La prestigieuse manufacture Lange & Söhne a dévoilé le 16 octobre dernier en avant-première européenne à Milan (Italie) son exceptionnelle Grande Complication. Un garde-temps doté d’un boitier de 50 mm abritant un calibre (876 composants) entièrement développé à Glashütte par les équipes de la manufacture. En tout, sept complications qui ont demandé sept de développement pour une pièce qui ne sera éditée qu’à six exemplaires. Comme le souligne Anthony de Haas, directeur du développement des produits, « cette montre annonce une ère nouvelle pour Lange & Söhne ».
En ce 16 octobre 2013, le soleil brille sur Milan. Et la température est printanière. Il semblerait que le temps, maussade et gris ces dernier temps, ait décidé de rendre hommage, lui aussi, à cette pièce hors norme. Le rendez-vous avait lieu à 9h30 du matin dans un palais milanais, situé à dix minutes à pied du fameux Duomo et de la très belle galerie Vittorio Emmanuele II.
Une poignée de journalistes a été conviée à ce lancement qui s’est tenu à Milan pour rappeler que Pisa Orologeria fut le premier détaillant européen à croire en cette marque en 1994. Pour les remercier, la manufacture saxonne a donc choisi la capitale italienne de la mode -règne de l’éphémère- pour dévoiler une pièce horlogère d’exception, qui elle, marquera son époque et son temps. Durablement...
C’est bien évidemment Anthony de Haas, directeur du développement des produits chez Lange & Söhne qui a effectué cette présentation. Le fait est que la Grande Complication, c’est son bébé. Qu’il est à l’origine de ce garde-temps de tous les superlatifs… De cette montre qui annonce l’arrivée d’une nouvelle ère pour la manufacture saxonne. Au même titre qu’il y a eu un « avant » et un « après » 1994 pour la marque (année où sortent les premières montres), il y aura un « avant » et un « après » la Grande Complication qui place un nouveau jalon dans l’histoire de cette manufacture née en 1845 à Glashütte.
Limité à six exemplaires seulement, le garde-temps le plus compliqué et le plus exclusif de Lange & Söhne atteint des sommets dans l’horlogerie de précision et confirme ce que de nombreux collectionneurs pensent depuis quelques années déjà... A savoir que la marque est devenue l’une des plus belles et qu’elle a définitivement rejoint le cercle très restreint des plus grands noms de l’horlogerie. De Patek Philippe à Breguet en passant par Vacheron Constantin, désormais, il y aura aussi Lange & Söhne. D’aucuns disent même que c’est actuellement « la » marque à suivre, celle sur laquelle il faut « investir » pour l’avenir… Mais ceci est une autre histoire. Revenons à cette Grande Complication.
Cette montre offre de nombreuses fonctions et prouve, une fois de plus, que les maîtres horlogers saxons ont la capacité de porter sans cesse leur art vers de nouveaux sommets. Sous le cadran en émail, ce chef d’œuvre allie un grand nombre de composants artistement finis aux complications les plus exigeantes : un signal sonore avec grande et petite sonnerie, une répétition minutes, un chronographe à rattrapante avec compteur des minutes et seconde foudroyante, ainsi qu’un quantième perpétuel avec affichage des phases de lune.
Le développement de la Grande Complication a demandé sept ans de travail. Sept ans de doutes, d’échecs, de retards, de désillusions… Mais aussi et surtout sept ans de challenges, d’avancées techniques, d’améliorations et de succès ! Le principal défi pour Lange fut notamment d’acquérir les connaissances et le savoir-faire dans le domaine de la répétition minutes. En effet, la manufacture maitrise à la perfection tout ce qui concerne la chronométrie, en revanche, la « répét’minutes » est une spécialité suisse. Or, comme le rappelle Anthony de Haas, « il était hors de question d’acheter le module en Suisse. Nous voulions le faire nous-même et produire notre propre répétition minutes. Cela n’a pas été facile. Par exemple, il nous a fallu un an pour savoir fabriquer un ressort-timbre. Mais nous y sommes parvenus ! ».
En ce 16 octobre 2013, le soleil brille sur Milan. Et la température est printanière. Il semblerait que le temps, maussade et gris ces dernier temps, ait décidé de rendre hommage, lui aussi, à cette pièce hors norme. Le rendez-vous avait lieu à 9h30 du matin dans un palais milanais, situé à dix minutes à pied du fameux Duomo et de la très belle galerie Vittorio Emmanuele II.
