Avant de revenir sur l'exploit de 1927, il convient de souligner que la toute première conquête de la marque fût sans aucun doute la précision. En effet, au début du siècle, les montres-bracelets, concept relativement neuf, étaient encore fragiles, instables et leur exactitude laissait souvent à désirer.
C’est dans ce contexte, et parce qu'à l'époque, le jugement des organismes officiels revêtait encore un caractère particulièrement prestigieux, que Rolex a tout mis en œuvre pour parvenir à obtenir en 1910, le premier Bulletin Officiel de Marche du monde pour un chronomètre-bracelet. Et en 1914, la marque se voyait également décerner le premier Bulletin de Classe « A » par le célèbre observatoire de Kew en Grande-Bretagne.
Une première étape était d’ores et déjà franchie : Rolex commençait à affirmer sa suprématie : qualité, précision et robustesse de ses produits.
C’est dans ce contexte, et parce qu'à l'époque, le jugement des organismes officiels revêtait encore un caractère particulièrement prestigieux, que Rolex a tout mis en œuvre pour parvenir à obtenir en 1910, le premier Bulletin Officiel de Marche du monde pour un chronomètre-bracelet. Et en 1914, la marque se voyait également décerner le premier Bulletin de Classe « A » par le célèbre observatoire de Kew en Grande-Bretagne.
Une première étape était d’ores et déjà franchie : Rolex commençait à affirmer sa suprématie : qualité, précision et robustesse de ses produits.
1927 : Rolex décroche son deuxième challenge. A la suite de son exploit, la traversée de la manche en 15 heures et 15 minutes, la jeune secrétaire londonienne Mercedes Gleitze se retrouve en première page de journaux anglais… Et Hans Wilsdorf, un jeune Bavarois établi à Londres, fondateur de la marque Rolex et grand homme de marketing avant la lettre, parvient à démontrer au monde entier la parfaite étanchéité de ses garde-temps Oyster (huître en anglais).
Toutefois, malgré ce formidable coup marketing, et afin de prouver définitivement la parfaite étanchéité de ses produits, Wilsdof suggère à l’époque à ses diffuseurs, de présenter la Rolex Oyster dans un aquarium avec des poissons. La marque faisait alors ses premiers pas dans la légende… Et l'Oyster devenait la première montre-bracelet véritablement étanche à l'eau.
Un an auparavant, en 1926, Hans Wilsdorf avait en effet déposé un brevet permettant d'améliorer l'étanchéité de ses boîtiers -dont le secret réside dans leur couronne visée. Pourtant, paradoxalement, ce n'est pas pour les nageurs que fut créé ce boîtier étanche, mais pour offrir au mouvement une protection efficace contre toutes les impuretés –poussière, humidité, transpiration, sable, etc.- qui pouvaient en altérer le bon fonctionnement.
Toutefois, malgré ce formidable coup marketing, et afin de prouver définitivement la parfaite étanchéité de ses produits, Wilsdof suggère à l’époque à ses diffuseurs, de présenter la Rolex Oyster dans un aquarium avec des poissons. La marque faisait alors ses premiers pas dans la légende… Et l'Oyster devenait la première montre-bracelet véritablement étanche à l'eau.
Un an auparavant, en 1926, Hans Wilsdorf avait en effet déposé un brevet permettant d'améliorer l'étanchéité de ses boîtiers -dont le secret réside dans leur couronne visée. Pourtant, paradoxalement, ce n'est pas pour les nageurs que fut créé ce boîtier étanche, mais pour offrir au mouvement une protection efficace contre toutes les impuretés –poussière, humidité, transpiration, sable, etc.- qui pouvaient en altérer le bon fonctionnement.
Mais le véritable coup de génie qui allait confirmer la suprématie de la marque dans le monde de l’horlogerie arrive quelques années plus tard. En réalité, ce n’est pas véritablement l'étanchéité de la Rolex de Mercedes Gleitze qui allait offrir à Rolex et à ses Oyster leur statut hors norme, mais plutôt l’évolution de son mécanisme.
