De tous temps, les deux domaines d’investissement de repli retenus par les épargnants ont été l’immobilier et l’or. Mais de plus en plus, les investisseurs évoquent de nouvelles sources de placement… Quel est votre point de vue ?
Christian Odin : pour commencer, il convient de rappeler le contexte. Au milieu de toutes ces puissantes fluctuations mondiales -qui peuvent mal tourner- se trouvent les petits épargnants… Principales victimes qui n’ont pas les moyens de faire changer les choses à leur échelle !
Il est donc normal, lorsque le cours de la bourse chute, qu’ils trouvent refuge dans les domaines connus et « maîtrisés » que sont l’immobilier et les métaux précieux. C’est un réflexe de sûreté !
Pourtant, certains de ces épargnants ont trouvé d’autres moyens d’investir en toute fiabilité. Il s’agit d’une nouvelle sorte d’investissement que je nomme « placements plaisir ». Je pense, par exemple, aux voitures de collection mais aussi aux d’œuvres d’art, peintures, sculptures, aux grands vins et bien sûr, aux montres de haute horlogerie.
Tous ces domaines présentent de nombreux avantages à l’investissement : ce sont des valeurs dont la côte monte et montera probablement encore. Leur valeur est mondialement reconnue et en plus, elle n’est pas comprise dans les bases d’imposition à l’ISF en France. Et surtout, vous pouvez jouir de ces placements plaisir sans les laisser dormir dans un coffre ! Ce qui est particulièrement vrai dans le cas des montres que l’on peut porter tous les jours. En bref, il s’agit là d’un investissement malin et utile.
Quels modèles de montres conseillez-vous à l’achat ? Faut-il préférer le neuf ou l’occasion ?
Christian Odin : Que vous soyez passionné ou amateur, votre vrai plaisir résidera surtout dans le port de la montre… Cependant vous devez songer à ce qu’elle représente au niveau du marché mondial, à sa valeur actuelle et aussi… à sa valeur future !
Investir dans des montres d’occasion relativement récentes et notamment dans des garde-temps qui ne sont plus en production, dits « pre-collector », va vous permettre de détenir des modèles horlogers dont la côte n’est pas encore arrivée à maturité mais dont la rareté va se préciser et donc, en faire des montre recherchées.
Je pense précisément à la gamme sportive des années 1980/1990 de la marque Rolex ; à savoir les références 16610 de Submariner, 16600 de Sea Dweller, 16750 de GMT Master, 16520 de Daytona et 16570 d’Explorer. Ces modèles font partie d’un marché très actif et accessible dont la valeur va assurément croître.
Prenons l’exemple exceptionnel de la Rolex Daytona Paul Newman. Qui aurait pu croire qu’une montre vendue neuve 6.000 francs (ndlr : moins de 1.000 euros) en 1980 allait valoir aujourd’hui jusqu’à 50 000 euros ? Evidement, ce cas n’est pas une généralité, mais vous pouvez espérer une plus-value latente sur ces modèles « pré-collectors » dont nous venons de parler, encore suffisamment présents sur le marché et à des prix accessibles.
Les portefeuilles plus garnis pourront aussi s’intéresser aux montres Patek Philippe et surtout aux grandes complications de cette prestigieuse manufacture.
Que préconiseriez-vous à une personne non-initiée qui désire se lancer ?
Christian Odin : partant du principe que cette personne souhaite se procurer l’un ou l’autre des modèles évoqués, je lui conseillerais de faire une recherche pour dénicher les adresses les plus recommandables. Le web est une source inépuisable d’informations sur le sujet. Pour commencer, vous pouvez vous rendre sur un site reconnu par tous les professionnels de l’horlogerie : www.chrono24.com, où vous pourrez trouver de nombreuses annonces.
Pour une personne non-initiée, l’achat auprès d’un particulier n’est pas recommandé, car trop risqué. Même auprès d’une personne de toute bonne foi qui aurait pu elle-même être trompée… De plus, obtenir toutes les informations préalables nécessaires à l’achat pourrait vite devenir le parcours du combattant.
Évidemment, je prêche pour ma paroisse en vous disant que vous rendre chez un professionnel reconnu et en activité depuis des années vous offre bien des avantages ! Mais les faits sont là : les prix, le service après-vente, la garantie d’authenticité et la traçabilité sont des critères qu’on ne peut pas laisser de côté.