Une poignée de journalistes a été conviée à ce lancement qui s’est tenu à Milan pour rappeler que Pisa Orologeria fut le premier détaillant européen à croire en cette marque en 1994. Pour les remercier, la manufacture saxonne a donc choisi la capitale italienne de la mode -règne de l’éphémère- pour dévoiler une pièce horlogère d’exception, qui elle, marquera son époque et son temps. Durablement...
C’est bien évidemment Anthony de Haas, directeur du développement des produits chez Lange & Söhne qui a effectué cette présentation. Le fait est que la Grande Complication, c’est son bébé. Qu’il est à l’origine de ce garde-temps de tous les superlatifs… De cette montre qui annonce l’arrivée d’une nouvelle ère pour la manufacture saxonne. Au même titre qu’il y a eu un « avant » et un « après » 1994 pour la marque (année où sortent les premières montres), il y aura un « avant » et un « après » la Grande Complication qui place un nouveau jalon dans l’histoire de cette manufacture née en 1845 à Glashütte.
Limité à six exemplaires seulement, le garde-temps le plus compliqué et le plus exclusif de Lange & Söhne atteint des sommets dans l’horlogerie de précision et confirme ce que de nombreux collectionneurs pensent depuis quelques années déjà... A savoir que la marque est devenue l’une des plus belles et qu’elle a définitivement rejoint le cercle très restreint des plus grands noms de l’horlogerie. De Patek Philippe à Breguet en passant par Vacheron Constantin, désormais, il y aura aussi Lange & Söhne. D’aucuns disent même que c’est actuellement « la » marque à suivre, celle sur laquelle il faut « investir » pour l’avenir… Mais ceci est une autre histoire. Revenons à cette Grande Complication.
Cette montre offre de nombreuses fonctions et prouve, une fois de plus, que les maîtres horlogers saxons ont la capacité de porter sans cesse leur art vers de nouveaux sommets. Sous le cadran en émail, ce chef d’œuvre allie un grand nombre de composants artistement finis aux complications les plus exigeantes : un signal sonore avec grande et petite sonnerie, une répétition minutes, un chronographe à rattrapante avec compteur des minutes et seconde foudroyante, ainsi qu’un quantième perpétuel avec affichage des phases de lune.
Le développement de la Grande Complication a demandé sept ans de travail. Sept ans de doutes, d’échecs, de retards, de désillusions… Mais aussi et surtout sept ans de challenges, d’avancées techniques, d’améliorations et de succès ! Le principal défi pour Lange fut notamment d’acquérir les connaissances et le savoir-faire dans le domaine de la répétition minutes. En effet, la manufacture maitrise à la perfection tout ce qui concerne la chronométrie, en revanche, la « répét’minutes » est une spécialité suisse. Or, comme le rappelle Anthony de Haas, « il était hors de question d’acheter le module en Suisse. Nous voulions le faire nous-même et produire notre propre répétition minutes. Cela n’a pas été facile. Par exemple, il nous a fallu un an pour savoir fabriquer un ressort-timbre. Mais nous y sommes parvenus ! ».
Un son d’une extrême pureté
Deux ressorts-timbres accordés à la main produisent le son clair de la répétition minutes et celui, automatique, des heures et des quarts d’heure. De fait, la Grande Complication est dotée d’un signal sonore qui indique l’heure au moyen d’une grande ou d’une petite sonnerie. Chaque quart d’heure, la grande sonnerie frappe d’abord l’heure pleine sur le ressort-timbre de tonalité plus grave, puis, pour le quart d’heure, deux coups sur les deux ressorts-timbres. La petite sonnerie indique les quarts d’heure par un, deux ou trois doubles coups frappés sur les deux ressorts-timbres. À l’heure pleine, le nombre de coups indiquant l’heure sont frappés sur le ressort-timbre de tonalité plus grave.
Que la grande sonnerie soit considérée comme l’une des complications les plus exigeantes de l’horlogerie de précision ne tient pas du hasard. Car elle est soumise à des conditions extrêmement difficiles à réunir : une construction de grand art, des matériaux de qualité exceptionnelle et une grande dextérité de la part de l’horloger, qui doit ajuster très exactement les composants mobiles les uns par rapport aux autres en les laissant libres, mais sans jeu, afin que la frappe soit précise et le son d’une extrême pureté.
