Entre 1988 et 1994, pendant six ans, la marque horlogère indépendante et éponyme de l’horloger Daniel Roth –français d’origine- produisit des montres en petites quantités, qui sont parmi les plus remarquables et les plus prisées du marché (leurs tarifs sur le marché de la montre de collection se sont envolés ces derniers mois avec les rumeurs de la relance de la marque par LVMH).
C’est à cette époque que voient le jour les 25 exemplaires* initiaux d’un tourbillon manuel réalisés dans le cadre d’une commande spéciale pour le distributeur londonien William Asprey, ainsi que les plus précieux chronographes mécaniques et calendriers perpétuels emboîtés dans l’inimitable boîtier signature à double ellipse dite Ellipsocurvex.
En 1994, la marque Daniel Roth -en même temps que Gérald Genta - est rachetée par la famille Tay à Singapour, propriétaire du distributeur The Hour Glass –qui n’en fera rien ! Ni de Roth, ni de Genta. Comme quoi, être détaillant horloger, aussi puissant soit-il est un autre métier que fabricant de montres- puis par Bulgari en 2000 ; Daniel Roth deviendra alors une collection au sein des montres du catalogue Bulgari, avec toujours ce boitier emblématique.
La maison joaillière italienne ayant décidé de concentrer désormais ses capacités de production sur ses collections en nom propre, l’année 2023 signe le renouveau de Daniel Roth en tant que marque indépendante, avec l’assistance et sous la houlette de La Fabrique du Temps Louis Vuitton ; « la » manufacture horlogère intégrée du groupe LVMH.
Daniel Roth produira au plus quelques centaines de pièces par an, perpétuant son mantra de toujours : « La Montre Objet d’Art ». De plus amples informations seront communiquées au second semestre de 2023, notamment sur le lancement de sa première montre – développée dans le cadre d’une série « souscription » de 20 pièces.
Le nom de Daniel Roth est souvent associé à celui des plus grands Maîtres Horlogers indépendants du XXe siècle : George Daniels, F.P. Journe et Philippe Dufour. Et à juste titre. L’homme est, en effet, un contemporain de ces figures majeures de l'horlogerie traditionnelle, avec lesquelles il a parfois collaboré.
Pour rappel, Daniel Roth (aujourd’hui âgé de 78 ans) voit le jour en France, à Nice, dans une famille d’horlogers. Très vite, après un court passage chez Jaeger-LeCoultre, il rejoint la manufacture Audemars Piguet où il entame sa formation. Il est ensuite, rapidement recruté par Breguet -marque alors moribonde qui appartenait à Chaumet- pour prendre la tête du renouveau de la marque en 1976, date à laquelle il réimplante la maison en Suisse en ouvrant son premier atelier au Brassus.
Son influence sera décisive sur le devenir de Breguet au cours des 12 années qui suivirent. En 1988, Daniel Roth fait partie des premiers horlogers à renoncer à la stabilité de l'emploi au sein d’une société de premier plan pour lancer sa marque éponyme.
Fidèle aux normes horlogères les plus strictes, le Maître Horloger s’attèle au développement d’un mouvement tourbillon (sa grande passion) pour montre-bracelet abrité dans une boîte Ellipsocurvex unique en son genre, qui deviendra la signature de sa marque. En 1988, le Londonien William Asprey lui commande un Tourbillon double face mécanique en 25 exemplaires* avec affichage spécial des secondes.
Le Maître Horloger peut ainsi financer le lancement de sa marque et de sa vision.
Ce Tourbillon distinctif sera baptisé C187 lors de sa production l'année suivante. Peu après, Daniel Roth dévoile le C147, un chronographe à deux registres équipés du légendaire mouvement Lemania 2310, et une édition limitée de pièces spéciales à rattrapante munies d'un calibre Venus 179.
À l’époque, le chronographe mécanique ne figure au catalogue d’aucun des plus célèbres fabricants suisses, et encore moins des marques plus confidentielles. Daniel Roth poursuivra ensuite avec la production du mouvement automatique C107 extra-plat, du C127 rétrograde et du calendrier perpétuel C117, tous magnifiés par la boîte aux courbes elliptiques devenue sa marque de fabrique.
Le mécanisme à saut instantané des calendriers perpétuels C117 sera quant à lui, élaboré en collaboration directe avec un autre grand nom de la haute horlogerie, le talentueux Philippe Dufour.
Il faut également savoir qu’après la vente de sa marque, Daniel Roth a poursuivi la création de montres, à un niveau confidentiel (environ trois montres par an entièrement réalisées à la main), sous la marque Jean-Daniel Nicolas, installée au Sentier. Il ne produit qu’un type de montre : un régulateur tourbillon deux minutes.
