La montre Breguet de Marie-Antoinette a enfin été retrouvée !


La célèbre montre Breguet de Marie-antoinette, réputée pour être le garde-temps le plus compliqué au monde, vient d’être enfin retrouvée après avoir « disparu » pendant près d’un quart de siècle.


Dans la nuit du 15 au 16 avril 1983, le Musée d’art islamique Mayer de Jérusalem (Israél) fut victime d’un casse retentissant. Au cours de ce cambriolage, 40 montres d’une valeur inestimable furent volées puis disparurent… pendant 24 ans. Parmi les précieux objets dérobés, la fameuse montre no 160 de Breguet dite « Marie-Antoinette » (que la reine n’a cependant jamais vue).

Cette montre est réputée pour être le garde-temps le plus compliqué au monde. De fait, il s’agit d’une montre « perpétuelle à répétition minutes, quantième perpétuel complet, équation du temps, réserve de marche, thermomètre métallique, grande seconde indépendante à volonté et petite seconde trotteuse, échappement à ancre, spiral en or, double pare-chute, tous les frottements, les trous et les rouleaux en saphir sans exception, boite d'or, cadran en cristal de roche, aiguilles d'or et d'acier. »

Marie-Antoinette fut l’une des premières et plus ferventes admiratrices des garde-temps créés par A.-L. Breguet. Grâce à elle, bon nombre de rois, d’empereurs, de diplomates – parmi lesquels se trouvait un certain Axel de Fersen – développèrent un goût pour les œuvres de Breguet et assirent sa réputation en Europe et au-delà de ces frontières.

Commandée en 1783 par un officier des Gardes de la reine dont le nom est resté inconnu, cette montre devait présenter l’ensemble des derniers perfectionnements, complications et raffinements de l’époque. Aucune limite ne fut fixée, ni pour son prix ni pour les délais de sa fabrication. A.-L. Breguet la termina une cinquantaine d’années plus tard, en 1827. Elle a ensuite appartenu à plusieurs propriétaires avant de rejoindre, in fine, la collection de Sir David Salomons qui léguera cette montre exceptionnelle au musée israélien.

Rappelons que ce « retour » est une véritable aubaine pour les horlogers de Breguet (filiale de Swatch Group, présidée par Nicolas Hayek soi-même) qui étaient justement en train de travailler sur une réédition de ce modèle mythique. Leur travail devrait s’en trouver facilité.

A lire, le roman intitulé Les Complications, d’Allen Kurzweill : .

Alexander Short, bibliothécaire à New York, mène une double vie : le jour, il est plongé dans l'univers baroque et calfeutré de l'érudition et la nuit, dans la violence du quartier sensible où il habite avec sa femme.

Sur son lieu de travail, il fait un jour une singulière rencontre. Henry James Jesson III, un bibliophile excentrique, amateur de calligraphie et de compartiments secrets, le charge d'une étrange mission : retrouver la pièce manquante d'un cabinet de curiosités retraçant la vie d'un mystérieux inventeur du XVIIIe siècle.

Il s'agit d'une célèbre montre Breguet ayant appartenu à Marie-Antoinette, volée en 1983 au musée de Jérusalem et dont la disparition n'a jamais été élucidée. Alexander se voue corps et âme à la recherche de cet objet.

D'abord fasciné par la personnalité de Jesson, il découvre peu à peu que ce dernier est en train de le manipuler et que l'esprit du vieil homme recèle davantage de tiroirs que le cabinet de curiosités qu'il cherche à compléter.

Les Complications
Allen Kurzweill
362 pages
Editeur : Calmann-Levy

Montres-de-luxe.com | Publié le Lundi 12 Novembre 2007 | Lu 19670 fois

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