Ce type de cravate est sans doute apparu aux États-Unis, après la Première Guerre mondiale : plus économique à produire qu’une cravate en soie tissée, la cravate en tricot de laine était un accessoire bon marché porté par les ouvriers américains…
Cette cravate fut d’abord qualifiée de « sportswear » : elle se portait avec des tenues décontractées, bien que l’on ait du mal à imaginer une cravate décontractée ! Mais ceci est un autre débat.
C’est pourtant ce caractère moins formel que recherchaient les jeunes messieurs des années 1920. Portée par les étudiants de la Ivy League comme par les membres de la Lost Generation, cette cravate fine (en général six centimètres) est idéale avec le vestiaire dépareillé et décontracté à la mode à l’époque.
Cette cravate fut d’abord qualifiée de « sportswear » : elle se portait avec des tenues décontractées, bien que l’on ait du mal à imaginer une cravate décontractée ! Mais ceci est un autre débat.
C’est pourtant ce caractère moins formel que recherchaient les jeunes messieurs des années 1920. Portée par les étudiants de la Ivy League comme par les membres de la Lost Generation, cette cravate fine (en général six centimètres) est idéale avec le vestiaire dépareillé et décontracté à la mode à l’époque.
C’est dans les années 1960 que cette cravate traverse l’Atlantique et arrive tout d’abord en Angleterre, puis en France. Portée par les Mods de Londres comme par les Minets de Saint-Germain-des-Prés (ceux qui portaient le fameux mocassin Weston), c’est « LA » cravate des années 1960. La cravate sixties.
Tout le monde en porte, de l’élégant agent 007 dans Goldfinger au téméraire Paul Newman en passant par Paul McCartney, Peter O'Toole ou John F. Kennedy... Cette cravate n’est plus fabriquée uniquement en laine, mais aussi en tricot de soie pour sa version plus luxueuse.
C’est d’ailleurs dans les années 1960 que naissent des versions industrielles du tricot de soie, fabriqués sur des métiers à tisser tubulaires, comme les chaussettes. Si la maille a nettement moins de relief, son prix de fabrication permet en revanche une diffusion massive de cet accessoire devenu très à la mode.
Tout le monde en porte, de l’élégant agent 007 dans Goldfinger au téméraire Paul Newman en passant par Paul McCartney, Peter O'Toole ou John F. Kennedy... Cette cravate n’est plus fabriquée uniquement en laine, mais aussi en tricot de soie pour sa version plus luxueuse.
C’est d’ailleurs dans les années 1960 que naissent des versions industrielles du tricot de soie, fabriqués sur des métiers à tisser tubulaires, comme les chaussettes. Si la maille a nettement moins de relief, son prix de fabrication permet en revanche une diffusion massive de cet accessoire devenu très à la mode.
Courte et à motifs dans les années 1920, fine et unie dans les années 1960, exagérément large dans les années 1970, la cravate tricotée devient moins à la mode dans les années 1980 et 1990. Elle dégage même à l’époque, un petit air désuet, un tantinet « has been ».
Pour autant, elle connaît un certain regain de popularité au début des années 2000. Mais c’est surtout depuis une dizaine d’années qu’elle revient en force sur le devant de la scène.
Elle est désormais portée par les jeunes actifs (qui aiment le vintage d’une manière générale) qui y voient une façon de porter une cravate de façon plus décontractée que les cravates en soie de leurs ainés !
Pour autant, elle connaît un certain regain de popularité au début des années 2000. Mais c’est surtout depuis une dizaine d’années qu’elle revient en force sur le devant de la scène.
Elle est désormais portée par les jeunes actifs (qui aiment le vintage d’une manière générale) qui y voient une façon de porter une cravate de façon plus décontractée que les cravates en soie de leurs ainés !
La cravate en tricot existe sous plusieurs formes. Les puristes écarteront cependant les cravates à pans en pointe, tout comme les cravates sans texture. Certains aiment les cravates tissées sur des métiers plats : on parle alors de cravates en grenadine ou en étamine de soie.
