La chemise OCBD (cf notre article sur la « button down ») est un type de chemise dite « sport », un grand classique de la mode masculine depuis plus d'un siècle. Elle se caractérise par son tissu en doux et respirant, l’Oxford, mais surtout, par son col souple à pointes boutonnées caractéristique. En découle son nom : « Oxford Cloth Button Down ».
Le tissu Oxford est un type de tissu fabriqué à partir de coton et présentant un motif de toile. Il est résistant, confortable et facile à entretenir, ce qui en fait un drap de choix pour les chemises sport.
Le col boutonné, qui distingue la chemise OCBD des autres, fut conçu à l'origine pour les activités sportives et de plein air. Les boutons aidaient alors à maintenir le col en place, l'empêchant de se relever, de rebiquer ou de battre au vent.
Le tissu Oxford est un type de tissu fabriqué à partir de coton et présentant un motif de toile. Il est résistant, confortable et facile à entretenir, ce qui en fait un drap de choix pour les chemises sport.
Le col boutonné, qui distingue la chemise OCBD des autres, fut conçu à l'origine pour les activités sportives et de plein air. Les boutons aidaient alors à maintenir le col en place, l'empêchant de se relever, de rebiquer ou de battre au vent.
On estime que la chemise OCBD apparaît vers la fin des années 1800, lorsqu'elle fut introduite par Brooks Brothers en 1896.
Pour la petite histoire, on raconte que le président de l’entreprise, John E. Brooks, aurait assisté à un match de polo en Angleterre et aurait observé un détail dans la tenue des joueurs. Le col de leurs chemises était fixé au corps par des boutons, probablement pour éviter la distraction causée par le battement des pointes de col pendant le jeu.
Que Brooks importe l’idée d’Angleterre ou l’invente aux Etats-Unis pour les joueurs de polo importe peu : cette chemise devient incontournable dans l’entre-deux-guerres !
Pour la petite histoire, on raconte que le président de l’entreprise, John E. Brooks, aurait assisté à un match de polo en Angleterre et aurait observé un détail dans la tenue des joueurs. Le col de leurs chemises était fixé au corps par des boutons, probablement pour éviter la distraction causée par le battement des pointes de col pendant le jeu.
Que Brooks importe l’idée d’Angleterre ou l’invente aux Etats-Unis pour les joueurs de polo importe peu : cette chemise devient incontournable dans l’entre-deux-guerres !
A partir des années 50, c’est une chemise typiquement associée à la jeunesse étudiante américaine des universités prestigieuses de l’Ivy League, sur la côte est des USA. Au début des années 1960, à l’heure où le monde entier envie l’« American Way of Life », cette chemise devient culte pour la jeunesse.
Elle est partout, dans toutes les grandes capitales du monde, de Paris à Tokyo en passant par Londres, ces chemises « à l’américaine » sont vendues aux lycéens de la rive-gauche ou aux étudiants tokyoïtes, grands défenseurs de l’Ametora (le style américain) qui trainent dans le quartier de Ginza…
Cette chemise sera popularisée à la fin des années 1970 et surtout, en 1980, par les marques emblématiques du style « Preppy » : Ralph Lauren, Tommy Hilfiger, J.Press et naturellement, Brooks Brother. En France, ce seront Façonnable et Daniel Crémieux qui seront les grands spécialistes du genre.
Elle est partout, dans toutes les grandes capitales du monde, de Paris à Tokyo en passant par Londres, ces chemises « à l’américaine » sont vendues aux lycéens de la rive-gauche ou aux étudiants tokyoïtes, grands défenseurs de l’Ametora (le style américain) qui trainent dans le quartier de Ginza…
Cette chemise sera popularisée à la fin des années 1970 et surtout, en 1980, par les marques emblématiques du style « Preppy » : Ralph Lauren, Tommy Hilfiger, J.Press et naturellement, Brooks Brother. En France, ce seront Façonnable et Daniel Crémieux qui seront les grands spécialistes du genre.
Comment reconnaître une OCBD ?
Parlons chiffons : les variations de l’OCBD peuvent être réalisées dans d’autres tissus que l’Oxford ! L’été, il est possible de choisir un lin pastel, quand le velours et le viyella sont plus utiles en hiver. Le chambray et le denim peuvent, quant à eux, être portés toute l’année.
Mais le choix classique reste l’Oxford et ses multiples variations : pinpoint, piqué, en double ou triple retors, à larges rayures ou à carreaux, de quoi remplir une garde-robe entière ! Les couleurs unies, comme le blanc, le bleu et le rose, sont les plus polyvalentes et peuvent être portées avec une variété de tenues différentes.
Les motifs à rayures ou le vichy, sont également populaires et peuvent ajouter une touche d'intérêt à une tenue autrement simple. Pour un look plus audacieux, des motifs comme les carreaux ou les plaids peuvent être portés, mais tâchez de ne pas faire « costumé » !
Parlons chiffons : les variations de l’OCBD peuvent être réalisées dans d’autres tissus que l’Oxford ! L’été, il est possible de choisir un lin pastel, quand le velours et le viyella sont plus utiles en hiver. Le chambray et le denim peuvent, quant à eux, être portés toute l’année.
Mais le choix classique reste l’Oxford et ses multiples variations : pinpoint, piqué, en double ou triple retors, à larges rayures ou à carreaux, de quoi remplir une garde-robe entière ! Les couleurs unies, comme le blanc, le bleu et le rose, sont les plus polyvalentes et peuvent être portées avec une variété de tenues différentes.
Les motifs à rayures ou le vichy, sont également populaires et peuvent ajouter une touche d'intérêt à une tenue autrement simple. Pour un look plus audacieux, des motifs comme les carreaux ou les plaids peuvent être portés, mais tâchez de ne pas faire « costumé » !
