La plaque américaine, un style de bracelet résolument viril : la chronique de l’Atelier du Bracelet Parisien


Pour cette chronique de fin d’année, Yann Perrin, de l’Atelier du Bracelet Parisien, a décidé de nous parler non pas d’une peausserie, mais d’un style de bracelet : la plaque américaine, popularisée par Paul Newman en 1969 dans le film Virages dans lequel il porte sa Rolex Daytona sur un bracelet de ce type...



1969, Virages (titre original : Winnings), Paul Newman porte sa Rolex Daytona 6239 en acier cadran noir dit « exotique » sur une plaque américaine.

Deux mythes sont nés le même jour. La « Daytona Paul Newman » -même si Rolex n’a jamais officiellement employé cette appellation- et la plaque américaine.

Depuis, inutile de souligner que la plupart des amateurs de « Daytona Paul Newman », ne portent leur Rolex que sur ce type de bracelet... Bien évidemment.

Concrètement, la plaque américaine consiste en une plaque de cuir souple qui passe sous le bracelet et sous le boitier de la montre. L’intérêt peut être très divers.

Tout d’abord, il peut s’agir d’une volonté d’étoffer un bracelet ou une montre jugée trop fine, pas assez large.

Mais on peut aussi choisir de donner à sa montre une personnalité tout à fait différente, un look unique et résolument viril (voire, avec un petit côté bracelet de force).

Au niveau technique, une multitude de possibilités s’offrent à vous (voir les illustrations ci-dessous). Plusieurs formes et plusieurs largeurs sont possibles en fonction du diamètre de votre garde-temps. La plaque américaine peut également être équipée d’un protège-boiter. A noter également que ce bracelet peut être réalisé dans une large gamme de peausseries : du crocodile au veau en passant par l’autruche, le python, etc.


Atelier du bracelet parisien
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Montres-de-luxe.com | Publié le 26 Novembre 2008 | Lu 21530 fois