Tous les amateurs de montres aiment s’interroger sur le temps et sa mesure. Cette « obsession » pour les garde-temps ne peut pas se cantonner en effet, uniquement à l’amour des belles et chères tocantes. Il y a forcément derrière, une interrogation plus ou moins philosophique sur le temps, sur sa mesure, sur son histoire et sur ses techniques pour l’afficher le plus précisément possible !
Pour tous ces passionnés, il existe un livre qu’ils se doivent d’avoir dans leur bibliothèque : L’heure qu’il est de David Landes (1924-2013), édité chez Les belles Lettres. Cet ouvrage de 640 pages, un véritable pavé vendu une trentaine d’euros, est un essai formidable sur le temps et ses instruments de mesure.
Ce livre d’érudit est passionnant et se dévore comme un bon roman, on ne s’y ennuie jamais, on y apprend de choses, on comprend mieux l’influence du temps sur la civilisation moderne. Parmi les thèmes, l’auteur s’interroge : « Pourquoi l’horloge mécanique a-t-elle été inventée en Europe et pas en Chine ? » ; « Comment est-on passé des garde-temps primitifs aux chronomètres de haute précision ? » ; « Qui a fait ces instruments ? Comment ? Qui s’en est servi et pourquoi ? »…
Cette vaste « enquête » mobilise les domaines les plus variés : de la religion au folklore en passant par les mathématiques, la mécanique, l’astronomie, la navigation, l’agriculture et l’industrie. Vaste odyssée, qui entraîne le lecteur des cours du Grand Khan à celles du Saint Empire germanique, des observatoires prétélescopiques de la Renaissance aux sociétés savantes de l’Ancien Régime.
Vaste aventure, qui passe des routes interminables et mortelles des galions de Manille aux combats chronométriques aussi farouches que silencieux des observatoires de Kew, de Genève ou de Neuchâtel. Quel chemin, de l’atelier encombré de l’artisan du Jura suisse aux usines aux mille fenêtres du Massachussetts ou de l’Illinois et aux sweatshops horlogers de l’Asie du Sud-Est ! Un ouvrage indispensable.
David Saul Landes (1924-2013) fut professeur d’économie et d’histoire à Harvard, spécialiste de l’histoire économique européenne moderne et de l’histoire technique et sociale. On lui doit, entre autres, Richesse et pauvreté des Nations (2000) et L’Europe technicienne ou le Prométhée libéré (1975).
L’heure qu’il est
Les horloges, la mesure du temps et la formation du monde moderne
de David S. Landes (parution en aout 2018)
640 pages / 115 illustrations
30 euros
Pour tous ces passionnés, il existe un livre qu’ils se doivent d’avoir dans leur bibliothèque : L’heure qu’il est de David Landes (1924-2013), édité chez Les belles Lettres. Cet ouvrage de 640 pages, un véritable pavé vendu une trentaine d’euros, est un essai formidable sur le temps et ses instruments de mesure.
Ce livre d’érudit est passionnant et se dévore comme un bon roman, on ne s’y ennuie jamais, on y apprend de choses, on comprend mieux l’influence du temps sur la civilisation moderne. Parmi les thèmes, l’auteur s’interroge : « Pourquoi l’horloge mécanique a-t-elle été inventée en Europe et pas en Chine ? » ; « Comment est-on passé des garde-temps primitifs aux chronomètres de haute précision ? » ; « Qui a fait ces instruments ? Comment ? Qui s’en est servi et pourquoi ? »…
Cette vaste « enquête » mobilise les domaines les plus variés : de la religion au folklore en passant par les mathématiques, la mécanique, l’astronomie, la navigation, l’agriculture et l’industrie. Vaste odyssée, qui entraîne le lecteur des cours du Grand Khan à celles du Saint Empire germanique, des observatoires prétélescopiques de la Renaissance aux sociétés savantes de l’Ancien Régime.
Vaste aventure, qui passe des routes interminables et mortelles des galions de Manille aux combats chronométriques aussi farouches que silencieux des observatoires de Kew, de Genève ou de Neuchâtel. Quel chemin, de l’atelier encombré de l’artisan du Jura suisse aux usines aux mille fenêtres du Massachussetts ou de l’Illinois et aux sweatshops horlogers de l’Asie du Sud-Est ! Un ouvrage indispensable.
David Saul Landes (1924-2013) fut professeur d’économie et d’histoire à Harvard, spécialiste de l’histoire économique européenne moderne et de l’histoire technique et sociale. On lui doit, entre autres, Richesse et pauvreté des Nations (2000) et L’Europe technicienne ou le Prométhée libéré (1975).
L’heure qu’il est
Les horloges, la mesure du temps et la formation du monde moderne
de David S. Landes (parution en aout 2018)
640 pages / 115 illustrations
30 euros