Pour la cité tropézienne, le départ de la course annonce le début de la saison estivale. Un temps fort à découvrir sous différents angles, des plus classiques aux plus insolites.
A l’occasion de cette 57e édition, trois figures emblématiques, des fidèles de la Giraglia Rolex Cup, exposent leur vision de la course, vue de la terre, de la mer et du ciel.
La Giraglia Rolex Cup vue de la terre… par André Beaufils, président de la Société Nautique de Saint-Tropez
« La Société Nautique de Saint-Tropez co-organise la Giraglia Rolex Cup avec le Yacht Club Italiano. Sa présence permanente à Saint-Tropez facilite la logistique de la course. 20 de nos membres participent à l’organisation de cet événement. La Giraglia Rolex Cup attire un public nombreux, fasciné par la vision du port de Saint-Tropez quasiment vidé des grands yachts à moteurs et y accueillant pour l’occasion les magnifiques voiliers. On se dit tout simplement que l'été est revenu !
Le port de Saint-Tropez me paraît constituer un des attraits majeurs de cette compétition. Les participants vivent avec le village et la notoriété de Saint-Tropez n’est sans doute pas non plus étrangère à l’attrait de la course. Il est difficile de sélectionner un souvenir particulier parmi toutes les images éblouissantes de la course, cependant, le mouvement des bateaux à la sortie du port et leur alignement, comme à la parade, au moment du départ, constitue l’un des moments les plus émouvants. Je me remémore souvent la première fois que j’ai découvert l’espace de la Citadelle, transformé pour LA soirée de Gala, certainement l’événement le plus prisé des marins à terre. Cela a été un éblouissement !
Pour les concurrents, la convivialité à terre et le sérieux sur l'eau constituent finalement la source principale du succès de cet événement tropézien. »
La Giraglia Rolex Cup vue de la mer… par Philippe Ettore, vainqueur au classement IRC de la Giraglia Rolex Cup 2008
« La Giraglia Rolex Cup est une régate mythique que l’on court contre soi-même. La météo méditerranéenne nous fait naviguer isolé et ce n’est qu’à l’approche de la Giraglia et à l’arrivée à Gênes, que l’on peut estimer son classement.
Cette compétition est exceptionnelle par la quantité et la qualité des participants. Cette diversité de bateaux est excitante et fait rêver. Tout peut arriver ! Gagner ou perdre, croiser ou décroiser, à toute heure de la journée ou de la nuit, sur l’eau comme à terre, des marins de renommée mondiale.
La Méditerranée est une mer capricieuse. Tout le monde a sa chance, si la course est bien préparée. L’exploit sportif n’est pas lié à la taille du bateau mais à la sensibilité et à l’analyse de chacun sur les phénomènes naturels et physiques. La victoire est liée, bien sûr, à la performance de l’équipage, mais aussi au ratio “rating/performance” du bateau. Pour mettre toutes ses chances de son coté, il faut travailler sans rompre l’équilibre du voilier. Tout est question de dosage, éviter les excès sans contrepartie. Le bateau doit être “marin”.
Un de mes souvenirs le plus fort reste le départ de la grande course en 2008. Notre bateau se trouve dans une zone de calme, sous le vent de l’anse des Canebiers. Nous décidons de contourner le plan d’eau par la gauche, très "over layline", pour retrouver le vent guidé dans le prolongement du Cap Saint-Pierre.
Cette option nous a permis de rattraper la moitié de la flotte des gros bateaux et de prendre une sérieuse option. De Saint-Tropez à Gênes, l’ambiance de cette course assure des grands moments de bonheur ! »
La Giraglia Rolex Cup vue du ciel… par Guillaume Plisson, photographe
« La Giraglia Rolex Cup offre une magnifique opportunité de réunir des univers qui n’ont pas l’habitude de se côtoyer. On y retrouve sur un même plan d’eau des marins amateurs et professionnels, sur des unités de 9 à 30 mètres.
Le fait de réaliser des clichés depuis le ciel, en hélicoptère, me permet d’être dans le feu de l’action en quelques secondes. Je peux traverser la baie très rapidement pour aller prendre en photo le virement d’un voilier avec, en fond, le clocher de Saint-Tropez et, 30 secondes plus tard, immortaliser le duel de virement entre Alfa Romeo et Wild Oats, à la sortie de la baie.
Voler au-dessus des bateaux permet de créer sa propre image en occultant ce qui nous gêne. J’essaie d’être minimaliste au possible, de rentrer dans les bateaux tout en étant à plus de 30 mètres de hauteur.
En revanche, sans l’aide du pilote, je serais incapable de sortir de bons clichés. Il fait 50% du travail. Le propriétaire du voilier que je photographie doit aussi être de mèche, car les turbulences de l’appareil nuisent énormément à la bonne marche du bateau.
