Cet été, un groupe formé de représentants de l’ONG française ARUTAM, qui exploitera le Selva Viva, et de la Fondation Audemars Piguet, qui a financé le projet, a testé le bateau avant qu’il effectue ses premières missions.
Huit jours de navigation sur l’Amazone et deux de ses affluents, le Marañon et le Samiria, ponctués de rencontres avec les Indiens Cocamas qui vivent sur leurs rives, ont montré les atouts du bateau et l’attente des villageois quant à ses futures missions.
Une embarcation traditionnelle dotée des derniers perfectionnements
L’histoire du Selva Viva débute à Belem, quartier pauvre d’Iquitos, la capitale de l’Amazonie péruvienne. Au milieu des maisons flottantes, des sans-travail ont construit un bateau en bois de grande taille, comme il s’en réalisait lorsque la ville était le centre du commerce du caoutchouc.
Ses flancs abritent un robuste moteur d’occasion, alors que le pont supérieur est doté d’équipements de pointe : GPS, sonar, téléphone satellite et instruments de laboratoire, des moyens indispensables pour lui permettre d’effectuer, en toute sécurité, ses missions futures.
Vivre le long du Fleuve
Gardiens de la forêt, les Indiens auront plus de facilité à résister à la tentation des bidonvilles s’ils bénéficient d’une meilleure formation dans leurs villages et peuvent tirer des revenus supplémentaires de la vente de plantes médicinales, dont la demande est forte en ville.
Dans cette partie de l’Amazonie dépourvue de route, des villageois effectuent, une fois par année, le trajet jusqu’à la ville pour vendre leur récolte, en se laissant dériver dans le courant, sur des radeaux artisanaux, pour une navigation qui peut durer plusieurs semaines, avant de remonter en coûteux bateau-taxi.
Formation
La principale mission du bateau sera la formation. Avec ses trois ponts, quatre cabines à deux lits, une cuisine, une salle à manger, des sanitaires, un laboratoire et un bureau, le « Selva Viva » permettra à des chamanes formés dans ce but d’aider les villageois à perfectionner leur pratique de la médecine traditionnelle et à sauvegarder la biodiversité des plantes médicinales de l’Amazonie.
Recherche
Des chercheurs utiliseront régulièrement le bateau pour des missions d’inventaire de la flore amazonienne, afin d’aider à sa conservation. Ils faciliteront également l’échange de connaissances entre les villages et permettront aux villageois, qui ont peu d’occasion de se rencontrer, le trajet en pirogue d’un village à l’autre étant souvent très long, d’échanger leurs expériences et leurs besoins.
Tourisme solidaire
Le bateau est également à disposition de petits groupes désireux de vivre une aventure loin des voyageurs habituels. Ce volet de l’activité du « Selva Viva » permettra de financer les missions scientifiques du bateau tout en facilitant des rencontres respectueuses entre Indiens et touristes.
Huit jours de navigation sur l’Amazone et deux de ses affluents, le Marañon et le Samiria, ponctués de rencontres avec les Indiens Cocamas qui vivent sur leurs rives, ont montré les atouts du bateau et l’attente des villageois quant à ses futures missions.
Une embarcation traditionnelle dotée des derniers perfectionnements
L’histoire du Selva Viva débute à Belem, quartier pauvre d’Iquitos, la capitale de l’Amazonie péruvienne. Au milieu des maisons flottantes, des sans-travail ont construit un bateau en bois de grande taille, comme il s’en réalisait lorsque la ville était le centre du commerce du caoutchouc.
Ses flancs abritent un robuste moteur d’occasion, alors que le pont supérieur est doté d’équipements de pointe : GPS, sonar, téléphone satellite et instruments de laboratoire, des moyens indispensables pour lui permettre d’effectuer, en toute sécurité, ses missions futures.
Vivre le long du Fleuve
Gardiens de la forêt, les Indiens auront plus de facilité à résister à la tentation des bidonvilles s’ils bénéficient d’une meilleure formation dans leurs villages et peuvent tirer des revenus supplémentaires de la vente de plantes médicinales, dont la demande est forte en ville.
Dans cette partie de l’Amazonie dépourvue de route, des villageois effectuent, une fois par année, le trajet jusqu’à la ville pour vendre leur récolte, en se laissant dériver dans le courant, sur des radeaux artisanaux, pour une navigation qui peut durer plusieurs semaines, avant de remonter en coûteux bateau-taxi.
Formation
La principale mission du bateau sera la formation. Avec ses trois ponts, quatre cabines à deux lits, une cuisine, une salle à manger, des sanitaires, un laboratoire et un bureau, le « Selva Viva » permettra à des chamanes formés dans ce but d’aider les villageois à perfectionner leur pratique de la médecine traditionnelle et à sauvegarder la biodiversité des plantes médicinales de l’Amazonie.
Recherche
Des chercheurs utiliseront régulièrement le bateau pour des missions d’inventaire de la flore amazonienne, afin d’aider à sa conservation. Ils faciliteront également l’échange de connaissances entre les villages et permettront aux villageois, qui ont peu d’occasion de se rencontrer, le trajet en pirogue d’un village à l’autre étant souvent très long, d’échanger leurs expériences et leurs besoins.
Tourisme solidaire
Le bateau est également à disposition de petits groupes désireux de vivre une aventure loin des voyageurs habituels. Ce volet de l’activité du « Selva Viva » permettra de financer les missions scientifiques du bateau tout en facilitant des rencontres respectueuses entre Indiens et touristes.