Première montre véritablement étanche à 200 mètres, la Nautic-Ski célèbre aujourd’hui ses cinquante ans. Lancée au printemps 1967, elle était le point d’orgue du centenaire de la maison Lip.
Aujourd’hui, la réédition de la célèbre 42982 va réjouir tous les amateurs de la marque –et ils sont nombreux en France. On retrouve naturellement la célèbre lunette tournante intérieure, le verre épais bombé et la boîte « compressor » (38 mm) résistant à une pression de 20 bars.
Cette montre, qui a marqué l’histoire de l’horlogerie française, avait été adoptée à l’époque par deux grands marins Eric Tabarly ainsi que le commandant Cousteau et son équipage. Elle fut également portée par certains skieurs lors des Jeux Olympiques de Grenoble en 1968.
Quant à son nom, c’est Fred Lip lui-même qui décida de l’appeler ainsi afin que l’on comprenne que ce modèle était dédié aux sports extrêmes. Le terme Nautic mettait bien évidemment en avant ses performances d’étanchéité tandis que le mot « ski » était un clin d’œil à sa fille Muriel qui fut membre de l’équipe de France de ski dans la première moitié des années cinquante.
Le modèle anniversaire est bien sûr produit à Besançon et reçoit un mouvement mécanique automatique. Ses index et ses aiguilles recouverts d’une couche de Super-Luminova offrent une parfaite lisibilité. La lunette intérieure (ou réhaut) se règle par l’intermédiaire d’une couronne située à quatre heures et le fond est vissé.
Particularité de cette réédition, la lunette tournante intérieure est graduée de 50 à 10, à l’inverse des modèles originaux et de la plupart des montres de plongée. Elle fonctionne ainsi en compte à rebours et non en temps passé sous l’eau. Un parti pris qui marque l’originalité de cette montre disponible en exclu chez Ocarat à Paris jusqu'à la fin de l'année.
Joel Chassaing-Cuvillier
Aujourd’hui, la réédition de la célèbre 42982 va réjouir tous les amateurs de la marque –et ils sont nombreux en France. On retrouve naturellement la célèbre lunette tournante intérieure, le verre épais bombé et la boîte « compressor » (38 mm) résistant à une pression de 20 bars.
Cette montre, qui a marqué l’histoire de l’horlogerie française, avait été adoptée à l’époque par deux grands marins Eric Tabarly ainsi que le commandant Cousteau et son équipage. Elle fut également portée par certains skieurs lors des Jeux Olympiques de Grenoble en 1968.
Quant à son nom, c’est Fred Lip lui-même qui décida de l’appeler ainsi afin que l’on comprenne que ce modèle était dédié aux sports extrêmes. Le terme Nautic mettait bien évidemment en avant ses performances d’étanchéité tandis que le mot « ski » était un clin d’œil à sa fille Muriel qui fut membre de l’équipe de France de ski dans la première moitié des années cinquante.
Le modèle anniversaire est bien sûr produit à Besançon et reçoit un mouvement mécanique automatique. Ses index et ses aiguilles recouverts d’une couche de Super-Luminova offrent une parfaite lisibilité. La lunette intérieure (ou réhaut) se règle par l’intermédiaire d’une couronne située à quatre heures et le fond est vissé.
Particularité de cette réédition, la lunette tournante intérieure est graduée de 50 à 10, à l’inverse des modèles originaux et de la plupart des montres de plongée. Elle fonctionne ainsi en compte à rebours et non en temps passé sous l’eau. Un parti pris qui marque l’originalité de cette montre disponible en exclu chez Ocarat à Paris jusqu'à la fin de l'année.
Joel Chassaing-Cuvillier
Rappelons que Lip est une maison horlogère française née en 1867. Quinze ans avant une certaine bombe suisse (une certaine Swatch…), la marque occupe une position avant-gardiste et revêt l'image d'une marque novatrice, dynamique, jeune, populaire, différente. Dans les 70's, les montres Lip étaient à l'image de leur société : contemporaine. Elles servaient de terrain d'expression, reflétaient leur temps, utilisaient des matériaux détournés de l'industrie moderne, aspiraient au progrès technique et insufflaient l'optimisme.