De son côté, Norman Rockwell a illustré l’une de ses chroniques sur la liberté d’expression d’un Américain de la middle-class, arborant un superbe blouson de daim. Datée de 1943, cette toile précise à minima l’époque où a été produit ce type de blouson.
Souvent d’origine militaire, ces pièces vestimentaires ont été portées par des cavaliers avant que les jeunes étudiants américains se les approprient et les fassent évoluer au fil des années et de leurs activités.
On a pu voir également des pilotes comme Olivier Gendebien ou Lucien Bianchi porter des blousons de daim.
Quelle que soit sa forme ou quel que soit son matériau (peau ou toile), le blouson est le vêtement désormais adopté par les sportifs et notamment, ceux qui pratiquent les sports mécaniques.
Souvent d’origine militaire, ces pièces vestimentaires ont été portées par des cavaliers avant que les jeunes étudiants américains se les approprient et les fassent évoluer au fil des années et de leurs activités.
On a pu voir également des pilotes comme Olivier Gendebien ou Lucien Bianchi porter des blousons de daim.
Quelle que soit sa forme ou quel que soit son matériau (peau ou toile), le blouson est le vêtement désormais adopté par les sportifs et notamment, ceux qui pratiquent les sports mécaniques.
Les adeptes d’une mode plus décontractée lors des week-ends sont également tombés sous le charme de cette pièce vestimentaire devenue incontournable dans le vestiaire masculin.
On le sait, la cravate et la veste ne sont plus de rigueur en dehors des activités professionnelles depuis bien longtemps. Des marques qui, depuis des décennies, consacraient leur activité à la production de vêtements professionnels font désormais la conquête d’une nouvelle clientèle qui détourne ces vêtements de leur usage originel.
Il apparaît rapidement que, définir les origines historiques du blouson de daim n’est pas aisée… Vêtement de travail ou vêtement militaire, rien de précis n’est clairement établi.
Au milieu des années 50, on le trouvait, ainsi que les premiers Levi’s 501, au marché Malik de Saint-Ouen, vendu à côté des « Teddy », ces blousons de flanelle à manches de cuir ou l’inverse. Col et bas des manches en tricot, à boutons ou fermeture éclair, le blouson de daim était fréquent sur les circuits automobiles.
On le sait, la cravate et la veste ne sont plus de rigueur en dehors des activités professionnelles depuis bien longtemps. Des marques qui, depuis des décennies, consacraient leur activité à la production de vêtements professionnels font désormais la conquête d’une nouvelle clientèle qui détourne ces vêtements de leur usage originel.
Il apparaît rapidement que, définir les origines historiques du blouson de daim n’est pas aisée… Vêtement de travail ou vêtement militaire, rien de précis n’est clairement établi.
Au milieu des années 50, on le trouvait, ainsi que les premiers Levi’s 501, au marché Malik de Saint-Ouen, vendu à côté des « Teddy », ces blousons de flanelle à manches de cuir ou l’inverse. Col et bas des manches en tricot, à boutons ou fermeture éclair, le blouson de daim était fréquent sur les circuits automobiles.
Pratique, chaud et relativement léger, il était particulièrement adapté à ce sport. Aujourd’hui, hormis quelques marques américaines comme Orvis et Timberland, c’est une petite marque française Good Life qui offre le meilleur choix de blouson de daim !
Et si les modèles Good Life sont agneau, ceux disponibles chez Orvis sont en porc. C’est justement pour retrouver l’esprit des teenagers des années 50/60 qu’a été créé en 1981, le label Good Life qui dispose dans son catalogue d’une dizaine de modèles qui reprend totalement l’esprit d’une époque où l’on ne parlait pas de vintage, mais où l’on le vivait naturellement.
Plus mode et cher, l’Italien Tod’s offre aussi dans ses collections, quelques blousons destinés à accompagner ses car-shoes, tout comme Prada d'ailleurs. Pour mémoire, nous évoquerons également la petite marque française Chapal, très haut de gamme (plus de 4.000 euros, commercialisée notamment chez Maison Gabriel à Paris), dont les créations ont parfaitement leur place au sein de ce florilège.
Et si les modèles Good Life sont agneau, ceux disponibles chez Orvis sont en porc. C’est justement pour retrouver l’esprit des teenagers des années 50/60 qu’a été créé en 1981, le label Good Life qui dispose dans son catalogue d’une dizaine de modèles qui reprend totalement l’esprit d’une époque où l’on ne parlait pas de vintage, mais où l’on le vivait naturellement.
Plus mode et cher, l’Italien Tod’s offre aussi dans ses collections, quelques blousons destinés à accompagner ses car-shoes, tout comme Prada d'ailleurs. Pour mémoire, nous évoquerons également la petite marque française Chapal, très haut de gamme (plus de 4.000 euros, commercialisée notamment chez Maison Gabriel à Paris), dont les créations ont parfaitement leur place au sein de ce florilège.
On pourrait aussi évoquer Hermès, Loewe, Ralph Lauren dans le haut de gamme ou encore, Massimo Dutti qui propose de très belles pièces à des tarifs nettement plus abordables et d'un excellent rapport qualité-prix.
Mais au-delà de ces marques qui ont su réinterpréter les classiques des années d’après-guerre, il convient de souligner la marque Schott dont la première création date de 1913. Premier blouson Schott créé en 1928, le Perfecto, un blouson de motard, doit son nom à la marque de cigares préférée d’Irving Schott, passion qu’il partageait avec celle de la moto.
