tradition des chronomètres de marine et d’observatoire.



IWC Portugaise Régulateur
Plusieurs raisons expliquent le choix du boîtier de 43,1 mm de diamètre d’une Portugaise pour y loger le premier régulateur d’IWC.

Créées il y a 70 ans pour le marché portugais, les « montres de poche pour le poignet » qui donnèrent leur nom à toute une lignée de modèles étaient déjà d’une remarquable précision et pouvaient être considérées comme des instruments de référence.

Le chef-d’œuvre mécanique inégalé qui constitue leur vie intérieure est à la base de telles prouesses.

La Portugaise Régulateur reste fidèle à cette tradition de la maison. Dotée du calibre 98245 de la manufacture IWC, elle est animée par un mouvement de montre de poche qui ne compte pas seulement parmi les plus beaux, mais sans doute aussi parmi les plus authentiques que l’on puisse encore trouver de nos jours dans le monde.

Comme la désignation du calibre le dévoile déjà, la construction de base de ce mouvement repose sur le cal. 98, qu’IWC n’a cessé de perfectionner depuis plus de 70 ans et qui représente un véritable jalon de la technique horlogère. Il s’est allié certaines des caractéristiques qualitatives des premiers mouvements de montre de poche IWC, qui remontent à l’époque de son fondateur F. A. Jones, en 1868.

Parmi celles-ci, citons notamment une platine trois quarts indéformable en maillechort et, comme particularité la plus typique, la longue flèche de raquette pour le réglage de précision, également appelée « flèche de Jones ».

Au-delà de cette tradition, tout le détail des progrès horlogers réalisés depuis l’époque de Mister Jones se retrouve dans ce mouvement high-end dont le balancier oscille à l’alternance classique de 2,5 Hz – comme le dispositif antichoc, l’arrêt de la trotteuse ou le microréglage par excentrique sur les bras du balancier à vis en Glucydur. Un coup d’œil à travers le fond transparent en verre saphir permet toutefois de constater que seule une décoration spécifique distingue ce mouvement de celui qui anime également la Portugaise Special Edition Jones.

A l’abri des regards pourtant, la minuterie placée sous le cadran de la Portugaise Régulateur a été modifiée de sorte à permettre l’indication séparée de l’heure vers « 12 heures ». Le petit dernier de la lignée des Portugaises, laquelle personnifie depuis longtemps l’une des rares figures « éternelles » du design classique, exprime pleinement les atouts de son format géant sur le cadran argenté.

Toutes les indications soulignent le but originel de ce type de montre : indiquer le temps de manière claire et précise. La longue aiguille lanciforme au centre joue autant son rôle que la minuterie classique « chemin de fer », dont le style s’inspire des rails ferroviaires. L’aiguille des heures s’active dans le petit cadran sous le « 12 » avec quatre indices arabes. A l’autre extrémité, vers « 6 heures », les secondes s’égrènent sur le cadran intérieur.

La Portugaise Régulateur est limitée, comme nouvelle exclusivité, à 500 exemplaires dans une édition en platine. Les versions en or rose et acier surfin ne sont pas limitées. Les trois montres sont munies de bracelets croco et de fermoirs dans le même métal que la boîte.

IWC Portugaise Régulateur

Un peu d’histoire…

Il y a 500 ans, le temps était encore une dimension peu précise. Les premières montres à porter sur soi, lesquelles venaient d’être inventées, ne comportaient qu’une unique aiguille des heures. Des aiguilles des minutes et des secondes ne vinrent la compléter que bien plus tard. A l’époque des anciennes montres de poche, des écarts de marche pouvant atteindre une demi-heure par jour étaient la règle.

Dès 1759 pourtant, après l’invention par John Harrison du premier chronomètre de marine fonctionnel qui permettait également pour la première fois de déterminer la longitude précise en mer, la maîtrise du temps devint un savoir envié qui pouvait faire vaciller le pouvoir politique ou décider de la survie d’un équipage.

Les observatoires astronomiques furent peu à peu les fournisseurs d’une heure précise à la seconde près. En plus des navigateurs, leurs services étaient sollicités par les instituts scientifiques, les manufactures horlogères et, plus tard, les compagnies de chemins de fer.

Le régulateur, la mère de toutes les montres, apparut à cette époque de progrès et de grandes inventions. Seules les étoiles pouvaient le battre en exactitude. Il s’agissait d’une horloge de précision sur laquelle les trois unités de mesure traditionnelles, l’heure, la minute et la seconde, occupaient des emplacements distincts.

Les chronomètres de marine, animés par un ressort-moteur, présentaient eux aussi la même disposition. Si les indications étaient excentrées, il y avait à cela une raison d’une simplicité stupéfiante : l’aiguille « lente » des heures ne devait pas nuire trop longtemps à la bonne lisibilité de l’aiguille des secondes (petite, certes, mais néanmoins essentielle) lorsqu’elle était positionnée dans la partie inférieure du cadran. C’est pourquoi un cadran intérieur spécifique lui fut attribué, où elle ne risquait pas de concurrencer les autres aiguilles. Cette particularité explique également la rotation isolée de l’aiguille des minutes au milieu du cadran.

Le régulateur devint le symbole de l’heure la plus précise jamais mesurée par l’homme. Il va de soi que des manufactures horlogères comme IWC faisaient, elles aussi, partie des clients des observatoires ; elles s’efforçaient de conserver le plus longtemps possible la précieuse denrée, l’heure exacte, en recourant à leurs propres horloges de précision qui servaient à leur tour de référence pour observer la marche de toutes les nouvelles montres.

A travers son régulateur en format de montre bracelet, la manufacture schaffhousoise rend ainsi hommage à ce chapitre majeur de l’histoire de l’horlogerie. Si jadis, cette spécialité horlogère ne fut guère répandue dans le domaine privé, elle trouve de plus en plus d’adeptes de nos jours : n’exprime-t-elle pas en effet que son utilisateur est un connaisseur qui sait apprécier cette façon un peu particulière d’indiquer le temps ?

IWC Portugaise Régulateur

Spécificités techniques de l’IWC Portugaise Régulateur Réf. IW544403 / Réf. IW544402 / Réf. IW544401

IWC Portugaise Régulateur
Montre-bracelet avec disposition de régulateur, mouvement à remontage manuel avec platine trois quarts en maillechort, balancier à vis en Glucydur et microréglage par excentrique, spiral Breguet, longue flèche de raquette pour le réglage de précision (selon Jones)

Mouvement :
Calibre : 98245
Alternances : 18 000 / h / 2,5 Hz
Rubis : 22
Réserve de marche : 46 h

Boîtier :
Matière platine, or rose 18 carats et acier surfin
Verre saphir, antireflets, fond transparent
Fermoir boucle platine, or rose ou acier surfin disponibles sur demande
Etanchéité : 3 bars (30 m)
Diamètre : 43,1 mm
Hauteur : 11,75 mm

Poids :
Montre en platine avec bracelet en croco (noir) 128 g
Montre en or rose avec bracelet en croco (brun foncé) 114 g
Montre en acier surfin avec bracelet en croco (brun clair) 89 g

Montres-de-luxe.com | Publié le 23 Janvier 2007 | Lu 14339 fois






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