La Blancpain Fifty Fathoms vue par Yan Berlet, responsable du SAV et horloger chez Bucherer


Quoi de mieux qu’un spécialiste de l’horlogerie pour vous parler d’une montre... Ce mois-ci, c’est Yan Berlet, responsable du SAV chez Bucherer Paris qui explique pourquoi il considère que la fameuse Blancpain Fifty Fathoms reste sa « plongeuse » préférée. A vos bouteilles et détendeurs.


Au début des années 50, l’une des premières montres de plongée est imaginée par le patron d’une des meilleures manufactures horlogères suisses et deux nageurs de combat de l’armée française. En effet à l’époque, Jean-Jacques Fiechter, plongeur et PDG de Blancpain est alors challengé par Robert « Bob » Maloubier et Claude Riffaut -tous deux fondateurs de la première unité des nageurs de combat de l’armée française- pour la création d’une montre capable de résister aux grands fonds...
 
Leur passion commune ? La plongée autonome. Leur besoin commun ? Compléter leur équipement de l’extrême -composé essentiellement d’un masque, d’un profondimètre, d’une bouteille d’oxygène et d’une boussole- par un outil permettant à la fois de mesurer le temps de plongée tout en indiquant le temps d’air restant dans la bouteille...
 
Leurs compétences se réunissent et donneront naissance à la fameuse Fifty Fathoms, « LA » montre de plongée par excellence ! Elle est dotée d’un mouvement fiable et précis et elle mesure le temps de plongée grâce à la présence sur le boitier d’une lunette graduée tournante qui indique l’autonomie restante de la bouteille. 

Et, pour parfaire cet outil, en plus de posséder un boitier parfaitement étanche à l’eau avec un système de fixage du fond de boite innovant, elle renferme un deuxième boitier en fer doux qui protège le mouvement des champs magnétiques ! Cet instrument de plongée d’une fiabilité éprouvée participera d’ailleurs à la conquête des profondeurs, notamment au poignet de Jacques-Yves Cousteau.
 
Aujourd’hui, la référence 5015-1130-52 est la parfaite évolution et la parfaite interprétation de la montre créée par ces mémorables pionniers des profondeurs. Désormais trois fois plus étanche, elle est équipée du calibre automatique 1315, un mouvement robuste et précis exécuté avec le meilleur de la connaissance horlogère. Elle est déclinée avec une typographie des graduations totalement contemporaine ; côté indications, elle affiche juste ce qu’il faut pour réaliser une bonne plongée.
 
Cette montre est à la fois massive avec son boitier de 45mm et à la fois douce avec toutes ses courbes. Il n’y quasiment pas d’arêtes vives sur ce boitier et la lunette en saphir (de mémoire la première en horlogerie) lui donne encore plus de rondeur.

Le choix de la toile de voile pour son bracelet lui confère une légitimité en tant que reine des montres de plongée car c’est un matériau ultra-résistant en milieu marin mais aussi très léger comparativement à un bracelet en métal par exemple. Les attaches du bracelet sont des tubes vissés au boitier, plus sécurisant qu’un système de pompes traditionnelles, ce qui renforce une fois encore cette légitimité !
 
Pour terminer, la Fifty Fathoms représente à mes yeux plus qu’une montre de plongée. Elle représente la rencontre et la collaboration de talents, le partage des savoir-faire, l’excellence, la fiabilité ainsi que la simplicité et l’efficacité. C’est une des pièces dans l’histoire de l’horlogerie contemporaine qui représente le mieux la tradition et les valeurs de cette industrie.
 
Par Yan Berlet, responsable du SAV et horloger chez Bucherer

Située au coeur du Triangle d’Or de la Haute Horlogerie, la Maison Bucherer révèle, dans un espace hors du temps de 2 200m2, 31 marques horlogères et joaillères de renom. Forte de son savoir-faire et de sa réputation d’excellence, la Maison Bucherer offre à sa clientèle une sélection des plus belles pièces horlogères au sein du plus grand magasin au monde consacré à l’horlogerie d’exception.
 
Bucherer
12, boulevard des Capucines, 75009 Paris
Ouvert du lundi au samedi, de 9h30 à 19h
 
www.bucherer.com/fr

Montres-de-luxe.com | Publié le 24 Juillet 2017 | Lu 4465 fois

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