« Le temps n’attend pas. Il faut le prendre » de Kim Young-ha in L’empire des lumières
Kim Kiyeong, importateur de films étrangers, père de famille sans histoire, voit sa vie basculer à la lecture d’un haïku de Bashô.
Les vers du célèbre poète japonais contiennent un message codé qui le replonge dans un lointain passé. Vingt ans plus tôt, Kiyeong quittait clandestinement la Corée du Nord pour infiltrer Séoul ; l’absence de mission a finalement fait de lui un « agent dormant ». Son brusque réveil le place au moment du choix : va-t-il obéir à l’ordre de rentrer en Corée du Nord, ce qui peut-être signe aussi son arrêt de mort ?
Il a vingt-quatre heures pour se décider, vingt-quatre heures dont chacune forme un chapitre du livre, en un compte à rebours où le temps s’accélère, comme si c’était sa dernière journée à vivre. Tandis qu’il retrouve ses réflexes d’agent secret, filé, épié, surveillé, Kiyeong fait un retour sur son passé, les choix et les hasards qui l’ont amené jusque-là, la fidélité et la trahison à soi-même, à ses idéaux de jeunesse.
L’Auteur : Kim Young-ha, un des romanciers les plus brillants de la nouvelle génération sud-coréenne, dit que son roman est né d’une phrase de Paul Valéry : « Tantôt je pense, tantôt je suis. » Cette phrase trouve un écho dans celles que prononce l’agent secret : « Je croyais que tous les gens aimaient comme moi réfléchir à des choses abstraites. Mais en réalité, tout ce qu’ils veulent, c’est survivre.»
L’Empire des lumières est un roman où la nécessité de penser sa vie et la société où elle se déroule devient une urgence, une question de vie et de mort. Et c’est un roman riche et fascinant car, à la fois, il nous propose une lecture critique et très éclairante des vingt dernières années de la Corée du Sud et du Nord, et il nous attache passionnément au destin d’un homme qui voulait changer le monde et découvre que c’est le contraire qui est arrivé.
Source : Picquier
Kim Kiyeong, importateur de films étrangers, père de famille sans histoire, voit sa vie basculer à la lecture d’un haïku de Bashô.
Les vers du célèbre poète japonais contiennent un message codé qui le replonge dans un lointain passé. Vingt ans plus tôt, Kiyeong quittait clandestinement la Corée du Nord pour infiltrer Séoul ; l’absence de mission a finalement fait de lui un « agent dormant ». Son brusque réveil le place au moment du choix : va-t-il obéir à l’ordre de rentrer en Corée du Nord, ce qui peut-être signe aussi son arrêt de mort ?
Il a vingt-quatre heures pour se décider, vingt-quatre heures dont chacune forme un chapitre du livre, en un compte à rebours où le temps s’accélère, comme si c’était sa dernière journée à vivre. Tandis qu’il retrouve ses réflexes d’agent secret, filé, épié, surveillé, Kiyeong fait un retour sur son passé, les choix et les hasards qui l’ont amené jusque-là, la fidélité et la trahison à soi-même, à ses idéaux de jeunesse.
L’Auteur : Kim Young-ha, un des romanciers les plus brillants de la nouvelle génération sud-coréenne, dit que son roman est né d’une phrase de Paul Valéry : « Tantôt je pense, tantôt je suis. » Cette phrase trouve un écho dans celles que prononce l’agent secret : « Je croyais que tous les gens aimaient comme moi réfléchir à des choses abstraites. Mais en réalité, tout ce qu’ils veulent, c’est survivre.»
L’Empire des lumières est un roman où la nécessité de penser sa vie et la société où elle se déroule devient une urgence, une question de vie et de mort. Et c’est un roman riche et fascinant car, à la fois, il nous propose une lecture critique et très éclairante des vingt dernières années de la Corée du Sud et du Nord, et il nous attache passionnément au destin d’un homme qui voulait changer le monde et découvre que c’est le contraire qui est arrivé.
Source : Picquier