À savoir également : sur un site marchand français –attention toutefois à ne vous rendre que sur un site légal et reconnu– vous bénéficiez d’un délai de rétractation de 14 jours après l’achat.
Tous ceux qui désireront plus de renseignements pourront bien sûr se rendre dans l’une des trois boutiques Cresus de Paris, Lyon et Cannes ou sur le site Internet www.cresus.fr. Nous nous ferons un plaisir de répondre à leurs questions.
Pour conclure, expliquez-nous pourquoi il est plus ingénieux d’investir dans l’horlogerie plus que dans tout autre secteur ?
Christian Odin : avec les montres, pas de délits d’initiés, que des délits de passionnés ! Plus sérieusement, le domaine de la haute horlogerie existe depuis 150 ans et a toujours été un secteur fiable. On le redécouvre aujourd’hui comme une niche à exploiter, un investissement malin, un secteur où trouver de bonnes affaires, tout simplement !
Les montres sont des produits plus faciles à se procurer et plus mobiles qu’une œuvre d’art ou une automobile ! Ce sont aussi des produits qui nous procurent un réel plaisir et dont on peut jouir à chaque instant puisqu’on peut porter et admirer notre montre au quotidien ; chose plus difficile avec une bouteille de vin… Surtout quand elle est bue ! (rires)
Je pense que tout le monde peut y trouver son compte en raison de l’étendue de la gamme comportant des prix bien différents. Concernant d’ailleurs leur valeur pécuniaire, il faut savoir que ces garde- temps pourront être revendus avec une plus-value notable lorsque le marché sera conduit par une forte demande, d’ici cinq à dix ans.
Après, faut-il encore arriver à s’en séparer ! (rires). Je dis cela car on fait ce genre d’achat pour se faire plaisir, mais aussi pour faire découvrir à ses enfants le patrimoine horloger, en leur transmettant nos belles montres…
Et puis je pense sincèrement qu’il est davantage satisfaisant d’admirer la beauté d’une montre à notre poignet, plutôt que de déchiffrer les lignes –descendantes- de la bourse !
Pour aller plus loin, lire aussi :
Et si les Rolex de collection étaient un placement financier ? par Gérard Vautrin, Olivine Prestige
Christian Odin : pour commencer, il convient de rappeler le contexte. Au milieu de toutes ces puissantes fluctuations mondiales -qui peuvent mal tourner- se trouvent les petits épargnants… Principales victimes qui n’ont pas les moyens de faire changer les choses à leur échelle !
Il est donc normal, lorsque le cours de la bourse chute, qu’ils trouvent refuge dans les domaines connus et « maîtrisés » que sont l’immobilier et les métaux précieux. C’est un réflexe de sûreté !
Pourtant, certains de ces épargnants ont trouvé d’autres moyens d’investir en toute fiabilité. Il s’agit d’une nouvelle sorte d’investissement que je nomme « placements plaisir ». Je pense, par exemple, aux voitures de collection mais aussi aux d’œuvres d’art, peintures, sculptures, aux grands vins et bien sûr, aux montres de haute horlogerie.
Tous ces domaines présentent de nombreux avantages à l’investissement : ce sont des valeurs dont la côte monte et montera probablement encore. Leur valeur est mondialement reconnue et en plus, elle n’est pas comprise dans les bases d’imposition à l’ISF en France. Et surtout, vous pouvez jouir de ces placements plaisir sans les laisser dormir dans un coffre ! Ce qui est particulièrement vrai dans le cas des montres que l’on peut porter tous les jours. En bref, il s’agit là d’un investissement malin et utile.
Quels modèles de montres conseillez-vous à l’achat ? Faut-il préférer le neuf ou l’occasion ?
Christian Odin : Que vous soyez passionné ou amateur, votre vrai plaisir résidera surtout dans le port de la montre… Cependant vous devez songer à ce qu’elle représente au niveau du marché mondial, à sa valeur actuelle et aussi… à sa valeur future !
Investir dans des montres d’occasion relativement récentes et notamment dans des garde-temps qui ne sont plus en production, dits « pre-collector », va vous permettre de détenir des modèles horlogers dont la côte n’est pas encore arrivée à maturité mais dont la rareté va se préciser et donc, en faire des montre recherchées.
