« Le Temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui » in L'homme pressé de Paul Morand (1888-1976)
Pierre gâche tout, l’amitié, l’amour, la paternité, par sa hâte fébrile à précipiter le temps. A cette allure vertigineuse, il ne goûte plus ce qui fait le prix de la vie, ni les moments d’intimité que sa femme Hedwige lui ménage, ni la poésie des choses.
Il se consume et consume les siens en fonçant vers un but qu’il renouvelle, chaque fois qu’il l’atteint. Comme dans cet extrait de dialogue entre Placide (le secrétaire de Pierre Niox) et son patron.
« A quoi reconnaitre qu’on est arrivé si l’on ne s’arrête jamais ? demande la sage Hedwige. Pierre saura trop tôt qu’il ne se hâtait ainsi que pour arriver plus vite au rendez-vous de la mort. (Source l’Imaginaire / Gallimard).
Pierre gâche tout, l’amitié, l’amour, la paternité, par sa hâte fébrile à précipiter le temps. A cette allure vertigineuse, il ne goûte plus ce qui fait le prix de la vie, ni les moments d’intimité que sa femme Hedwige lui ménage, ni la poésie des choses.
Il se consume et consume les siens en fonçant vers un but qu’il renouvelle, chaque fois qu’il l’atteint. Comme dans cet extrait de dialogue entre Placide (le secrétaire de Pierre Niox) et son patron.
« A quoi reconnaitre qu’on est arrivé si l’on ne s’arrête jamais ? demande la sage Hedwige. Pierre saura trop tôt qu’il ne se hâtait ainsi que pour arriver plus vite au rendez-vous de la mort. (Source l’Imaginaire / Gallimard).