La petite histoire de Patek Philippe et des bracelets métalliques


Dès la naissance des garde-temps à porter au poignet, dans les années 1910, Patek Philippe se démarqua par son inventivité technique et sa recherche esthétique au niveau des bracelets, notamment des bracelets métalliques. La fin des années 1960 et les années 1970 s’imposèrent alors comme une période particulièrement créative dans l’offre de bracelets en métal !


Alors que Patek Philippe vient de présenter, à l’occasion de Watches & Wonders 2024, une très belle Golden Ellipse (réf. 5738/1R001) avec un bracelet exclusif en or de style « chaîne » à la construction moderne et brevetée, revenons sur les bracelets métalliques au sein des collections PP.
 
Pour faire simple, on distingue deux types de bracelets métalliques Patek Philippe ; en fonction de leur mode de construction.
 
Les mailles des bracelets-chaînes sont produites par les artisans chaînistes une à une, à partir d’un fil d’or ou d’un autre métal, avant d’être assemblées à la main de manière à former un ensemble d’une grande souplesse.

Au cours de son histoire, Patek Philippe a mis à l’honneur le savoir-faire de ses artisans et de divers fournisseurs spécialisés, dont la firme Gennari Ponti, rebaptisée par la suite ARSA (Ateliers Réunis SA), avant d’être intégrée à Patek Philippe lors du regroupement de tous les ateliers de la manufacture en 1996 à Plan-les-Ouates.
 
Les maillons, fermoirs et attaches constituant les bracelets dits « mécaniques » sont usinés sur des machines CNC à partir d’une barre de métal (or, platine, acier), avant d’être assemblés à la main, puis –selon le bracelet– polis ou satinés, également à la main.

Dans cette catégorie, appartiennent le bracelet poli/satiné de la Nautilus (lancé en 1976 et exigeant plus de 15 opérations de terminaisons différentes), le bracelet « Goutte » (1998) et le bracelet entièrement poli de la montre pour dames Twenty~4 (1999).

Le nouveau bracelet de style « chaîne », développé et fabriqué par un partenaire historique de Patek Philippe et introduit en exclusivité sur la Golden Ellipse référence 5738/1R-001, associe ces deux mondes.

Il est doté de composants produits de manière industrielle sur des machines CNC de toute dernière génération, puis assemblés et finis à la main par des artisans chaînistes.

Contrairement aux anciens bracelets de ce style présents sur les modèles vintage qui devaient être coupés pour la mise à taille, celui-ci possède des "maillons" qui peuvent être retirés ou ajoutés sans coupure ! 


Montres-de-luxe.com | Publié le 23 Avril 2024 | Lu 3389 fois

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