Lange Zeitwerk : heures et minutes sautantes pour une lisibilité sans compromis


La manufacture horlogère allemande Lange & Söhne a récemment dévoilé l’une de ses toutes dernières créations : la Lange Zeitwerk, une montre –splendide- de 41.9 mm à heures et minutes sautantes qui rompt radicalement avec le design habituel de la marque… Quand tradition horlogère et innovations technologiques s’unissent pour donner naissance à un garde-temps totalement hors-norme et propulsent Lange & Söhne dans une nouvelle ère.


L’apparition d’un nouveau visage signale souvent l’entrée d’une marque horlogère dans une nouvelle époque.

Tel fut le cas après la réunification des deux Allemagne, lorsque, la Lange 1 annonça le grand retour d’A. Lange & Söhne.

Il y a quinze ans, cette montre enrichit l’horlogerie d’un concept radicalement nouveau allié à une finesse technique sans précédent.

Depuis, cette jeune icône du design a conquis sa place au panthéon de l’intemporalité...

Aujourd’hui, avec l’arrivée d’une indication limpide d’heures et minutes sautantes haute précision, Lange présente un autre millésime mécanique exceptionnel.

Un nouveau visage qui propulse la marque dans le futur de l’horlogerie et nous laisse imaginer -peut-être-, les montres de demain. Son nom : Lange Zeitwerk.

« Je ferme les yeux pour voir » : la célèbre devise du peintre français Paul Gauguin servit de référence aux ingénieurs et constructeurs de calibres Lange lorsqu’ils résolurent de s’engager en territoire inexploré afin de concevoir une montre objectivement novatrice à tous points de vue.

Chez Lange & Söhne, la question se posait en ces termes : « les principes d’une montre mécanique et d’une indication moderne de l’heure peuvent-ils être combinés de manière convaincante ? »

Réponse : la première montre-bracelet mécanique dotée d’un affichage numérique sautant d’une éloquente clarté. De fait, cette nouvelle montre réinterprète le temps à une époque de changement.

Ce faisant, elle ne procure pas seulement au temps un nouveau visage mais indique une voie nouvelle à l’horlogerie... En définitive, elle offre à son propriétaire une façon radicalement nouvelle d’interpréter le passage des secondes, des minutes et des heures.

Un nouveau langage des formes souligne le changement de paradigme : le pont du temps déploie ses ailes sur toute la largeur du cadran pour encadrer solidement les grands chiffres des deux guichets qui, alignés latéralement, indiquent les heures et les minutes.

Il s’étire aussi sur la partie inférieure pour encercler le cadran auxiliaire des secondes, unissant ainsi les trois niveaux de la mesure du temps selon une harmonieuse disposition. « La couronne, dont le moletage facilite la préhension, se situe en haut à droite du cadran et donne une dynamique ascendante à l’ensemble » souligne la marque dans son communiqué. Par ailleurs, dans le tiers supérieur du cadran de la Lange Zeitwerk, l’indicateur de réserve de marche indique fidèlement au propriétaire le moment de redonner de l’énergie au mouvement.

Dotée d’un nom emblématique, « la Lange Zeitwerk incarne la lisibilité horlogère sans compromis » affirment ses concepteurs. Grâce à la taille inégalée de ses chiffres, elle permet de lire l’heure d’un seul coup d’oeil. Le compteur des minutes, avec un discret cliquetis, progresse d’un cran dans la fraction qui précède chaque 60ème seconde et ce jusqu’au grand saut du changement d’heure.

À cet instant précis, les trois disques des chiffres avancent simultanément d’une unité. La mesure du temps est ici élevée au statut d’un événement : 11:59 constitue le moment idéal pour assister au tour de force : « plein midi » en format grand écran. L’aiguille des secondes entame sa trajectoire tranquille sur le pourtour du cadran auxiliaire. Le temps semble ralentir tandis qu’on observe sa course. Plus que trente secondes. Le suspense monte d’un cran. Puis : dix … trois, deux, un –clic– puis 12:00 !