La création et le développement de la première montre Daniel Roth (nouvelle génération) sont actuellement en cours et leur aboutissement sera révélé au public d’ici quelques mois.
*Certaines sources estiment qu'il s'agissait d'une commande de 24 pièces et non 25.
C’est à cette époque que voient le jour les 25 exemplaires* initiaux d’un tourbillon manuel réalisés dans le cadre d’une commande spéciale pour le distributeur londonien William Asprey, ainsi que les plus précieux chronographes mécaniques et calendriers perpétuels emboîtés dans l’inimitable boîtier signature à double ellipse dite Ellipsocurvex.
En 1994, la marque Daniel Roth -en même temps que Gérald Genta - est rachetée par la famille Tay à Singapour, propriétaire du distributeur The Hour Glass –qui n’en fera rien ! Ni de Roth, ni de Genta. Comme quoi, être détaillant horloger, aussi puissant soit-il est un autre métier que fabricant de montres- puis par Bulgari en 2000 ; Daniel Roth deviendra alors une collection au sein des montres du catalogue Bulgari, avec toujours ce boitier emblématique.
La maison joaillière italienne ayant décidé de concentrer désormais ses capacités de production sur ses collections en nom propre, l’année 2023 signe le renouveau de Daniel Roth en tant que marque indépendante, avec l’assistance et sous la houlette de La Fabrique du Temps Louis Vuitton ; « la » manufacture horlogère intégrée du groupe LVMH.
Daniel Roth produira au plus quelques centaines de pièces par an, perpétuant son mantra de toujours : « La Montre Objet d’Art ». De plus amples informations seront communiquées au second semestre de 2023, notamment sur le lancement de sa première montre – développée dans le cadre d’une série « souscription » de 20 pièces.
Le nom de Daniel Roth est souvent associé à celui des plus grands Maîtres Horlogers indépendants du XXe siècle : George Daniels, F.P. Journe et Philippe Dufour. Et à juste titre. L’homme est, en effet, un contemporain de ces figures majeures de l'horlogerie traditionnelle, avec lesquelles il a parfois collaboré.
Pour rappel, Daniel Roth (aujourd’hui âgé de 78 ans) voit le jour en France, à Nice, dans une famille d’horlogers. Très vite, après un court passage chez Jaeger-LeCoultre, il rejoint la manufacture Audemars Piguet où il entame sa formation. Il est ensuite, rapidement recruté par Breguet -marque alors moribonde qui appartenait à Chaumet- pour prendre la tête du renouveau de la marque en 1976, date à laquelle il réimplante la maison en Suisse en ouvrant son premier atelier au Brassus.
Son influence sera décisive sur le devenir de Breguet au cours des 12 années qui suivirent. En 1988, Daniel Roth fait partie des premiers horlogers à renoncer à la stabilité de l'emploi au sein d’une société de premier plan pour lancer sa marque éponyme.
Fidèle aux normes horlogères les plus strictes, le Maître Horloger s’attèle au développement d’un mouvement tourbillon (sa grande passion) pour montre-bracelet abrité dans une boîte Ellipsocurvex unique en son genre, qui deviendra la signature de sa marque. En 1988, le Londonien William Asprey lui commande un Tourbillon double face mécanique en 25 exemplaires* avec affichage spécial des secondes.
Le Maître Horloger peut ainsi financer le lancement de sa marque et de sa vision.
Ce Tourbillon distinctif sera baptisé C187 lors de sa production l'année suivante. Peu après, Daniel Roth dévoile le C147, un chronographe à deux registres équipés du légendaire mouvement Lemania 2310, et une édition limitée de pièces spéciales à rattrapante munies d'un calibre Venus 179.
À l’époque, le chronographe mécanique ne figure au catalogue d’aucun des plus célèbres fabricants suisses, et encore moins des marques plus confidentielles. Daniel Roth poursuivra ensuite avec la production du mouvement automatique C107 extra-plat, du C127 rétrograde et du calendrier perpétuel C117, tous magnifiés par la boîte aux courbes elliptiques devenue sa marque de fabrique.
Le mécanisme à saut instantané des calendriers perpétuels C117 sera quant à lui, élaboré en collaboration directe avec un autre grand nom de la haute horlogerie, le talentueux Philippe Dufour.
Il faut également savoir qu’après la vente de sa marque, Daniel Roth a poursuivi la création de montres, à un niveau confidentiel (environ trois montres par an entièrement réalisées à la main), sous la marque Jean-Daniel Nicolas, installée au Sentier. Il ne produit qu’un type de montre : un régulateur tourbillon deux minutes.
La création et le développement de la première montre Daniel Roth (nouvelle génération) sont actuellement en cours et leur aboutissement sera révélé au public d’ici quelques mois.
*Certaines sources estiment qu'il s'agissait d'une commande de 24 pièces et non 25.