Les heures de bonheur, on les a pour la vie, mais les heures perdues ne se rattrapent jamais



« Les heures de bonheur, on les a pour la vie, mais les heures perdues ne se rattrapent jamais » in L'éducation d'une fée de Didier Van Cauwelaert

Tout commence par un coup de foudre. Nicolas Rockel tombe amoureux de deux personnes : l'une, blonde, prénommée Ingrid, ornithologue et veuve d'un militaire tombée en Bosnie, l'autre brun à lunettes, Raoul, quatre ans et demi, et fils de la première.

Ils vivent quatre ans de bonheur dans la ferme de Nicolas, inventeur de jouets, jusqu'à ce jour de juillet où Ingrid laisse entendre à Nicolas qu'elle veut se séparer de lui. Il trompe son angoisse en achetant au supermarché des produits inutiles depuis qu'il a repéré la jeune caissière du portique 13 qui porte sur son badge le prénom étrange de César. César, elle, vit une autre histoire, d'exil, d'immigration et de banlieue.

Elle a écrit une thèse sur Gide, attend son inscription en Sorbonne et pour l'heure subit le harcèlement du petit chef du supermarché et des copains beurs de son fiancé en préventive. Et César va incarner la fée, la gardienne du foyer, celle qu'attend le petit Raoul pour l'aider à recoller les morceaux brisés de sa famille...

Ecrivain français, né en 1960 , il a reçu le Prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple. Il a également écrit des pièces de théâtre et travaillé pour le cinéma en tant que scénariste ou réalisateur. Il vient de publier au Cherche-Midi, un livre sur le célèbre chausseur français J.M. Weston

Montres-de-luxe.com | Publié le 11 Décembre 2011 | Lu 532 fois

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