De nos jours, de nombreux auteurs de romans précisent dans leurs livres, la montre que portent leurs personnages…
Dans Kafka sur le rivage par exemple, Haruki Murakami parle d’une Rolex Sea-Dweller : « J'ai bien envie aussi d'emporter la Rolex Sea-Dweller Oyster de mon père, sa montre préférée. Elle est magnifique, mais un peu trop voyante, elle attirerait l'attention ».
Dans la théorie des cordes, de José Carlos Somoza, l’auteur brésilien évoque une Omega. Dans 99 Fr, Frédéric Beigbeder cite sa Royal Oak Audemars Piguet, etc.
Bref, il n’est pas rare, dans la littérature contemporaine, que des écrivains mentionnent nommément tel ou tel modèle de montre. Et contrairement à l’univers du cinéma, il ne s’agit pas de placement de produit (d’ailleurs, voici peut-être une nouvelle idée de support de communication pour les responsables du marketing…)
Dans le dernier ouvrage de Jo Nesbo, intitulé Le sauveur, publié en juin 2009 par Folio, il ne s’agit pas d’une simple mention, mais tout simplement de trois pages entièrement dédiées à une montre Lange & Söhne, (qui a d’ailleurs son rôle à jouer dans l’histoire).
En voici un extrait :
« Excusez-moi, reprit celui-ci, mais puis-je vous demander où vous vous êtes procuré cette montre ?
- Je l’ai reçue de mon grand-père, répondit Harry, surpris du recueillement soudain qu’il percevait dans la voix de l’horloger.
- Pas celle-là. Celle-là ».
Il désignait celle que Harry avait au poignet.
- C’est mon ancien chef qui me l’a offerte, quand il est parti.
- Mazette.
Le jeune horloger se pencha sur le poignet gauche de Harry et étudia attentivement sa montre. « Incontestablement authentique. C’était un beau cadeau.
- Ah ? Elle a quelque chose de spéciale ?
- Vous ne le savez pas ? demanda l’horloger, incrédule.
Harry secoua la tête.
- C’est une Lange 1 Tourbillon, de chez A. Lange & Söhne. Au dos, vous trouverez un numéro de série indiquant le nombre d’exemplaires qui ont été fabriqués. (…) Vous portez ce que l’horlogerie a fait de plus chouette ».
En 1998, Jo Nesbo a reçu le Prix du meilleur roman policier nordique pour le premier tome de cette série : L’homme à la chauve-souris. Le sauveur est le sixième épisode de cette longue aventure. Et probablement l’un des meilleurs. Mais avant d’attaquer ce dernier tome, il vous faudra absolument lire les cinq autres dans l’ordre… Sous peine de ne pas comprendre grand-chose à l’histoire.
Dans Kafka sur le rivage par exemple, Haruki Murakami parle d’une Rolex Sea-Dweller : « J'ai bien envie aussi d'emporter la Rolex Sea-Dweller Oyster de mon père, sa montre préférée. Elle est magnifique, mais un peu trop voyante, elle attirerait l'attention ».
Dans la théorie des cordes, de José Carlos Somoza, l’auteur brésilien évoque une Omega. Dans 99 Fr, Frédéric Beigbeder cite sa Royal Oak Audemars Piguet, etc.
Bref, il n’est pas rare, dans la littérature contemporaine, que des écrivains mentionnent nommément tel ou tel modèle de montre. Et contrairement à l’univers du cinéma, il ne s’agit pas de placement de produit (d’ailleurs, voici peut-être une nouvelle idée de support de communication pour les responsables du marketing…)
Dans le dernier ouvrage de Jo Nesbo, intitulé Le sauveur, publié en juin 2009 par Folio, il ne s’agit pas d’une simple mention, mais tout simplement de trois pages entièrement dédiées à une montre Lange & Söhne, (qui a d’ailleurs son rôle à jouer dans l’histoire).
En voici un extrait :
« Excusez-moi, reprit celui-ci, mais puis-je vous demander où vous vous êtes procuré cette montre ?
- Je l’ai reçue de mon grand-père, répondit Harry, surpris du recueillement soudain qu’il percevait dans la voix de l’horloger.
- Pas celle-là. Celle-là ».
Il désignait celle que Harry avait au poignet.
- C’est mon ancien chef qui me l’a offerte, quand il est parti.
- Mazette.
Le jeune horloger se pencha sur le poignet gauche de Harry et étudia attentivement sa montre. « Incontestablement authentique. C’était un beau cadeau.
- Ah ? Elle a quelque chose de spéciale ?
- Vous ne le savez pas ? demanda l’horloger, incrédule.
Harry secoua la tête.
- C’est une Lange 1 Tourbillon, de chez A. Lange & Söhne. Au dos, vous trouverez un numéro de série indiquant le nombre d’exemplaires qui ont été fabriqués. (…) Vous portez ce que l’horlogerie a fait de plus chouette ».
En 1998, Jo Nesbo a reçu le Prix du meilleur roman policier nordique pour le premier tome de cette série : L’homme à la chauve-souris. Le sauveur est le sixième épisode de cette longue aventure. Et probablement l’un des meilleurs. Mais avant d’attaquer ce dernier tome, il vous faudra absolument lire les cinq autres dans l’ordre… Sous peine de ne pas comprendre grand-chose à l’histoire.
Le sauveur
Jo Nesbø
Gallimard, « Folio policier »
ISBN 978-2-07-038972-8
Sortie le 22 juin 2009
672 pages - 8,60 euros
Jo Nesbø
Gallimard, « Folio policier »
ISBN 978-2-07-038972-8
Sortie le 22 juin 2009
672 pages - 8,60 euros