Le signal sonore est commandé par l’un des trois barillets que comprend la montre et qui se remontent au moyen de la couronne. Lorsque l’on tourne la couronne dans le sens horaire, les barillets se tendent pour activer le mouvement de la montre et la seconde foudroyante. En tournant la couronne dans l’autre sens, on remonte le barillet du signal sonore.
Au besoin, une répétition minutes donne en outre l’heure au moyen des deux ressorts-timbres, lorsque l’on pousse la gâchette de répétition située sur le côté du boîtier. La répétition minutes indique les heures par des sons graves, les quarts d’heures en frappant deux coups et les minutes par des sons plus aigus. À 7h52, par exemple, on entendra sept tons graves, trois doubles coups et sept tons aigus.
Au cinquième de seconde près
Le chronographe de la Grande Complication est un chronographe monopoussoir avec fonction rattrapante et seconde foudroyante. Cette fonction supplémentaire, plutôt rare, permet de lire le temps chronométré au cinquième de seconde près. Lorsque le chronographe est enclenché, l’aiguille en acier bleui du cadran auxiliaire du bas tourne autour de son centre en effectuant cinq sauts par seconde. L’aiguille reproduit ainsi exactement les 2,5 hertz de fréquence du balancier.
Au centre du cadran principal, la montre est dotée d’une aiguille de chronographe en or et d’une rattrapante en acier bleui pour le chronométrage des temps intermédiaires. Accompagnées de la seconde foudroyante, elles commencent à tourner dès que l’on presse le poussoir situé entre 1 et 2 heures. Après chaque tour complet de l’aiguille centrale, le compteur des minutes situé à 12 heures avance d’une graduation.
Si l’on presse le poussoir situé entre 10 et 11 heures, la rattrapante en acier bleui s’arrête et indique le temps intermédiaire, alors que l’aiguille en or du chronographe continue imperturbablement sa course. Lorsque l’on presse à nouveau le poussoir de gauche, la rattrapante rejoint instantanément l’aiguille du chronographe et continue à cheminer avec elle. Une pression sur la touche de droite stoppe les quatre aiguilles du chronographe, et une nouvelle pression les fait immédiatement revenir à zéro. Les deux mécanismes sont commandés de manière classique et précise par deux roues à colonnes, l’une pour le chronographe, l’autre pour la fonction rattrapante.
Deux ressorts-timbres accordés à la main produisent le son clair de la répétition minutes et celui, automatique, des heures et des quarts d’heure. De fait, la Grande Complication est dotée d’un signal sonore qui indique l’heure au moyen d’une grande ou d’une petite sonnerie. Chaque quart d’heure, la grande sonnerie frappe d’abord l’heure pleine sur le ressort-timbre de tonalité plus grave, puis, pour le quart d’heure, deux coups sur les deux ressorts-timbres. La petite sonnerie indique les quarts d’heure par un, deux ou trois doubles coups frappés sur les deux ressorts-timbres. À l’heure pleine, le nombre de coups indiquant l’heure sont frappés sur le ressort-timbre de tonalité plus grave.
Que la grande sonnerie soit considérée comme l’une des complications les plus exigeantes de l’horlogerie de précision ne tient pas du hasard. Car elle est soumise à des conditions extrêmement difficiles à réunir : une construction de grand art, des matériaux de qualité exceptionnelle et une grande dextérité de la part de l’horloger, qui doit ajuster très exactement les composants mobiles les uns par rapport aux autres en les laissant libres, mais sans jeu, afin que la frappe soit précise et le son d’une extrême pureté.
Le signal sonore est commandé par l’un des trois barillets que comprend la montre et qui se remontent au moyen de la couronne. Lorsque l’on tourne la couronne dans le sens horaire, les barillets se tendent pour activer le mouvement de la montre et la seconde foudroyante. En tournant la couronne dans l’autre sens, on remonte le barillet du signal sonore.
Au besoin, une répétition minutes donne en outre l’heure au moyen des deux ressorts-timbres, lorsque l’on pousse la gâchette de répétition située sur le côté du boîtier. La répétition minutes indique les heures par des sons graves, les quarts d’heures en frappant deux coups et les minutes par des sons plus aigus. À 7h52, par exemple, on entendra sept tons graves, trois doubles coups et sept tons aigus.