Je pense précisément à la gamme sportive des années 1980/1990 de la marque Rolex ; à savoir les références 16610 de Submariner, 16600 de Sea Dweller, 16750 de GMT Master, 16520 de Daytona et 16570 d’Explorer. Ces modèles font partie d’un marché très actif et accessible dont la valeur va assurément croître.
Prenons l’exemple exceptionnel de la Rolex Daytona Paul Newman. Qui aurait pu croire qu’une montre vendue neuve 6.000 francs (ndlr : moins de 1.000 euros) en 1980 allait valoir aujourd’hui jusqu’à 50 000 euros ? Evidement, ce cas n’est pas une généralité, mais vous pouvez espérer une plus-value latente sur ces modèles « pré-collectors » dont nous venons de parler, encore suffisamment présents sur le marché et à des prix accessibles.
Les portefeuilles plus garnis pourront aussi s’intéresser aux montres Patek Philippe et surtout aux grandes complications de cette prestigieuse manufacture.
Que préconiseriez-vous à une personne non-initiée qui désire se lancer ?
Christian Odin : partant du principe que cette personne souhaite se procurer l’un ou l’autre des modèles évoqués, je lui conseillerais de faire une recherche pour dénicher les adresses les plus recommandables. Le web est une source inépuisable d’informations sur le sujet. Pour commencer, vous pouvez vous rendre sur un site reconnu par tous les professionnels de l’horlogerie : www.chrono24.com, où vous pourrez trouver de nombreuses annonces.
Pour une personne non-initiée, l’achat auprès d’un particulier n’est pas recommandé, car trop risqué. Même auprès d’une personne de toute bonne foi qui aurait pu elle-même être trompée… De plus, obtenir toutes les informations préalables nécessaires à l’achat pourrait vite devenir le parcours du combattant.
Évidemment, je prêche pour ma paroisse en vous disant que vous rendre chez un professionnel reconnu et en activité depuis des années vous offre bien des avantages ! Mais les faits sont là : les prix, le service après-vente, la garantie d’authenticité et la traçabilité sont des critères qu’on ne peut pas laisser de côté.
À savoir également : sur un site marchand français –attention toutefois à ne vous rendre que sur un site légal et reconnu– vous bénéficiez d’un délai de rétractation de 14 jours après l’achat.
Tous ceux qui désireront plus de renseignements pourront bien sûr se rendre dans l’une des trois boutiques Cresus de Paris, Lyon et Cannes ou sur le site Internet www.cresus.fr. Nous nous ferons un plaisir de répondre à leurs questions.
Pour conclure, expliquez-nous pourquoi il est plus ingénieux d’investir dans l’horlogerie plus que dans tout autre secteur ?
Christian Odin : avec les montres, pas de délits d’initiés, que des délits de passionnés ! Plus sérieusement, le domaine de la haute horlogerie existe depuis 150 ans et a toujours été un secteur fiable. On le redécouvre aujourd’hui comme une niche à exploiter, un investissement malin, un secteur où trouver de bonnes affaires, tout simplement !
Les montres sont des produits plus faciles à se procurer et plus mobiles qu’une œuvre d’art ou une automobile ! Ce sont aussi des produits qui nous procurent un réel plaisir et dont on peut jouir à chaque instant puisqu’on peut porter et admirer notre montre au quotidien ; chose plus difficile avec une bouteille de vin… Surtout quand elle est bue ! (rires)
Je pense que tout le monde peut y trouver son compte en raison de l’étendue de la gamme comportant des prix bien différents. Concernant d’ailleurs leur valeur pécuniaire, il faut savoir que ces garde- temps pourront être revendus avec une plus-value notable lorsque le marché sera conduit par une forte demande, d’ici cinq à dix ans.
Après, faut-il encore arriver à s’en séparer ! (rires). Je dis cela car on fait ce genre d’achat pour se faire plaisir, mais aussi pour faire découvrir à ses enfants le patrimoine horloger, en leur transmettant nos belles montres…
Et puis je pense sincèrement qu’il est davantage satisfaisant d’admirer la beauté d’une montre à notre poignet, plutôt que de déchiffrer les lignes –descendantes- de la bourse !
Pour aller plus loin, lire aussi :
Et si les Rolex de collection étaient un placement financier ? par Gérard Vautrin, Olivine Prestige