On s’y attendait depuis quelques semaines déjà. Et son absence remarquée lors de la Coupe du monde de football n’avait fait que renforcer les rumeurs ; même s’il n’était plus en charge effective de Hublot, tout de même, un tel évènement, il ne pouvait pas rater ça !
Une seule raison pouvait expliquer cette disparation des radars horlogers : Jean-Claude Biver n’allait certainement pas très bien. Si l’on ajoute à cela le fait qu’il avait bien maigri ces derniers temps, on se doutait que quelque chose ne tournait plus très rond niveau santé.
Cette semaine, les rumeurs se sont donc confirmées : « j’abandonne mes responsabilités opérationnelles mais je reste président non exécutif de la division montres de LVMH » a-t-il simplement déclaré à l’agence de presse Reuters. C’est avec ces quelques mots que JCB met fin à une carrière extraordinaire de plus de 40 ans dans l’horlogerie.
Avec son départ, c’est une page de l’horlogerie contemporaine qui se tourne. C’est indéniable. C’est à lui qu’on doit la relance ex-nihilo de Blancpain, c’est à lui que l’on doit le retour en grâce d’Omega et c’est encore à lui que l’on doit la mise sur orbite de Hublot et de ses dizaines de séries limitées. Enfin, plus récemment, c’est à lui également que l’on doit les montres connectées TAG Heuer (l’avenir dira si l’idée était bonne. Ou pas).
Outre la disparation du Swatch Group, la prochaine Foire de Bâle, n’aura probablement pas la même saveur sans la présence de cet homme à l’énergie époustouflante, toujours souriant, toujours enjoué et toujours sympathique. Même si travailler avec lui au quotidien était loin d’être une sinécure… Les professionnels de l’horlogerie en savent quelque chose ! Il en a usé un paquet…
Les vieux briscards du journalisme horloger n’étaient pas dupes non plus de ses discours sur l’amour et la famille et de ses mises en scène lors des conférences de presse, toujours les mêmes avec quelques variantes près en fonction de l’actualité et des sujets du jour.
Toujours est-il que JCB a été et reste l’une des figures les plus marquantes de l’horlogerie contemporaine ; de la trempe d’un Nicolas Hayek. Un homme de tempérament et un homme de conviction. Un visionnaire qui a et va marquer profondément de son empreinte le monde des montres de luxe au 21ème siècle.
Pour la suite, c’est Stéphane Bianchi, 53 ans, qui est nommé PDG de la Division Horlogerie à compter du 1er novembre 2018. Il dirigera en direct TAG Heuer et les patrons de Hublot et de Zénith lui seront rattachés. Quant à Frédéric Arnault (23 ans), fils de Bernard Arnault, il est nommé Directeur Stratégie et Digital de TAG Heuer avec effet immédiat ; d’ailleurs, depuis quelques temps, on le croise régulièrement dans la boutique TH des Champs-Elysées.
Stéphane Bianchi est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Ancien consultant d’Arthur Andersen, il a fait l’essentiel de sa carrière au sein du Groupe Yves Rocher. Il a été PDG du Groupe Yves Rocher de 1998 à 2015, développant fortement les activités diversifiées de l’entreprise et l’organisation. Il a en particulier géré les marques Yves Rocher et Petit Bateau en direct. Plus récemment, il a rejoint, en tant qu’administrateur, une autre entreprise familiale, le Groupe Maus (Lacoste, Gant, etc.).
Une seule raison pouvait expliquer cette disparation des radars horlogers : Jean-Claude Biver n’allait certainement pas très bien. Si l’on ajoute à cela le fait qu’il avait bien maigri ces derniers temps, on se doutait que quelque chose ne tournait plus très rond niveau santé.
Cette semaine, les rumeurs se sont donc confirmées : « j’abandonne mes responsabilités opérationnelles mais je reste président non exécutif de la division montres de LVMH » a-t-il simplement déclaré à l’agence de presse Reuters. C’est avec ces quelques mots que JCB met fin à une carrière extraordinaire de plus de 40 ans dans l’horlogerie.
Avec son départ, c’est une page de l’horlogerie contemporaine qui se tourne. C’est indéniable. C’est à lui qu’on doit la relance ex-nihilo de Blancpain, c’est à lui que l’on doit le retour en grâce d’Omega et c’est encore à lui que l’on doit la mise sur orbite de Hublot et de ses dizaines de séries limitées. Enfin, plus récemment, c’est à lui également que l’on doit les montres connectées TAG Heuer (l’avenir dira si l’idée était bonne. Ou pas).
Outre la disparation du Swatch Group, la prochaine Foire de Bâle, n’aura probablement pas la même saveur sans la présence de cet homme à l’énergie époustouflante, toujours souriant, toujours enjoué et toujours sympathique. Même si travailler avec lui au quotidien était loin d’être une sinécure… Les professionnels de l’horlogerie en savent quelque chose ! Il en a usé un paquet…
Les vieux briscards du journalisme horloger n’étaient pas dupes non plus de ses discours sur l’amour et la famille et de ses mises en scène lors des conférences de presse, toujours les mêmes avec quelques variantes près en fonction de l’actualité et des sujets du jour.
Toujours est-il que JCB a été et reste l’une des figures les plus marquantes de l’horlogerie contemporaine ; de la trempe d’un Nicolas Hayek. Un homme de tempérament et un homme de conviction. Un visionnaire qui a et va marquer profondément de son empreinte le monde des montres de luxe au 21ème siècle.
Pour la suite, c’est Stéphane Bianchi, 53 ans, qui est nommé PDG de la Division Horlogerie à compter du 1er novembre 2018. Il dirigera en direct TAG Heuer et les patrons de Hublot et de Zénith lui seront rattachés. Quant à Frédéric Arnault (23 ans), fils de Bernard Arnault, il est nommé Directeur Stratégie et Digital de TAG Heuer avec effet immédiat ; d’ailleurs, depuis quelques temps, on le croise régulièrement dans la boutique TH des Champs-Elysées.
Stéphane Bianchi est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Ancien consultant d’Arthur Andersen, il a fait l’essentiel de sa carrière au sein du Groupe Yves Rocher. Il a été PDG du Groupe Yves Rocher de 1998 à 2015, développant fortement les activités diversifiées de l’entreprise et l’organisation. Il a en particulier géré les marques Yves Rocher et Petit Bateau en direct. Plus récemment, il a rejoint, en tant qu’administrateur, une autre entreprise familiale, le Groupe Maus (Lacoste, Gant, etc.).