Mais une autre variante existe, celle en crochet de soie. Le nec plus ultra étant la « véritable » cravate tricotée à pans carrée. Généralement épaisse et texturée, cette cravate possède une soie qui crisse sous les doigts : il s’agit du fameux « cri de la soie ».
Le fil de soie est alors constitué en boucles tricotées à deux aiguilles ; la maille est relativement dense, ce qui donne de l’élasticité à la cravate. Enfin, la cravate en tricot est plus fine à l’endroit du col, et présente une doublure en reps de soie, pour mieux glisser autour du cou.
Mais une autre variante existe, celle en crochet de soie. Le nec plus ultra étant la « véritable » cravate tricotée à pans carrée. Généralement épaisse et texturée, cette cravate possède une soie qui crisse sous les doigts : il s’agit du fameux « cri de la soie ».
Le fil de soie est alors constitué en boucles tricotées à deux aiguilles ; la maille est relativement dense, ce qui donne de l’élasticité à la cravate. Enfin, la cravate en tricot est plus fine à l’endroit du col, et présente une doublure en reps de soie, pour mieux glisser autour du cou.
Une fois le modèle choisi, il vous reste deux éléments décisif à arbitrer : le motif et la couleur. Si le grand classique reste l’uni bleu marine, il est possible de trouver des cravates à rayures horizontales, des pois brodés main ou des vanisés (une alternance de deux couleurs qui donne un effet moiré à la cravate).
Aux États-Unis, il est possible de trouver ces modèles chez Paul Stuart ; à Londres, il faut se rendre chez Drake’s ou Dunhill. A Naples, vous irez chez Marinella ! À Paris, feu la maison Stark & Son était spécialisée dans le genre grenadine.
Aujourd’hui, on en trouve une grande variété chez Charvet ! Quant à la « Rolls » de la cravate tricotée, présentant le cri de la soie, brodée main, rayée, unie ou vanisée, elle se trouve chez Daniel Lévy.
Aux États-Unis, il est possible de trouver ces modèles chez Paul Stuart ; à Londres, il faut se rendre chez Drake’s ou Dunhill. A Naples, vous irez chez Marinella ! À Paris, feu la maison Stark & Son était spécialisée dans le genre grenadine.
Aujourd’hui, on en trouve une grande variété chez Charvet ! Quant à la « Rolls » de la cravate tricotée, présentant le cri de la soie, brodée main, rayée, unie ou vanisée, elle se trouve chez Daniel Lévy.
Comment porter la cravate en tricot ?
Si vous la choisissez en marine ou bordeaux, elle s’accorde idéalement avec un costume de ville bleu. Mais on peut aussi choisir de l’assortir avec un costume de flanelle gris clair ou une gabardine de coton beige, comme Jean d’Ormesson.
Bien-entendu, les plus littéraires porteront leur une cravate en tricot rayée avec une veste en tweed, un chino ou un jeans, pour un effet Preppy rappelant les anciennes publicités Ralph Lauren.
Les vanisés jouant sur les tons de bleus ou de kaki se portent aussi très facilement avec une veste en poil de chameau ou avec un costume en lin, l’été… Enfin, pourquoi ne pas imaginer une cravate à pois brodés main, pour votre mariage ? Pour une petite touche d’originalité.
Raphaël Sagodira
Si vous la choisissez en marine ou bordeaux, elle s’accorde idéalement avec un costume de ville bleu. Mais on peut aussi choisir de l’assortir avec un costume de flanelle gris clair ou une gabardine de coton beige, comme Jean d’Ormesson.
Bien-entendu, les plus littéraires porteront leur une cravate en tricot rayée avec une veste en tweed, un chino ou un jeans, pour un effet Preppy rappelant les anciennes publicités Ralph Lauren.
Les vanisés jouant sur les tons de bleus ou de kaki se portent aussi très facilement avec une veste en poil de chameau ou avec un costume en lin, l’été… Enfin, pourquoi ne pas imaginer une cravate à pois brodés main, pour votre mariage ? Pour une petite touche d’originalité.
Raphaël Sagodira