Toutefois, attention : l’Oxford choisi doit être assez épais et texturé (alternance de fil blanc et de couleur qui le caractérise). Il est possible de trouver de très bons modèles chez le drapier Thomas Mason, gamme Oxford & Piquet notamment dans les catégories Cambridge ou American Oxford qui sont celles des chemisiers.
A Paris, le chemisier Daniel Lévy propose en exclusivité pour la France, un oxford de luxe. Développé par Thomas Mason, ce tissu est un hommage à J.F.K, le président le plus « Ivy League » de l’Histoire des Etats-Unis !
Reprenant toutes les qualités d’un drap ancien, de quoi faire la chemise sport la plus luxueuse… Cet Oxford lourd de 219 grammes au mètre se décline dans les trois couleurs les plus utilisées pour ce type de chemises : blanc, bleu et une large rayure ciel.
A Paris, le chemisier Daniel Lévy propose en exclusivité pour la France, un oxford de luxe. Développé par Thomas Mason, ce tissu est un hommage à J.F.K, le président le plus « Ivy League » de l’Histoire des Etats-Unis !
Reprenant toutes les qualités d’un drap ancien, de quoi faire la chemise sport la plus luxueuse… Cet Oxford lourd de 219 grammes au mètre se décline dans les trois couleurs les plus utilisées pour ce type de chemises : blanc, bleu et une large rayure ciel.
Et la coupe ? Comme beaucoup de vêtements classiques de la mode masculine, cette chemise possède une coupe et un style très définis. Le col présente des pointes généreuses qui se boutonnent (certains dandys aiment à porter un bouton systématiquement déboutonné). Les boutons de la chemise sont cousus sur une bande appelée gorge surpiquée, qui affirme l’origine sportive du vêtement.
Les poignets se ferment toujours de boutons, jamais de boutons de manchettes sur une OCBD ! Enfin, côté cœur, une grande poche (à rabat ou non) permet d’y loger des lunettes de soleil, briquet, carte de crédit, etc.
Les puristes seront aussi attentifs au dos et demanderont un petit ardillon pour accrocher leur chemises aux patères des vestiaires, ainsi qu’un grand pli d’aisance. Et surtout, il faut que le col soit très généreux et qu’il fasse une vague en se boutonnant !
Les poignets se ferment toujours de boutons, jamais de boutons de manchettes sur une OCBD ! Enfin, côté cœur, une grande poche (à rabat ou non) permet d’y loger des lunettes de soleil, briquet, carte de crédit, etc.
Les puristes seront aussi attentifs au dos et demanderont un petit ardillon pour accrocher leur chemises aux patères des vestiaires, ainsi qu’un grand pli d’aisance. Et surtout, il faut que le col soit très généreux et qu’il fasse une vague en se boutonnant !
Comment porter une OCBD ?
Quelques points à respecter : tout d'abord, la chemise doit être correctement ajustée. Une chemise trop ample ou trop serrée est très inconfortable. Il est important de tenir compte de la coupe de la chemise, tant au niveau du corps que des manches, ainsi que du col et des poignets.
Le col doit être bien ajusté autour du cou sans être trop serré, tandis que les poignets doivent être suffisamment serrés pour rester en place, sans tomber sur la paume de la main.
En termes de style, l'OCBD peut être associé à tous les vêtements sports de votre garde-robe : bien sûr, les vestes en tweed, en lin, les chinos et les jeans en tête. Un pantalon de flanelle ou un velours sable habillent une tenue plus formelle qui se complète parfaitement d’un blazer ou d’un veston sport. Point important : jamais d'OCBD avec une veste croisée ! Le tissu étant assez "épais", il convient de porter une cravate qui ne soit pas trop légère ou fabriquée dans une étoffe trop fine.
Pour les souliers, il y a-t-il un modèle plus adapté que le fameux et incontournable penny loafer ? Que vous choisissiez les Weejuns de G.H. Bass ou le mythique 180 de Weston, vous ne pourrez-vous pas vous tromper.
Vous voilà fin prêt à étudier Keats dans le Cercle des Poètes Disparus ou à siroter un Spritz avec Matt Damon dans Le Talentueux Monsieur Ripley !
Raphaël Sagodira
Quelques points à respecter : tout d'abord, la chemise doit être correctement ajustée. Une chemise trop ample ou trop serrée est très inconfortable. Il est important de tenir compte de la coupe de la chemise, tant au niveau du corps que des manches, ainsi que du col et des poignets.
Le col doit être bien ajusté autour du cou sans être trop serré, tandis que les poignets doivent être suffisamment serrés pour rester en place, sans tomber sur la paume de la main.
En termes de style, l'OCBD peut être associé à tous les vêtements sports de votre garde-robe : bien sûr, les vestes en tweed, en lin, les chinos et les jeans en tête. Un pantalon de flanelle ou un velours sable habillent une tenue plus formelle qui se complète parfaitement d’un blazer ou d’un veston sport. Point important : jamais d'OCBD avec une veste croisée ! Le tissu étant assez "épais", il convient de porter une cravate qui ne soit pas trop légère ou fabriquée dans une étoffe trop fine.
Pour les souliers, il y a-t-il un modèle plus adapté que le fameux et incontournable penny loafer ? Que vous choisissiez les Weejuns de G.H. Bass ou le mythique 180 de Weston, vous ne pourrez-vous pas vous tromper.
Vous voilà fin prêt à étudier Keats dans le Cercle des Poètes Disparus ou à siroter un Spritz avec Matt Damon dans Le Talentueux Monsieur Ripley !
Raphaël Sagodira