Tout commence en 1931. Avec l’aide du technicien Emil Borer. Hans Wilsdorf veut accroître la précision de ses montres en régularisant la tension du ressort. Cinq ans plus tard, en 1936, Rolex lance alors officiellement le mouvement Perpetual. Il s’agit en fait d’un mécanisme à remontoir automatique à rotor tournant en permanence avec les mouvements du bras, qui permet d'éviter le remontage du garde-temps.
En tournant sur son axe dans les deux sens, le rotor remonte la montre tout en évitant le fastidieux remontage mécanique à la main. Ce système devient alors le précurseur de tous les mouvements automatiques modernes. Grâce au brevet déposé à l’époque, Wilsdorf gardera cette exclusivité pendant quinze ans.
Tout commence en 1931. Avec l’aide du technicien Emil Borer. Hans Wilsdorf veut accroître la précision de ses montres en régularisant la tension du ressort. Cinq ans plus tard, en 1936, Rolex lance alors officiellement le mouvement Perpetual. Il s’agit en fait d’un mécanisme à remontoir automatique à rotor tournant en permanence avec les mouvements du bras, qui permet d'éviter le remontage du garde-temps.
En tournant sur son axe dans les deux sens, le rotor remonte la montre tout en évitant le fastidieux remontage mécanique à la main. Ce système devient alors le précurseur de tous les mouvements automatiques modernes. Grâce au brevet déposé à l’époque, Wilsdorf gardera cette exclusivité pendant quinze ans.
Quelques dates à retenir
1945 : Création de la Rolex Datejust –le premier chronomètre étanche, automatique et indiquant la date dans un guichet pratiqué dans le cadran.
1953 : Création de la première montre-bracelet pour le plongeur autonome : la célèbre Rolex Submariner. La même année, une expédition britannique partie à la conquête de l’Everest était équipée de chronomètre Rolex Oyster Perpetual qui fonctionnèrent avec la plus grande précision, malgré d’extrêmes différences de températures et des chocs violents et répétés.
1954 : Création du premier chronomètre Rolex Oyster Perpetual pour dames.
1955 : Création de la Rolex Oyster Perpetual GMT Master, un chronomètre à calendrier, conçu à l’origine pour les pilotes et qui indique simultanément l’heure exacte dans deux fuseaux horaires à choix.
1956 : Création de la Rolex Oyster Perpetual Day-date –le premier chronomètre-bracelet étanche, automatique et dont le calendrier indique la date et le jour de la semaine en toutes lettres.
1960 : Le 6 juillet, Hans Wilsdorf décède à l’âge de 79 ans. La même année, la marque produit une Rolex Oyster spéciale, fixée à l’extérieur du bathyscaphe « Trieste » qui plongea à 10.916 mètre de profondeur subit une pression de plus d’une tonne au centimètre carré. Au retour à la surface, Jacques Picard constata que cette Rolex fonctionnait encore parfaitement.
1971 : Lancement de la Rolex Oyster Perpetual Sea-Dweller, garantie étanche jusqu’à 610 mètres de profondeur – la première montre de plongée au monde, munie d’une valve à hélium. Le modèle Sea-Dweller est désormais garanti jusqu’à 1.220 m / 4.000 feet.
1978 : Lancement de la Rolex Oysterquartz, garantie étanche jusqu’à 50 m de profondeur sous-marine (elle est maintenant garantie étanche jusqu’à 100 m). Le mouvement résiste aux champs magnétiques jusqu’à 1.000 Oersted.
1992 : Lancement de la Rolex Yach-Master.
Jusqu’à présent (2004), le nombre de titres de chronomètres suisses par Rolex représente plus de la moitié de toute la production de chronomètres suisses officiellement contrôlés par le COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres). Cette entreprise est probablement l’une des plus grosses consommatrices d’or de toute la Suisse.