Au cinquième de seconde près
Le chronographe de la Grande Complication est un chronographe monopoussoir avec fonction rattrapante et seconde foudroyante. Cette fonction supplémentaire, plutôt rare, permet de lire le temps chronométré au cinquième de seconde près. Lorsque le chronographe est enclenché, l’aiguille en acier bleui du cadran auxiliaire du bas tourne autour de son centre en effectuant cinq sauts par seconde. L’aiguille reproduit ainsi exactement les 2,5 hertz de fréquence du balancier.
Au centre du cadran principal, la montre est dotée d’une aiguille de chronographe en or et d’une rattrapante en acier bleui pour le chronométrage des temps intermédiaires. Accompagnées de la seconde foudroyante, elles commencent à tourner dès que l’on presse le poussoir situé entre 1 et 2 heures. Après chaque tour complet de l’aiguille centrale, le compteur des minutes situé à 12 heures avance d’une graduation.
Si l’on presse le poussoir situé entre 10 et 11 heures, la rattrapante en acier bleui s’arrête et indique le temps intermédiaire, alors que l’aiguille en or du chronographe continue imperturbablement sa course. Lorsque l’on presse à nouveau le poussoir de gauche, la rattrapante rejoint instantanément l’aiguille du chronographe et continue à cheminer avec elle. Une pression sur la touche de droite stoppe les quatre aiguilles du chronographe, et une nouvelle pression les fait immédiatement revenir à zéro. Les deux mécanismes sont commandés de manière classique et précise par deux roues à colonnes, l’une pour le chronographe, l’autre pour la fonction rattrapante.
Un quantième pour l’éternité
Le mécanisme du quantième perpétuel est basé sur le calendrier grégorien et ne tient pas seulement compte des mois de différentes longueurs au cours d’une année, mais aussi du 29 février des années bissextiles. C’est seulement en 2100 que le mécanisme devra être corrigé d’un jour. Car selon l’exception prévue par le calendrier grégorien, toute année dont le millésime est divisible par 100 n’est pas une année bissextile.
Les différentes durées mensuelles sont codées dans les encoches de la 48e roue, comme on l’appelle, et sont lues mécaniquement par le cliquet de la date. Plus l’encoche est profonde, plus le mois est court. Le quantième a en outre pour particularité qu’il fait avancer tous les affichages (excepté l’affichage des phases de lune) à minuit précis. Les affichages calendaires se trouvent à 3, 9 et 12 heures. Le cadran auxiliaire de gauche indique la date, celui d’en haut le mois en fonction du cycle quadriennal et celui de droite le jour de la semaine. Dans la moitié supérieure de l’affichage destiné à la seconde foudroyante, le disque lunaire en or massif sur fond d’émail bleu reproduit avec précision la durée de la révolution synodique du satellite de la Terre.
Un cadran en émail
Pour faire pendant au mouvement complexe de la Grande Complication, le cadran, subdivisé en plusieurs parties, est en émail blanc avec chiffres arabes et minuterie chemin de fer, ainsi que quatre cadrans auxiliaires classiques disposés symétriquement. Pris séparément, chacun des cinq cadrans requiert un long travail pour que l’ensemble qu’ils forment soit parfait. À l’intérieur du mouvement exclusif à remontage manuel, un système d’échappement effectue 18 000 alternances à l’heure.
L’échappement à ancre de Glashütte rend particulièrement hommage à la tradition horlogère saxonne fondée par Ferdinand A. Lange, et renvoie à ses premières découvertes. L’ancre et la roue d’ancre sont en or 18 carats durci. L’ancre est construite de telle sorte qu’elle est parfaitement équilibrée. Une légère courbure des palettes les empêche de toucher la roue d’ancre. L’exécution de ces caractéristiques de la construction contribue à augmenter encore la précision de la montre. Le système oscillant est doté d’un spiral fabriqué par la manufacture.
Après remontage complet, le mouvement dispose d’une autonomie de 30 heures (la boucle déployante dispose d’un système d’ouverture qui permet de détacher les deux pans du bracelet pour offrir une visibilité parfaite sur le fond de boite). Tous les composants du mouvement à remontage manuel sont fabriqués selon les plus hauts critères de qualité Lange et artistement finis à la main. Une opération que les maîtres horlogers ont poussée à l’extrême en certains endroits : tous les leviers de chronographe, notamment, font l’objet d’un poli noir particulièrement délicat à obtenir.
