On le sait, au début du 20ème siècle, les voitures de course arboraient chacune une couleur spécifique, indiquant la nationalité de leurs équipes. Ainsi, les « françaises » se paraient de bleu quand les « italiennes » se vêtaient de rouge, les « belges » de jaune, les « allemandes » d'argent et les « britanniques » de vert (le « British Racing Green »).
Eh bien Fred Lip, le fondateur de la marque horlogère Lip fera mentir cette tradition… L’implication de l’homme d’affaires dans les sports mécaniques est un secret pour personne. D’abord sur motocyclette dès les années 1920, avec lesquelles il établira de nombreux records, Fred Lip se tournera ensuite, après son accession au poste de PDG de la manufacture bisontine familiale en 1945, vers le monde automobile !
Aux commandes de la 7e entreprise horlogère mondiale et première entreprise horlogère de France en
1962, Fred Lip va allier sa passion pour le monde horloger avec son appétence pour les sports motorisés : deux domaines très liés au sein de pratiquement toutes les marques, où la mécanique de précision joue un rôle primordial.
A ce titre, Fred Lip fera construire sur ses directives, des bolides chez les plus grands constructeurs de l’époque : Ferrari et Lamborghini en tête. Conformément aux attentes de cette nouvelle clientèle de riches industriels, ces grandes manufactures d’automobiles vont créer des voitures sur-mesure…
Après avoir célébré la Ferrari 410 SuperAmerica de 1956 avec la rallye 671820, LIP présente un nouveau chronographe automatique hommage à une autre automobile de légende de la collection de Fred LIP : la Lamborghini Miura de 1969.
Cette Lamborghini Miura P400 S a été réalisée suivant la commande spéciale de Fred LIP en 1969 auprès de l’agence Paris Monceau Automobile. Le design est signé Bertone, concurrent direct de Pininfarina qui œuvre, lui, pour Ferrari.
Elle est dotée d’un moteur V12 4 litres développant 370 chevaux. La version S, celle de Fred LIP, est commercialisée entre 1968 et 1972, il s’en écoulera 140 exemplaires. Il s’agit de la voiture la plus aboutie de son époque, avec un poids très contenu, elle affiche des performances hors normes. Elle est, à la fin des années 1960, la voiture de série la plus rapide du monde, dépassant les 280 km/h.
Ce bolide était pour Fred LIP la voiture absolue. La disposition du moteur, l’innovante carburation, la
répartition des masses et l’histoire du développement de cette voiture hyper-sportive correspond en tout point à son destin industriel.
Ce chrono LIP est doté d’un boitier en acier de 42 mm. Il embarque un calibre automatique de 45h de réserve de marche (avec roue à colonnes). Il fait l’objet d’une attention toute particulière : en effet, la couleur du cadran reprend à l’identique la teinte spéciale commandée par Fred LIP pour la carrosserie et l’intérieur du mythique coupé Italien, en opposition aux deux compteurs blancs. L’ensemble est protégé par un verre saphir bombé.
Cette couleur verte qui change de nuance selon son exposition à la lumière, était, pour Fred LIP, un
hommage rendu à son autre passion dispendieuse : les tapis de jeu du casino ! Au contraire de l’autre chronographe « rallye », cette montre 671822 est destinée à mesurer des vitesses, c’est pourquoi elle reprend la célèbre échelle tachymétrique sur le bord blanc extérieur du cadran.
L’ensemble, cohérent, est complété par un bracelet en cuir fauve perforé (avec boucle déployante) ; là encore, un clin d’œil au luxe des selleries des « supercars » de la fin des années 60… Modèle disponible mi-novembre 2021 notamment chez Emile Leon à Paris.
Eh bien Fred Lip, le fondateur de la marque horlogère Lip fera mentir cette tradition… L’implication de l’homme d’affaires dans les sports mécaniques est un secret pour personne. D’abord sur motocyclette dès les années 1920, avec lesquelles il établira de nombreux records, Fred Lip se tournera ensuite, après son accession au poste de PDG de la manufacture bisontine familiale en 1945, vers le monde automobile !
Aux commandes de la 7e entreprise horlogère mondiale et première entreprise horlogère de France en
1962, Fred Lip va allier sa passion pour le monde horloger avec son appétence pour les sports motorisés : deux domaines très liés au sein de pratiquement toutes les marques, où la mécanique de précision joue un rôle primordial.
A ce titre, Fred Lip fera construire sur ses directives, des bolides chez les plus grands constructeurs de l’époque : Ferrari et Lamborghini en tête. Conformément aux attentes de cette nouvelle clientèle de riches industriels, ces grandes manufactures d’automobiles vont créer des voitures sur-mesure…
Après avoir célébré la Ferrari 410 SuperAmerica de 1956 avec la rallye 671820, LIP présente un nouveau chronographe automatique hommage à une autre automobile de légende de la collection de Fred LIP : la Lamborghini Miura de 1969.
Cette Lamborghini Miura P400 S a été réalisée suivant la commande spéciale de Fred LIP en 1969 auprès de l’agence Paris Monceau Automobile. Le design est signé Bertone, concurrent direct de Pininfarina qui œuvre, lui, pour Ferrari.
Elle est dotée d’un moteur V12 4 litres développant 370 chevaux. La version S, celle de Fred LIP, est commercialisée entre 1968 et 1972, il s’en écoulera 140 exemplaires. Il s’agit de la voiture la plus aboutie de son époque, avec un poids très contenu, elle affiche des performances hors normes. Elle est, à la fin des années 1960, la voiture de série la plus rapide du monde, dépassant les 280 km/h.
Ce bolide était pour Fred LIP la voiture absolue. La disposition du moteur, l’innovante carburation, la
répartition des masses et l’histoire du développement de cette voiture hyper-sportive correspond en tout point à son destin industriel.
Ce chrono LIP est doté d’un boitier en acier de 42 mm. Il embarque un calibre automatique de 45h de réserve de marche (avec roue à colonnes). Il fait l’objet d’une attention toute particulière : en effet, la couleur du cadran reprend à l’identique la teinte spéciale commandée par Fred LIP pour la carrosserie et l’intérieur du mythique coupé Italien, en opposition aux deux compteurs blancs. L’ensemble est protégé par un verre saphir bombé.
Cette couleur verte qui change de nuance selon son exposition à la lumière, était, pour Fred LIP, un
hommage rendu à son autre passion dispendieuse : les tapis de jeu du casino ! Au contraire de l’autre chronographe « rallye », cette montre 671822 est destinée à mesurer des vitesses, c’est pourquoi elle reprend la célèbre échelle tachymétrique sur le bord blanc extérieur du cadran.
L’ensemble, cohérent, est complété par un bracelet en cuir fauve perforé (avec boucle déployante) ; là encore, un clin d’œil au luxe des selleries des « supercars » de la fin des années 60… Modèle disponible mi-novembre 2021 notamment chez Emile Leon à Paris.