1953 : Création de la première montre-bracelet pour le plongeur autonome : la célèbre Rolex Submariner. La même année, une expédition britannique partie à la conquête de l’Everest était équipée de chronomètre Rolex Oyster Perpetual qui fonctionnèrent avec la plus grande précision, malgré d’extrêmes différences de températures et des chocs violents et répétés.
1954 : Création du premier chronomètre Rolex Oyster Perpetual pour dames.
1955 : Création de la Rolex Oyster Perpetual GMT Master, un chronomètre à calendrier, conçu à l’origine pour les pilotes et qui indique simultanément l’heure exacte dans deux fuseaux horaires à choix.
1956 : Création de la Rolex Oyster Perpetual Day-date –le premier chronomètre-bracelet étanche, automatique et dont le calendrier indique la date et le jour de la semaine en toutes lettres.
1960 : Le 6 juillet, Hans Wilsdorf décède à l’âge de 79 ans. La même année, la marque produit une Rolex Oyster spéciale, fixée à l’extérieur du bathyscaphe « Trieste » qui plongea à 10.916 mètre de profondeur subit une pression de plus d’une tonne au centimètre carré. Au retour à la surface, Jacques Picard constata que cette Rolex fonctionnait encore parfaitement.
1971 : Lancement de la Rolex Oyster Perpetual Sea-Dweller, garantie étanche jusqu’à 610 mètres de profondeur – la première montre de plongée au monde, munie d’une valve à hélium. Le modèle Sea-Dweller est désormais garanti jusqu’à 1.220 m / 4.000 feet.
1978 : Lancement de la Rolex Oysterquartz, garantie étanche jusqu’à 50 m de profondeur sous-marine (elle est maintenant garantie étanche jusqu’à 100 m). Le mouvement résiste aux champs magnétiques jusqu’à 1.000 Oersted.
1992 : Lancement de la Rolex Yach-Master.
Jusqu’à présent (2004), le nombre de titres de chronomètres suisses par Rolex représente plus de la moitié de toute la production de chronomètres suisses officiellement contrôlés par le COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres). Cette entreprise est probablement l’une des plus grosses consommatrices d’or de toute la Suisse.
Quelques petites précisions techniques
La fabrication d'un boîtier Oyster (acier, or ou platine) nécéssite plus d'une centaine d'opérations, indique le fabricant. Il allie la solidité à l’ingéniosité d’une couronne de remontoir à vis, et, est taillé directement dans la masse métallique. Il porte deux numéros : celui du modèle et le sien propre. Il est garanti étanche à l’eau jusqu’à 100 mètres de profondeur minimum, mais pour certains modèles (Submariner ou Seadweller, cette garantie peut s’étendre jusqu’à 300 voire 1.200 mètres de profondeur.
Le boîtier est muni d’une glace en saphir extrêmement résistante (sur les modèles modernes et d’une glace en plastique sur les modèles plus anciens). Pour les garde-temps avec quantième, cette glace est équipée d’une loupe Cyclope qui permet d’agrandir deux fois et demie la date qui se trouve systématiquement à trois heures.
Le « rotor perpetual » permet d’éviter le changement de pile. Comme indiqué précédemment, il a été inventé par Rolex en 1931 puis perfectionné au cours des années. Concrètement, il remonte le mouvement de la montre régulièrement, sans bruit, au moindre geste du poignet, à longueur d’année, précise le fabricant helvète. En réalité, le « rotor perpetual », est une masse qui pivote sur un axe, dans les deux sens, et assure au ressort une tension constante, gage de précision de longue durée, assure Rolex.
Depuis 1926, les Rolex ont été munies d’une couronne à vis. Elles portent maintenant les noms de « Twinlock » et de « Triplock », selon le modèle de montre ou de chronomètre qu’elles équipent. « Aussi efficaces que le sas d’un sous-marin » précise le fabricant genevois « elles assurent à la montre un étanchéité incomparable. Pour les réaliser, il faut d’ailleurs 35 opérations d’une extrême précision ».
