Louis Moinet Memoris 200ème anniversaire


L’horloger suisse Louis Moinet vient de présenter le premier modèle d’une série de pièces destinées à commémorer le 200ème anniversaire de la marque. Il s’agit de la Memoris, un chronographe monopoussoir à roue à colonne en or blanc de 46 mm doté d’un cadran en émail bleu représentant un ciel étoilé, le tout animé par un calibre mécanique à remontage automatique à cliquetis.


Le fond étoilé est composé d’une platine en laiton recouverte d’un bleu translucide. Les étoiles elles, sont créées par un procédé qui n’a jamais été utilisé jusque-là : le burin fixe. C’est une création de l’un des artisans de Louis Moinet. Son principe : utiliser une guillocheuse traditionnelle pour y fixer un burin conçu sur-mesure à son effet.
 
L’idée est de combiner la puissance de la guillocheuse avec la précision d’un burin manuel. L’effet obtenu n’est donc pas celui d’un fraisage ou d’une frappe. C’est celui, traditionnellement attaché à une guillocheuse : un retrait de matière, ici concentré sur une infime surface et avec une profondeur variable – deux caractéristiques que l’on cherche habituellement à tout prix à éviter en guillochage traditionnel.
 
Qui plus est, chaque étoile est façonnée individuellement, selon des angles et des profondeurs différents afin de leur permettre, une à une, de capter au mieux la lumière. Chacune impose ainsi plusieurs passages du burin fixe. « C’est une première en horlogerie » assure la marque dans son communiqué. Le résultat donne l’illusion inédite que certaines étoiles sont véritablement illuminées !

Pour le réhaut et le pont de compteurs, l’horloger a fait appel à une matière translucide nouvelle, tenue secrète, obtenue par mélange de plusieurs composites et moulée sous vide à haute température. Elle offre un avantage unique qui a séduit les Ateliers Louis Moinet : elle est teintée dans la masse, donc parfaitement homogène, mais préserve un certain degré de transparence.
 
Son utilisation en bleu nuit translucide sur le réhaut de la nouvelle Memoris lui donne une profondeur unique, là où un réhaut opaque aurait au contraire « fermé » la pièce. A l’état naturel, cette matière est aussi pure et translucide que du cristal, la fragilité en moins. Elle a donc également été utilisée pour le pont de compteurs, dont la transparence permet d’admirer le ciel bleu nuit sans rien masquer de ses étoiles. 
 
Ce chronographe monopoussoir à roue à colonne affiche son mécanisme visible côté cadran. Les heures et minutes se situent à 6h, les secondes à 9h, le chronographe 60-secondes sur l’aiguille centrale et le compteur chronographe 30 minutes à 3h. Le tout est mu par un calibre automatique à cliquets intégré dans un imposant boitier de 46 mm en or blanc, étanche 50 mètres. Cette série limitée de 20 pièces est équipée d’un bracelet en alligator et se présenter dans un écrin-livre Louis Moinet.


Montres-de-luxe.com | Publié le 19 Janvier 2016 | Lu 6605 fois

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