Cette pièce de collection est habillée d’un imposant et très épais (20 mm) boîtier en or rose de 50 millimètres de diamètre. Elle sera limitée à six exemplaires uniquement. Déjà une vingtaine d’acquéreurs potentiels (la montre coute près de deux millions d’euros) et sérieux se sont d’ores et déjà inscrits sur la liste. Reste à « choisir » désormais les heureux futurs propriétaires… Sachant qu’actuellement, un seul horloger chez Lange est capable de produire une telle montre. Un second est presque prêt. Il faudra donc entre quatre et six ans probablement pour que cette série ultra-limitée soit produite. La toute première devrait être livrée fin 2014.
La Grande Complication sera livrée dans un luxueux coffret doté d’un ingénieux système qui remontera le calibre de votre montre afin que celle-ci ne s’arrête jamais ; un point primordial compte tenu de la complication calendrier perpétuel.
Le mécanisme du quantième perpétuel est basé sur le calendrier grégorien et ne tient pas seulement compte des mois de différentes longueurs au cours d’une année, mais aussi du 29 février des années bissextiles. C’est seulement en 2100 que le mécanisme devra être corrigé d’un jour. Car selon l’exception prévue par le calendrier grégorien, toute année dont le millésime est divisible par 100 n’est pas une année bissextile.
Les différentes durées mensuelles sont codées dans les encoches de la 48e roue, comme on l’appelle, et sont lues mécaniquement par le cliquet de la date. Plus l’encoche est profonde, plus le mois est court. Le quantième a en outre pour particularité qu’il fait avancer tous les affichages (excepté l’affichage des phases de lune) à minuit précis. Les affichages calendaires se trouvent à 3, 9 et 12 heures. Le cadran auxiliaire de gauche indique la date, celui d’en haut le mois en fonction du cycle quadriennal et celui de droite le jour de la semaine. Dans la moitié supérieure de l’affichage destiné à la seconde foudroyante, le disque lunaire en or massif sur fond d’émail bleu reproduit avec précision la durée de la révolution synodique du satellite de la Terre.
Un cadran en émail
Pour faire pendant au mouvement complexe de la Grande Complication, le cadran, subdivisé en plusieurs parties, est en émail blanc avec chiffres arabes et minuterie chemin de fer, ainsi que quatre cadrans auxiliaires classiques disposés symétriquement. Pris séparément, chacun des cinq cadrans requiert un long travail pour que l’ensemble qu’ils forment soit parfait. À l’intérieur du mouvement exclusif à remontage manuel, un système d’échappement effectue 18 000 alternances à l’heure.
L’échappement à ancre de Glashütte rend particulièrement hommage à la tradition horlogère saxonne fondée par Ferdinand A. Lange, et renvoie à ses premières découvertes. L’ancre et la roue d’ancre sont en or 18 carats durci. L’ancre est construite de telle sorte qu’elle est parfaitement équilibrée. Une légère courbure des palettes les empêche de toucher la roue d’ancre. L’exécution de ces caractéristiques de la construction contribue à augmenter encore la précision de la montre. Le système oscillant est doté d’un spiral fabriqué par la manufacture.
Après remontage complet, le mouvement dispose d’une autonomie de 30 heures (la boucle déployante dispose d’un système d’ouverture qui permet de détacher les deux pans du bracelet pour offrir une visibilité parfaite sur le fond de boite). Tous les composants du mouvement à remontage manuel sont fabriqués selon les plus hauts critères de qualité Lange et artistement finis à la main. Une opération que les maîtres horlogers ont poussée à l’extrême en certains endroits : tous les leviers de chronographe, notamment, font l’objet d’un poli noir particulièrement délicat à obtenir.
Cette pièce de collection est habillée d’un imposant et très épais (20 mm) boîtier en or rose de 50 millimètres de diamètre. Elle sera limitée à six exemplaires uniquement. Déjà une vingtaine d’acquéreurs potentiels (la montre coute près de deux millions d’euros) et sérieux se sont d’ores et déjà inscrits sur la liste. Reste à « choisir » désormais les heureux futurs propriétaires… Sachant qu’actuellement, un seul horloger chez Lange est capable de produire une telle montre. Un second est presque prêt. Il faudra donc entre quatre et six ans probablement pour que cette série ultra-limitée soit produite. La toute première devrait être livrée fin 2014.