La marque propose trois grands types de bracelets. L’Oyster, qui se veut « fonctionnel, élégant et sportif ». Il existe pour hommes et femmes en or, en acier et en combiné or et acier. Le fermoir Fliplock, à lames de rallonges cachées et pliables, a été conçu pour que les plongeurs puissent porter la montre à l’extérieur d’un léger vêtement de plongée. Ce bracelet équipe toute les montres de la marque dites « professionnelles » : Submariner, Sea-Dweller, Daytona, GMT Master, Explorer ou encore Yachmaster.
Le bracelet President est réalisé en or 18 ct. Il a été créé pour le modèle Day-Date, et, est en grande partie fabriqué à la main. Il est livré avec un fermoir caché –révélé uniquement par la fameuse couronne Rolex » qui orne tous les bracelets.
Enfin, le bracelet Jubilé, est réglable dans la longueur si l’on déplace le point d’attache –ce que l’on peut faire en pressant avec une épingle sur la point de la baguette à ressort. On peut également régler la dureté de la fermeture en bombant ou en aplatissant une des deux lames. Ce bracelet existe pour hommes ou femmes, en or, en acier et en or et acier. Il est possible de l’obtenir avec un fermoir caché.
Le boîtier est muni d’une glace en saphir extrêmement résistante (sur les modèles modernes et d’une glace en plastique sur les modèles plus anciens). Pour les garde-temps avec quantième, cette glace est équipée d’une loupe Cyclope qui permet d’agrandir deux fois et demie la date qui se trouve systématiquement à trois heures.
Le « rotor perpetual » permet d’éviter le changement de pile. Comme indiqué précédemment, il a été inventé par Rolex en 1931 puis perfectionné au cours des années. Concrètement, il remonte le mouvement de la montre régulièrement, sans bruit, au moindre geste du poignet, à longueur d’année, précise le fabricant helvète. En réalité, le « rotor perpetual », est une masse qui pivote sur un axe, dans les deux sens, et assure au ressort une tension constante, gage de précision de longue durée, assure Rolex.
Depuis 1926, les Rolex ont été munies d’une couronne à vis. Elles portent maintenant les noms de « Twinlock » et de « Triplock », selon le modèle de montre ou de chronomètre qu’elles équipent. « Aussi efficaces que le sas d’un sous-marin » précise le fabricant genevois « elles assurent à la montre un étanchéité incomparable. Pour les réaliser, il faut d’ailleurs 35 opérations d’une extrême précision ».
La marque propose trois grands types de bracelets. L’Oyster, qui se veut « fonctionnel, élégant et sportif ». Il existe pour hommes et femmes en or, en acier et en combiné or et acier. Le fermoir Fliplock, à lames de rallonges cachées et pliables, a été conçu pour que les plongeurs puissent porter la montre à l’extérieur d’un léger vêtement de plongée. Ce bracelet équipe toute les montres de la marque dites « professionnelles » : Submariner, Sea-Dweller, Daytona, GMT Master, Explorer ou encore Yachmaster.
Le bracelet President est réalisé en or 18 ct. Il a été créé pour le modèle Day-Date, et, est en grande partie fabriqué à la main. Il est livré avec un fermoir caché –révélé uniquement par la fameuse couronne Rolex » qui orne tous les bracelets.
Enfin, le bracelet Jubilé, est réglable dans la longueur si l’on déplace le point d’attache –ce que l’on peut faire en pressant avec une épingle sur la point de la baguette à ressort. On peut également régler la dureté de la fermeture en bombant ou en aplatissant une des deux lames. Ce bracelet existe pour hommes ou femmes, en or, en acier et en or et acier. Il est possible de l’obtenir avec un fermoir caché.