C’est ce blouson qui est popularisé par Marlon Brando dans le film l’Equipée sauvage. Involontairement, la guerre de 1940 va participer à la création d’une autre référence Schott en matière de mode : le Flight Jacket.
Fabriqué en cuir de cheval, le « A2 » destiné aux pilotes de l’USAF, résiste à toutes les intempéries. Néanmoins, la marque Schott qui possède dans son catalogue des modèles aujourd’hui mythiques sans avoir à utiliser la justification du vintage n’a jamais mis en avant de modèles en daim ou en cerf.
Il est clair aussi que les Schott portés dans les années soixante assimilaient leurs propriétaires à des « blousons noir », voire aux bandes de Montrouge et de la Butte Rouge alors que le blouson de daim offrait une image beaucoup plus policée.
Mais au-delà de ces marques qui ont su réinterpréter les classiques des années d’après-guerre, il convient de souligner la marque Schott dont la première création date de 1913. Premier blouson Schott créé en 1928, le Perfecto, un blouson de motard, doit son nom à la marque de cigares préférée d’Irving Schott, passion qu’il partageait avec celle de la moto.
C’est ce blouson qui est popularisé par Marlon Brando dans le film l’Equipée sauvage. Involontairement, la guerre de 1940 va participer à la création d’une autre référence Schott en matière de mode : le Flight Jacket.
Fabriqué en cuir de cheval, le « A2 » destiné aux pilotes de l’USAF, résiste à toutes les intempéries. Néanmoins, la marque Schott qui possède dans son catalogue des modèles aujourd’hui mythiques sans avoir à utiliser la justification du vintage n’a jamais mis en avant de modèles en daim ou en cerf.
Il est clair aussi que les Schott portés dans les années soixante assimilaient leurs propriétaires à des « blousons noir », voire aux bandes de Montrouge et de la Butte Rouge alors que le blouson de daim offrait une image beaucoup plus policée.
Dans le même esprit, le drizzler de Mc Gregor, un blouson de coton, offrait une image BCBG beaucoup plus acceptable bien qu’il ait été porté par James Dean dans La fureur de vivre en 1955.
Fondé à New York en 1921, Mc Gregor s’est longtemps spécialisé dans les vêtements de sport légers en appuyant leur image sur les sportifs. Tout comme Schott, Mc Gregor est une marque historique qui a su passer à travers les années tout en conservant l’esprit de ses origines.
Elle n'existe en revanche quasiment plus de nos jours et les drizzler ne sont disponibles qu'en pièces vintage. On peut en revanche se tourner vers les modèles de chez Baracuta réputé pour son fameux modèle Harrington disponible en coton ou en daim.
Reconnaissable entre tous grâce à ses poches latérales en biais, son double boutonnage au niveau du col et sa doublure en tartan. Un grand classique.
Fondé à New York en 1921, Mc Gregor s’est longtemps spécialisé dans les vêtements de sport légers en appuyant leur image sur les sportifs. Tout comme Schott, Mc Gregor est une marque historique qui a su passer à travers les années tout en conservant l’esprit de ses origines.
Elle n'existe en revanche quasiment plus de nos jours et les drizzler ne sont disponibles qu'en pièces vintage. On peut en revanche se tourner vers les modèles de chez Baracuta réputé pour son fameux modèle Harrington disponible en coton ou en daim.
Reconnaissable entre tous grâce à ses poches latérales en biais, son double boutonnage au niveau du col et sa doublure en tartan. Un grand classique.
Alors blousons de daim, de cuir ou de coton, ils symbolisent dans des nuances très proches, le besoin de s’affranchir d’un carcan vestimentaire et de créer de nouveaux codes. Plus qu’un vêtement, il s’agit d’un style de vie que l’on affiche à travers le blouson.
La sportivité, l’élégance et le confort se mêlent étroitement dans un vêtement qui laisse une liberté de mouvement parfaitement adaptée à la vie moderne ; on constate également que la mode du blouson a été adoptée par tous les milieux sociaux.
Il s’agit sans doute de la raison qui permet de n’être jamais déplacé lorsque l’on porte un blouson de daim en week end ou lors d’un événement sportif. On le jette négligemment sur les sièges arrière d’un coupé, il n’est jamais froissé lorsqu’on le reprend. Pratique et protecteur, il peut être le vêtement idéal au volant d’un cabriolet.
De bonne qualité, il passera à travers le temps et vieillira avec ses propriétaires.
Joël Chassaing-Cuvillier
La sportivité, l’élégance et le confort se mêlent étroitement dans un vêtement qui laisse une liberté de mouvement parfaitement adaptée à la vie moderne ; on constate également que la mode du blouson a été adoptée par tous les milieux sociaux.
Il s’agit sans doute de la raison qui permet de n’être jamais déplacé lorsque l’on porte un blouson de daim en week end ou lors d’un événement sportif. On le jette négligemment sur les sièges arrière d’un coupé, il n’est jamais froissé lorsqu’on le reprend. Pratique et protecteur, il peut être le vêtement idéal au volant d’un cabriolet.
De bonne qualité, il passera à travers le temps et vieillira avec ses propriétaires.
Joël Chassaing-Cuvillier