La Grande Complication sera livrée dans un luxueux coffret doté d’un ingénieux système qui remontera le calibre de votre montre afin que celle-ci ne s’arrête jamais ; un point primordial compte tenu de la complication calendrier perpétuel.
Spécificités techniques de la Lange & Söhne Grande Complication
Mouvement Calibre L1902 de manufacture Lange, remontage manuel, décoré et assemblé à la main ; réglage de précision en cinq positions ; platines et ponts en maillechort non traité ; coq de balancier gravé à la main ; leviers de chronographe polis noir
Rubis 67
Chatons en or vissés 7
Échappement à ancre de Glashütte, ancre et roue d’ancre en or 18 carat
Balancier à vis antichoc, spiral de balancier fabriqué par la manufacture, fréquence du balancier de 18 000 alternances à l’heure, mise au repère haute précision avec vis de réglage latérale et ressort à col de cygne
Réserve de marche après remontage complet
Mouvement : 30 heures ; grande sonnerie : 30 heures ; petite sonnerie : 42 heures
Fonctions
Affichage des heures et des minutes ; signal sonore avec grande et petite sonnerie ; chronographe à rattrapante avec compteur des minutes et seconde foudroyante ; quantième perpétuel avec date, jour de la semaine et mois en fonction du cycle quadriennal ; phases de lune
Correcteurs
Couronne pour le remontage et la mise à l’heure ; un poussoir pour activer le chronographe et un pour le mécanisme de rattrapante ; levier pour enclencher et arrêter la sonnerie ; levier pour passer de la petite à la grande sonnerie ; gâchette pour activer la répétition minutes ; poussoir de correction de la date, du jour de la semaine, du mois et de la phase de lune
Dimensions du boîtier
Diamètre : 50,0 millimètres ; hauteur : 20,3 millimètres
Dimensions du mouvement
Diamètre : 40,5 millimètres ; hauteur : 14,2 millimètres
Verre et fond Verre saphir (dureté 9)
Boîtier or rose
Cadran subdivisé en cinq parties, en émail
Aiguilles or rose ; compteur des minutes, aiguille de rattrapante et aiguille de seconde foudroyante en acier bleui
Bracelet croco cousu main, brun rouge et boucle déployante Lange en or rose
Réf. 912.032
Rubis 67
Chatons en or vissés 7
Échappement à ancre de Glashütte, ancre et roue d’ancre en or 18 carat
Balancier à vis antichoc, spiral de balancier fabriqué par la manufacture, fréquence du balancier de 18 000 alternances à l’heure, mise au repère haute précision avec vis de réglage latérale et ressort à col de cygne
Réserve de marche après remontage complet
Mouvement : 30 heures ; grande sonnerie : 30 heures ; petite sonnerie : 42 heures
Fonctions
Affichage des heures et des minutes ; signal sonore avec grande et petite sonnerie ; chronographe à rattrapante avec compteur des minutes et seconde foudroyante ; quantième perpétuel avec date, jour de la semaine et mois en fonction du cycle quadriennal ; phases de lune
Correcteurs
Couronne pour le remontage et la mise à l’heure ; un poussoir pour activer le chronographe et un pour le mécanisme de rattrapante ; levier pour enclencher et arrêter la sonnerie ; levier pour passer de la petite à la grande sonnerie ; gâchette pour activer la répétition minutes ; poussoir de correction de la date, du jour de la semaine, du mois et de la phase de lune
Dimensions du boîtier
Diamètre : 50,0 millimètres ; hauteur : 20,3 millimètres
Dimensions du mouvement
Diamètre : 40,5 millimètres ; hauteur : 14,2 millimètres
Verre et fond Verre saphir (dureté 9)
Boîtier or rose
Cadran subdivisé en cinq parties, en émail
Aiguilles or rose ; compteur des minutes, aiguille de rattrapante et aiguille de seconde foudroyante en acier bleui
Bracelet croco cousu main, brun rouge et boucle déployante Lange en or rose
Réf. 912.032