Provoquées par l'interaction entre les particules chargées du vent solaire et la haute atmosphère, les aurores boréales se produisent principalement dans les régions proches des pôles magnétiques, dans une zone annulaire justement appelée « zone aurorale » (entre 65 et 75° de latitude).
La lumière verte, à laquelle nos yeux sont particulièrement réceptifs, se produit à une altitude d'environ 100 km. A cette hauteur, des atomes d'oxygène entrent en collision avec les particules chargées électriquement qui se trouvent dans les vents solaires. Ces collisions émettent de la lumière avec une longueur d'onde de 557,7 nanomètres, que l'œil humain perçoit en vert.
En octobre et novembre 2003, une aurore boréale a pu être observée dans le sud de l'Europe, mais les régions les plus concernées par ce phénomène restent le Groenland, la Laponie, l'Alaska, l'Antarctique, le nord du Canada et l'Islande... Où s’est donc rendu la manufacture Lange & Söhne, accompagnée de quelques journalistes et trois de ses modèles les plus spectaculaires.
Incontestablement, les aurores se classent parmi les phénomènes naturels les plus grandioses de notre planète : la lumière fluorescente nimbe l'obscurité nocturne de mystérieux voiles verts. Impressions à couper le souffle, entre lumière et obscurité, dans un environnement naturel primitif… Le jeu des contraires aboutit à la perfection avec les aurores boréales dans le ciel arctique au-dessus de l'Islande.
Pourquoi avoir choisi ce sujet qui semble a priori bien éloigné de l’univers horloger ? Tout simplement car les montres dotées d’affichages lumineux (verts pour la plupart) ont besoin d'une source de lumière qui charge la matière luminescente (du Superluminova dans la plupart des cas) appliqué sur les éléments d'affichage (index, chiffres et aiguilles) et leur permet de briller dès qu’il fait sombre.
La lumière verte, à laquelle nos yeux sont particulièrement réceptifs, se produit à une altitude d'environ 100 km. A cette hauteur, des atomes d'oxygène entrent en collision avec les particules chargées électriquement qui se trouvent dans les vents solaires. Ces collisions émettent de la lumière avec une longueur d'onde de 557,7 nanomètres, que l'œil humain perçoit en vert.
En octobre et novembre 2003, une aurore boréale a pu être observée dans le sud de l'Europe, mais les régions les plus concernées par ce phénomène restent le Groenland, la Laponie, l'Alaska, l'Antarctique, le nord du Canada et l'Islande... Où s’est donc rendu la manufacture Lange & Söhne, accompagnée de quelques journalistes et trois de ses modèles les plus spectaculaires.
Incontestablement, les aurores se classent parmi les phénomènes naturels les plus grandioses de notre planète : la lumière fluorescente nimbe l'obscurité nocturne de mystérieux voiles verts. Impressions à couper le souffle, entre lumière et obscurité, dans un environnement naturel primitif… Le jeu des contraires aboutit à la perfection avec les aurores boréales dans le ciel arctique au-dessus de l'Islande.
Pourquoi avoir choisi ce sujet qui semble a priori bien éloigné de l’univers horloger ? Tout simplement car les montres dotées d’affichages lumineux (verts pour la plupart) ont besoin d'une source de lumière qui charge la matière luminescente (du Superluminova dans la plupart des cas) appliqué sur les éléments d'affichage (index, chiffres et aiguilles) et leur permet de briller dès qu’il fait sombre.
Lumen : la plus lumineuse des Lange
Le cercle extérieur ainsi que l’affichage des heures et des minutes et celui de la petite seconde sont en argent noirci. Ainsi, les surfaces en verre saphir permettent d’apercevoir le mécanisme à disques de cette grande date qui brille dans l’obscurité. L’heure et la réserve de marche sont également lisibles dans l’obscurité.
Lors du développement de la Grande Lange 1 « Lumen », le défi technique consistait à garantir que l’intensité lumineuse de l’affichage de la date soit également optimale juste après le processus de commutation diurne. Pour ce faire, les développeurs de chez Lange ont trouvé une solution particulière : tandis que la croix des dizaines a été pourvue directement d’un revêtement luminescent blanc sur lequel ont été imprimés des chiffres noirs, le disque des unités a été pourvu de chiffres noirs en verre transparent et tourne sur un fond luminescent.
Les éléments du cadran en verre saphir ont été recouverts d’un revêtement spécial. Ce dernier bloque la plus grande partie de la lumière visible. Mais il ne constitue pas une barrière pour les rayons UV, qui peuvent ainsi atteindre librement les surfaces luminescentes de la grande date. Avec pour corollaire un avantage séduisant : la platine de la date perlée à la main, que seul l’horloger peut voir lors de l’assemblage de la montre, est aussi visible pour celui qui porte la montre. Les petits décors circulaires superposés, réalisés à la main au moyen d’une meule sur tige tournante, resteraient sinon cachés sous le cadran.
Le disque lunaire est réalisé en verre. Tout d'abord, la surface en verre est revêtue d'un procédé breveté. Puis les 1.164 étoiles et la lune sont découpées avec un faisceau laser. Lorsqu’il fait sombre, la matière luminescente qui se trouve derrière le disque lunaire fait briller la lune et les étoiles. La grande phase de Lune occupe quant à elle une position de premier plan sur le cadran principal. Une fois correctement configurée, elle ne doit être corrigée que d’un jour tous les 122,6 ans.
Lors du développement de la Grande Lange 1 « Lumen », le défi technique consistait à garantir que l’intensité lumineuse de l’affichage de la date soit également optimale juste après le processus de commutation diurne. Pour ce faire, les développeurs de chez Lange ont trouvé une solution particulière : tandis que la croix des dizaines a été pourvue directement d’un revêtement luminescent blanc sur lequel ont été imprimés des chiffres noirs, le disque des unités a été pourvu de chiffres noirs en verre transparent et tourne sur un fond luminescent.
Les éléments du cadran en verre saphir ont été recouverts d’un revêtement spécial. Ce dernier bloque la plus grande partie de la lumière visible. Mais il ne constitue pas une barrière pour les rayons UV, qui peuvent ainsi atteindre librement les surfaces luminescentes de la grande date. Avec pour corollaire un avantage séduisant : la platine de la date perlée à la main, que seul l’horloger peut voir lors de l’assemblage de la montre, est aussi visible pour celui qui porte la montre. Les petits décors circulaires superposés, réalisés à la main au moyen d’une meule sur tige tournante, resteraient sinon cachés sous le cadran.
Le disque lunaire est réalisé en verre. Tout d'abord, la surface en verre est revêtue d'un procédé breveté. Puis les 1.164 étoiles et la lune sont découpées avec un faisceau laser. Lorsqu’il fait sombre, la matière luminescente qui se trouve derrière le disque lunaire fait briller la lune et les étoiles. La grande phase de Lune occupe quant à elle une position de premier plan sur le cadran principal. Une fois correctement configurée, elle ne doit être corrigée que d’un jour tous les 122,6 ans.