Sous le surprenant visage de ce garde-temps, un mouvement tout aussi révolutionnaire d’un diamètre de 33,6 millimètres qui occupe pleinement l’espace intérieur d’un boîtier de 41,9 millimètres en or ou en platine.

L’importante quantité d’énergie requise pour l’avancée simultanée des trois disques des chiffres toutes les heures est délivrée par un barillet nouvellement développé, qui est pourvu d’un ressort-moteur très puissant.

Sa construction, brevetée, met littéralement sens dessus dessous le vénérable principe du remontage/détente. Ainsi, le coussinet à frottement intensif du barillet entre en action lorsqu’on remonte la montre, mais la roue de barillet tourne toujours dans le coussinet de réduction de frottement à mesure que le barillet se détend. Ce dispositif augmente le couple de rotation disponible pour l’alimentation en énergie de la montre et des trois disques portant les chiffres des heures et des minutes.

Egalement breveté, un échappement à force constante, positionné entre la roue de barillet et le balancier, joue le rôle d’un « pacemaker » pour l’avancée par sauts des heures et des minutes –mécanisme qui, dans sa compacité, est sans précédent, souligne encore la marque dans son communiqué.

Les forces en présence, lorsque les disques chiffrés sont accélérés et freinés, excèdent de beaucoup celles ordinairement rencontrées dans un mouvement. Pour les absorber, un régulateur à ailettes a été intégré au mécanisme. Tandis qu’il tourne, ses ailettes doivent déplacer l’air comme les pales d’un ventilateur ; c’est cette résistance qui dissipe une grande partie de l’énergie et assure une commutation en douceur.

En même temps, l’échappement à force constante contribue grandement à stabiliser la marche du mouvement. Sur toute la période d’autonomie de 36 heures, il entraîne le balancier avec une force motrice quasiment uniforme, quel que soit l’état de tension du ressort-moteur et sans se laisser perturber par les cycles de commutation qui, consommateurs d’énergie, se produisent toutes les minutes.

Aussi innovante soit-elle, cette montre signée « A. Lange & Söhne » demeure une digne ambassadrice des valeurs horlogères traditionnelles chère à cette marque du groupe Richemont. Un coup d’oeil à travers son fond en verre saphir révèle le mouvement de manufacture, le calibre L043.1, toujours superbement décoré. Le mécanisme, outre toutes ses nouveautés techniques, intègre aussi une platine trois quarts, un coq de balancier gravé à la main et des chatons en or vissés –nobles attributs de toutes les montres Lange.

Spécificités techniques de la Lange Zeitwerk

Mouvement
Calibre L043.1 de manufacture Lange, à remontage manuel, décoré et assemblé à la main ; réglé en cinq positions, platine trois quarts en argent allemand ; coq de balancier gravé à la main ; minutes sautantes ; échappement à force constante.
Nombre de composants : 88
Coussinets rubis : 66
Chatons en or vissés : 2
Échappement à ancre
Système oscillant : Balancier glucydur anti-chocs à masselottes d’équilibrage excentrées ; spiral de qualité supérieure fabriqué maison avec système d’attache en attente de brevet (bride de spiral), fréquence de 18 000 alternances à l’heure, système de mise au repère haute précision avec vis de réglage latérale et col de cygne

Réserve de marche 36 heures, montre remontée à fond

Affichages : Heures et minutes sautantes, petites secondes avec arrêt secondes, indicateur de réserve de marche

Correcteurs
Couronne de remontage et de mise à l’heure

Dimensions du boîtier
Diamètre : 41,9 millimètres ; hauteur : 12,6 millimètres

Dimensions du mouvement
Diamètre : 33,6 millimètres ; hauteur : 9,3 millimètres

Glace et fond : Verre saphir (dureté de 9)

Aiguilles : Or rhodié

Bracelet
Bracelet croco cousu main avec boucle ardillon Lange en or ou platine massifs

Disponibilité à partir de novembre 2009.

Compter 42.700 euros pour les versions "or" et 58.800 euros pour la version platine limitée à 200 pièces.

Montres-de-luxe.com | Publié le 26 Mai 2009 | Lu 9160 fois

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