Dans un contexte de forte croissance du marché, les maisons font face à de nombreux défis qui concernent notamment :
• La gestion de l'offre « produits » sur trois axes principaux :
- la montée en gamme de l'offre, levier naturel de croissance dans un contexte de tension sur les volumes produits. Tag Heuer a triplé son prix de vente moyen entre 1995 et 2007.
- la rationalisation des gammes. Ainsi, Zenith a totalement refondu son offre après son rachat par LVMH.
- la féminisation de l'offre. Le défi est difficile pour un produit traditionnellement très masculin.
• La production
Dans un contexte de tension sur les capacités, la sécurisation des approvisionnements constitue un enjeu stratégique majeur. Ceci d'autant que le groupe Swatch contrôle le marché des composants stratégiques (spiraux notamment) et des ébauches (dont les livraisons cesseront en 2011). Les maisons horlogères cherchent donc aujourd'hui à intégrer l'amont.
Pour cela, elles procèdent à des opérations de croissance externe (cf. acquisitions de Getech par Franck Muller, de Finger par Bulgari et de l'outil industriel de Roger Dubuis par Richemont en 2007) et développent des solutions en interne (Rolex, Patek Philippe et Parmigiani maîtrisent les spiraux). Elles nouent également des alliances, qu'elles soient capitalistiques (cf. prise de participation d'Audemars Piguet dans le capital de Richard Mille et d'Hermès dans Vaucher Manufacture Fleurier) ou industrielles (cf. partenariat entre Corum et Vaucher Manufacture Fleurier). Les acteurs doivent également investir dans l'outil productif existant afin de limiter les goulots d'étranglement.
• La distribution
En amont, les maisons renforcent le contrôle qu'elles exercent sur la distribution via la création de filiales sur les marchés clés. En aval, la tendance est à la rationalisation de la distribution multimarques et au développement de la distribution à l'enseigne. En 2007, la 100ème boutique à l'enseigne Chopard a été ouverte et Rolex a inauguré sa première boutique exclusive européenne (ndlr : d’autres ont vu le jour depuis). Néanmoins, certaines maisons n'entendent pas développer leur réseau à l'enseigne, à l'instar de Parmigiani.
Source : Eurostaf.fr
• La gestion de l'offre « produits » sur trois axes principaux :
- la montée en gamme de l'offre, levier naturel de croissance dans un contexte de tension sur les volumes produits. Tag Heuer a triplé son prix de vente moyen entre 1995 et 2007.
- la rationalisation des gammes. Ainsi, Zenith a totalement refondu son offre après son rachat par LVMH.
- la féminisation de l'offre. Le défi est difficile pour un produit traditionnellement très masculin.
• La production
Dans un contexte de tension sur les capacités, la sécurisation des approvisionnements constitue un enjeu stratégique majeur. Ceci d'autant que le groupe Swatch contrôle le marché des composants stratégiques (spiraux notamment) et des ébauches (dont les livraisons cesseront en 2011). Les maisons horlogères cherchent donc aujourd'hui à intégrer l'amont.
Pour cela, elles procèdent à des opérations de croissance externe (cf. acquisitions de Getech par Franck Muller, de Finger par Bulgari et de l'outil industriel de Roger Dubuis par Richemont en 2007) et développent des solutions en interne (Rolex, Patek Philippe et Parmigiani maîtrisent les spiraux). Elles nouent également des alliances, qu'elles soient capitalistiques (cf. prise de participation d'Audemars Piguet dans le capital de Richard Mille et d'Hermès dans Vaucher Manufacture Fleurier) ou industrielles (cf. partenariat entre Corum et Vaucher Manufacture Fleurier). Les acteurs doivent également investir dans l'outil productif existant afin de limiter les goulots d'étranglement.
• La distribution
En amont, les maisons renforcent le contrôle qu'elles exercent sur la distribution via la création de filiales sur les marchés clés. En aval, la tendance est à la rationalisation de la distribution multimarques et au développement de la distribution à l'enseigne. En 2007, la 100ème boutique à l'enseigne Chopard a été ouverte et Rolex a inauguré sa première boutique exclusive européenne (ndlr : d’autres ont vu le jour depuis). Néanmoins, certaines maisons n'entendent pas développer leur réseau à l'enseigne, à l'instar de Parmigiani.
Source : Eurostaf.fr