Les étoffes du vestiaire masculin : la flanelle


Gabardine, serge, whipcord, velours, moleskine… Le vestiaire masculin est particulièrement riche et offre aux hommes, la possibilité d’être élégant quelques soient les circonstances. Certains sont des tissus d’été, d’autres des tissus d’hiver. Poursuivons avec l’une des reines des étoffes masculines : la flanelle.


Voilà une étoffe confortable et chaleureuse qui trouve ses origines dans la seconde moitié du XIXème siècle.
 
La flanelle a aussi eu plusieurs vies ! Dans un premier temps, on la trouvait utilisée dans la confection de… sous-vêtements ! Et certains ouvriers portaient des ceintures de flanelle pour couvrir le bas du dos.
 
Par la suite, dans la première partie du XXème siècle, elle fut adoptée l’été par certains sportifs. Les joueurs de tennis ou les adeptes de la bicyclette, arboraient volontiers des pantalons de flanelle blanche ou crème et à rayures ; les fameuses rayures tennis que l’on connait encore aujourd’hui !
 
Doux et soyeux au toucher, ce tissu, s’il est en priorité en laine, peut être plus rarement produit en coton.

De nos jours, la flanelle est plus légère qu’avant-guerre et ne pèse guère que 340gr contre 500 gr auparavant. La flanelle désigne l’action de gratter le tissu en surface pour le rendre plus duveteux et plus dense : le terme exact est « émeriser ».
 
Il n’est rien de plus chic et élégant qu’un costume en flanelle. Idéal pour l’hiver, il se décline principalement dans une palette de gris.
 
Un simple pantalon en flanelle grise   (chez Zins par exemple) sera également en accord parfait avec une veste de tweed ou de velours côtelé. Il faut néanmoins souligner que la flanelle est une étoffe fragile. Un pantalon de flanelle ne peut être porté deux jours de suite et il ne supporte pas les voyages en avion.

Autre point : le pli du pantalon est tout de suite effacé et des poches aux genoux font vite leur apparition à l’usage. Un repassage léger s’impose donc régulièrement.
 
Enfin, la flanelle est également utilisée dans la confection de chemises de sport, notamment par la marque américaine Pendleton  ou Ralph Lauren dans ce que l’on classe trop facilement dans la catégorie chemises de bucherons. Des chemises qui, précisons-le, rétrécissent de deux tailles à la moindre tentative de lavage !
 
Flanelle et tweed voilà deux étoffes qui sont à la base de la garde-robe masculine.

Joël Chassaing-Cuvillier

Le parfum Grey Flannel de Geoffrey Beene
En 1975, la marque américaine Geoffrey Beene sortait un parfum masculin fleuri baptisé Grey Flannel, une fragrance imaginée par André Fromentin dont les senteurs reposaient sur l’odeur de la violette. Un grand classique du parfum masculin qui était livré dans une bouteille gris-noire enveloppée dans une pochette de flanelle.
 
Cette création fut une révolution à l’époque car elle introduisit dans notes florales dans une eau de toilette pour homme. Ce qui restait extrêmement rare au milieu des années 70. Avec le temps, Grey Flannel est devenue une référence et une source d’inspiration pour de nombreux parfumeurs.
 
Sa pyramide olfactive débute sur des notes hespéridées de bergamote et de citron et sur des premiers accords floraux de galbanum et de néroli, qui se prolongent sur un cœur floral de mimosa, d’iris, de violette, de sauge, de rose, de géranium et de narcisse. Son fond repose quant à lui sur des notes boisées qui dotent ce parfum d’une belle sensualité.

Montres-de-luxe.com | Publié le 7 Mars 2025 | Lu 125 fois

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