Mon plus beau cliché de la Giraglia Rolex Cup a été réalisé au-dessus de Magic Carpet Squared, de Sir Lindsay Owen Jones, où un marin est apparu furtivement entre la grand-voile et le spi. A ce moment, j’ai cru que le temps s’était arrêté, mais cela n’a duré qu’un millième de seconde… »
A l’occasion de cette 57e édition, trois figures emblématiques, des fidèles de la Giraglia Rolex Cup, exposent leur vision de la course, vue de la terre, de la mer et du ciel.
La Giraglia Rolex Cup vue de la terre… par André Beaufils, président de la Société Nautique de Saint-Tropez
« La Société Nautique de Saint-Tropez co-organise la Giraglia Rolex Cup avec le Yacht Club Italiano. Sa présence permanente à Saint-Tropez facilite la logistique de la course. 20 de nos membres participent à l’organisation de cet événement. La Giraglia Rolex Cup attire un public nombreux, fasciné par la vision du port de Saint-Tropez quasiment vidé des grands yachts à moteurs et y accueillant pour l’occasion les magnifiques voiliers. On se dit tout simplement que l'été est revenu !
Le port de Saint-Tropez me paraît constituer un des attraits majeurs de cette compétition. Les participants vivent avec le village et la notoriété de Saint-Tropez n’est sans doute pas non plus étrangère à l’attrait de la course. Il est difficile de sélectionner un souvenir particulier parmi toutes les images éblouissantes de la course, cependant, le mouvement des bateaux à la sortie du port et leur alignement, comme à la parade, au moment du départ, constitue l’un des moments les plus émouvants. Je me remémore souvent la première fois que j’ai découvert l’espace de la Citadelle, transformé pour LA soirée de Gala, certainement l’événement le plus prisé des marins à terre. Cela a été un éblouissement !
Pour les concurrents, la convivialité à terre et le sérieux sur l'eau constituent finalement la source principale du succès de cet événement tropézien. »
La Giraglia Rolex Cup vue de la mer… par Philippe Ettore, vainqueur au classement IRC de la Giraglia Rolex Cup 2008
« La Giraglia Rolex Cup est une régate mythique que l’on court contre soi-même. La météo méditerranéenne nous fait naviguer isolé et ce n’est qu’à l’approche de la Giraglia et à l’arrivée à Gênes, que l’on peut estimer son classement.
Cette compétition est exceptionnelle par la quantité et la qualité des participants. Cette diversité de bateaux est excitante et fait rêver. Tout peut arriver ! Gagner ou perdre, croiser ou décroiser, à toute heure de la journée ou de la nuit, sur l’eau comme à terre, des marins de renommée mondiale.
La Méditerranée est une mer capricieuse. Tout le monde a sa chance, si la course est bien préparée. L’exploit sportif n’est pas lié à la taille du bateau mais à la sensibilité et à l’analyse de chacun sur les phénomènes naturels et physiques. La victoire est liée, bien sûr, à la performance de l’équipage, mais aussi au ratio “rating/performance” du bateau. Pour mettre toutes ses chances de son coté, il faut travailler sans rompre l’équilibre du voilier. Tout est question de dosage, éviter les excès sans contrepartie. Le bateau doit être “marin”.
Un de mes souvenirs le plus fort reste le départ de la grande course en 2008. Notre bateau se trouve dans une zone de calme, sous le vent de l’anse des Canebiers. Nous décidons de contourner le plan d’eau par la gauche, très "over layline", pour retrouver le vent guidé dans le prolongement du Cap Saint-Pierre.
Cette option nous a permis de rattraper la moitié de la flotte des gros bateaux et de prendre une sérieuse option. De Saint-Tropez à Gênes, l’ambiance de cette course assure des grands moments de bonheur ! »
La Giraglia Rolex Cup vue du ciel… par Guillaume Plisson, photographe
« La Giraglia Rolex Cup offre une magnifique opportunité de réunir des univers qui n’ont pas l’habitude de se côtoyer. On y retrouve sur un même plan d’eau des marins amateurs et professionnels, sur des unités de 9 à 30 mètres.
Le fait de réaliser des clichés depuis le ciel, en hélicoptère, me permet d’être dans le feu de l’action en quelques secondes. Je peux traverser la baie très rapidement pour aller prendre en photo le virement d’un voilier avec, en fond, le clocher de Saint-Tropez et, 30 secondes plus tard, immortaliser le duel de virement entre Alfa Romeo et Wild Oats, à la sortie de la baie.
Voler au-dessus des bateaux permet de créer sa propre image en occultant ce qui nous gêne. J’essaie d’être minimaliste au possible, de rentrer dans les bateaux tout en étant à plus de 30 mètres de hauteur.
En revanche, sans l’aide du pilote, je serais incapable de sortir de bons clichés. Il fait 50% du travail. Le propriétaire du voilier que je photographie doit aussi être de mèche, car les turbulences de l’appareil nuisent énormément à la bonne marche du bateau.
Mon plus beau cliché de la Giraglia Rolex Cup a été réalisé au-dessus de Magic Carpet Squared, de Sir Lindsay Owen Jones, où un marin est apparu furtivement entre la grand-voile et le spi. A ce moment, j’ai cru que le temps s’était arrêté, mais cela n’a duré qu’un millième de seconde… »